« C’est-à-dire organiser leur arrivée... Oxfam France - Les personnes contraintes de fuir la... ARTE - Avec « Les raisins de la colère » John Steinbeck... Vérification de sécurité nécessaire. France Culture - Avec l'indépendance de l'Algérie, les... Accueil des migrants : plusieurs maires lancent un appel à l’Etat. Migrants à la rue : « Ils sont dans une errance infinie » La députée Yaël Braun-Pivet critique le manque de réaction de Twitter après sa plainte pour injures antisémites. A bord de l’« Aquarius », les 58 migrants redoutent la suite de leur voyage. Les personnes secourues en Méditerranée par le bateau humanitaire devraient être débarquées à Malte prochainement, sans connaître leur destination finale. LE MONDE | 26.09.2018 à 06h31 • Mis à jour le 26.09.2018 à 09h49 | Par Julia Pascual (A bord de l'« Aquarius » en Méditerranée, envoyée spéciale) Il y a des bonnes nouvelles difficiles à porter.
Mardi 25 septembre, les équipes de l’Aquarius ont annoncé aux cinquante-huit personnes qu’elles ont secourues en mer les 20 et 23 septembre, au large de la Libye, qu’elles seraient débarquées à Malte et que quatre Etats européens avaient trouvé un accord les concernant. La France accueillera dix-huit d’entre elles, l’Allemagne et l’Espagne quinze chacune et le Portugal dix. Comme à chaque fois depuis la fermeture cet été des ports italiens et maltais aux bateaux humanitaires, des solutions d’accueil et de répartition des migrants sauvés en mer sont trouvées au forceps.
L’« Aquarius » a quitté Marseille, les soutes pleines « pour pouvoir faire face à l’imprévu » Le navire se dirige vers la Méditerranée centrale, où il sera le seul acteur humanitaire pour venir en aide aux migrants qui tentent de rejoindre l’Europe.
LE MONDE | 15.09.2018 à 19h16 • Mis à jour le 16.09.2018 à 11h39 | Propos recueillis par Julia Pascual Frédéric Penard, le directeur des opérations pour SOS Méditerranée – l’ONG qui affrète le bateau aux côtés de Médecins sans frontières (MSF) –, se dit à la fois résolu et anxieux, alors que les Etats européens n’ont toujours pas trouvé d’accord pour permettre le débarquement des personnes sauvées en mer. Migrants du « Diciotti » : le ministre Salvini visé par une enquête de la justice italienne. Migrants : l’UE ne propose aucune solution pour les passagers du « Diciotti » Après l’appel de SOS Méditerranée, le port de Sète se dit prêt à accueillir l’« Aquarius »
Trois ans après, retour dans deux communes qui ont accueilli des centres pour migrants. Balkans: des milliers de réfugiés toujours bloqués aux portes de l’Union européenne. La « marche solidaire » des migrants arrive à Calais. Organisée par les associations L’Auberge des migrants et la Roya citoyenne, la marche a ainsi relié la frontière franco-italienne à la ville portuaire où vivent officiellement environ 400 migrants dans l’espoir de passer en Grande-Bretagne.
Plusieurs centaines de bénévoles et citoyens engagés, rejoints par quelques migrants, sont entrés samedi à Calais, arrivée symbolique d’une « marche solidaire » partie deux mois plus tôt de Vintimille, pour montrer que la « France qui accueille existe ». Le cortège, parti le 30 avril, est passé chaque soir par des villes étapes où associations et bénévoles d’aide aux migrants ont accueilli, nourri et parfois logé les randonneurs. Lire aussi : Migrants : « Les pieds durcis et le cœur attendri », la « marche solidaire » fait escale à Paris Délégation attendue dimanche à Londres Lire aussi : Une « marche solidaire » aux migrants partira fin avril de Vintimille pour Calais.
La France veut délivrer des visas gratuits entre les Comores et Mayotte. Les traversées de migrants comoriens en direction de Mayotte ont fait entre 7 000 et 10 000 morts depuis 1995. « Les autorités françaises ont annoncé leur volonté, tout en exerçant les contrôles normaux, de rendre gratuit le visa entre les Comores et Mayotte. » C’est ce qu’a déclaré le porte-parole adjoint du ministère des affaires étrangères, lundi 18 septembre, expliquant qu’il s’agissait notamment de « lutter contre le trafic d’êtres humains ». « Nous nous sommes également engagés à rouvrir rapidement l’antenne consulaire d’Anjouan [une des îles de l’archipel des Comores], afin de pouvoir délivrer de nouveau des visas de manière sécurisée », a-t-il ajouté.
Une « feuille de route » a été adoptée en ce sens lors d’un haut conseil paritaire France-Comores présidé par les ministres des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et Mohamed El-Amine Souef, le 12 septembre, à Paris. Lire aussi : Des propos de Macron sur Mayotte et les Comoriens suscitent de vives réactions. A Grande-Synthe, un maire combatif, des associations inquiètes et des migrants désemparés. Le maire de Grande-Synthe espère que les centres d’accueil et d’orientation pourront accueillir les 1 500 migrants après l’incendie du camp de la Linière.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Geoffroy Deffrennes (Lille, correspondant) En l’espace de quelques heures, le camp de la Linière, ouvert en mars 2016 par le maire écologiste (EELV) de Grande-Synthe (Nord), Damien Carême, où intervient Médecins sans frontières (MSF), s’est consumé à 80 %. Dans la nuit du 10 au 11 avril, des feux manifestement volontaires sont partis, après une série de rixes entre Kurdes irakiens, historiquement majoritaires dans le camp, et Afghans, arrivés lors de la fermeture de la « jungle » de Calais. Comment la France décourage les demandes d’asile. Le camp de migrants de Grande-Synthe ravagé par un incendie. Une rixe entre migrants afghans et kurdes serait à l’origine du sinistre.
Le camp, composé de chalets en bois, avait ouvert il y a un an. Un incendie, visible à des kilomètres à la ronde, a ravagé le camp de Grande-Synthe (Nord) lundi 10 avril. Le grand désarroi des réfugiés bloqués dans les Balkans. Un an après la fermeture officielle des frontières, le 8 mars 2016, les migrants sont bloqués en Bulgarie et en Serbie.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard (Belgrade, Harmanli (Bulgarie), envoyée spéciale) « Game is over », crache Farid, 26 ans, comme pour évacuer sa colère. Le visage couvert de sueur, le jeune Afghan appuie ces mots d’un non de la tête, comme si son retour dans le camp de Sid ne suffisait pas à signifier son échec à franchir la frontière. Fin février, sa sixième tentative de passage de Serbie en Croatie vient d’échouer. Il recommencera, jure-t-il, lui qui a payé 600 euros pour quitter l’endroit. En Serbie, la tentative de passage des frontières a beau s’appeler « the game », le jeu ne fait plus rire personne. « Si l’Europe ne veut pas nous laisser entrer, qu’elle nous déporte en Afghanistan ! « Tous les repères s’écroulent »
Migrants : la politique du premier ministre hongrois Orban condamnée par la CEDH. Selon la Cour européenne des droits de l’homme, Budapest a violé le droit à la liberté et à la sûreté de deux demandeurs d’asile refoulés.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Blaise Gauquelin (Vienne, correspondant) C’est le premier arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) depuis que la Hongrie a décidé, à l’été 2015, de fermer sa frontière et d’instaurer des zones de transit clôturées. Et il est sans appel. Le 28 février 2017, les sept juges de la CEDH, originaires d’Ukraine, de Malte, de Hongrie, de Géorgie, de Pologne, d’Autriche et de Slovénie, ont estimé à l’unanimité que la détention et le renvoi vers la Serbie de deux demandeurs d’asile originaires du Bangladesh étaient irréguliers.
Ces migrants avaient déposé une plainte le 25 septembre 2015. Des milliers de civils fuient les combats dans la province d’Alep. Les groupes de déplacés, majoritairement constitués de femmes et d’enfants, se sont dirigés vers la région de Manbij et ses alentours.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a affirmé, samedi 4 mars, que « plus de 30 000 civils » avaient fui depuis une semaine les raids aériens et les bombardements de l’armée syrienne et de son allié russe dans leur progression face à l’organisation Etat islamique (EI) dans la province d’Alep. Une majorité de femmes et d’enfants constituent ces groupes de déplacés, précise l’ONG sise à Londres, qui affirme que l’armée syrienne a repris plusieurs villages à l’EI dans l’est de la province septentrionale, à la faveur d’une offensive qui se poursuivait samedi.
Offensive lancée en janvier La plupart des personnes en fuite se sont dirigées dans l’est de la province d’Alep, vers la région de Manbij et ses alentours, un territoire actuellement sous le contrôle d’une alliance arabo-kurde alliée des Etats-Unis. A Belgrade, une Maison grande ouverte aux migrants. Au cœur de la capitale serbe, le centre Miksaliste offre aux réfugiés chaleur, repas, soins et connexion Wi-Fi.
Une hospitalité sans contrepartie, grâce à l’écrivain Ivan Lalic. M le magazine du Monde | | Par Maryline Baumard (Belgrade, envoyée spéciale) C’est une adresse pas comme les autres. Derrière une porte vitrée, à deux pas de la gare de Belgrade, en Serbie, s’ouvre une Maison des migrants, un refuge pour ceux qui n’ont plus rien. En Bretagne, un accueil cousu main pour les réfugiés. Des villages bretons se mobilisent pour accueillir des migrants syriens, irakiens et afghans.
Par endroits, les logements disponibles demeurent vides. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard (Plogastel-Saint-Germain, Plozévet (Finistère), envoyée spéciale) Savourer l’écho de ses pas sur le granit silencieux de Plogastel-Saint-Germain (Finistère), puis servir un café aux visiteurs en lieu et place du thé oriental. Un mois après son arrivée en Haut Pays bigouden, Batoul glisse doucement vers la culture française.
Et en même temps qu’elle trouve ses marques, la Syrienne de 26 ans reprend espoir. « Quand je parlerai français, je terminerai mes études d’infirmière », promet-elle, fatiguée de trois années de survie sans horizon au Liban. Des familles en attente d’un départ. Bugeat, ce village de Corrèze qui se réjouit tant d’accueillir une famille de réfugiés soudanais. Dans cette région granitique de moyenne montagne, les 850 habitants espèrent être rejoints par des migrants africains pour l’instant en situation précaire en Israël. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard Un pain débordant du cabas, une silhouette sèche glisse hors de la supérette. L’homme hésite un instant, hume le printemps précoce, place du Champ-de-Foire, avant que son dos voûté, racontant des décennies de travail de la terre, ne s’éloigne à pas lents vers la mairie.
Epicerie, café… les deux points de ralliement de Bugeat connaissent un pic d’animation avec les premiers soleils de février. « Et encore, on n’est pas un jour de marché », plaisante le retraité en bleu de travail avant de lancer un petit signe de tête à D’Jo, la tenancière du bar. Au Café de la Place, institution qui a traversé les siècles dans ce village de Haute-Corrèze, ce sont les « Soudanais » qui sont ce matin au cœur des conversations.
Les corps de dizaines de migrants découverts sur une plage de Libye. Six ans après la chute de Mouammar Kadhafi, les passeurs profitent du chaos qui règne dans le pays et organisent les départs vers l’Italie, un trafic lucratif. Les corps de 74 migrants ont été découverts, lundi 20 février, sur une plage voisine de Zaouïa, à l’ouest de Tripoli, en Libye, a annoncé, mardi, le Croissant-Rouge libyen (CRL). Il s’agit d’adultes venant pour la plupart d’Afrique subsaharienne, et trois femmes figurent parmi les victimes, a précisé un porte-parole. Le CRL a été alerté par des habitants de la zone, qui ont découvert un bateau échoué sur la plage avec, à bord, plusieurs cadavres de migrants clandestins. Selon les garde-côtes italiens, quelque 630 migrants ont par ailleurs été secourus dans la nuit de lundi à mardi au large de la Libye, lors de deux opérations distinctes.
Ils dérivaient sur une grande barque et sur un pneumatique, ont-ils précisé dans un communiqué. Les passeurs profitent du chaos. De plus en plus de migrants illégaux passent à pied des Etats-Unis au Canada. Le Secours catholique et la Ville de Calais s’affrontent sur l’aide aux migrants. « Jungle » de Calais : la drôle d’autogestion d’« un brouillon de ville » Le bidonville a compté jusqu’à 10 000 occupants, administrés par un « gouvernement » associatif. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard Une ville fantôme, sans gestion officielle. Le dilemme des Européens face à la plateforme migratoire libyenne.
Sous la neige de Lesbos, l’hiver éreinte les réfugiés. En Allemagne, année zéro pour les réfugiés. Migrants : en 2016, plus d’arrivées et moins d’expulsions. Des premiers titres de séjour en hausse de 4,6 %, une baisse de 16 % des renvois : les chiffres de l’immigration en France pourraient relancer le débat politique sur ce sujet sensible. Le difficile accès aux visas humanitaires pour les Syriens et les Irakiens. Mexique : chevaucher la « Bête » jusqu’à la frontière américaine. A Ceuta, la frontière Maroc-Espagne forcée par près d’un millier de migrants. Deux personnes seulement ont été autorisées à entrer à Ceuta pour y être hospitalisées, et les autres ont été renvoyées au Maroc. Des policiers marocains ont été blessés. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le. Inquiétude face à l’ampleur des demandes d’asile d’Albanais en France.
En Ile-de-France, des grilles pour empêcher les migrants de s’installer. Nabil Rajab : « Berlin et Paris, révisez vos liens avec les monarchies du Golfe » A Saint-Denis, évacuation d’un camp de fortune. Au Kenya, les réfugiés piégés de Dadaab.