Elsa: Quand le Fake State devient realité. Fake state. 14-Juillet et finale de la Coupe du monde : les services de sécurité en alerte. "Vous êtes la France qui abdique avec ce projet de démocrature" - Ugo Bernalicis. Lutte contre le terorisme: état d'urgence... ou Etat de droit? Présidentielle : le gouvernement détaille ses mesures de sécurité.
Plus de 50 000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour sécuriser les 67 000 lieux de vote.
Les candidats ont reçu des consignes de la DGSI. Appuyés par des militaires de l’opération « Sentinelle », plus de 50 000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour sécuriser les 67 000 lieux de vote, a annoncé le ministre de l’intérieur, Matthias Fekl, dans un entretien au Journal du dimanche daté 16 avril. « J’ai adressé en ce sens une circulaire à l’ensemble des préfectures tant sur les mesures de prévention à prendre que sur les éventuelles interventions en cas de difficultés », détaille-t-il. Outre le risque terroriste, les forces de l’ordre veilleront également aux éventuels « débordements venant d’extrémistes de tous bords » entre les deux tours de scrutin, qui se tiendront les dimanches 23 avril et 7 mai. « Aucune menace n’est écartée.
Notre objectif est de permettre au suffrage universel de s’exprimer librement et sereinement. » « Menace précise » contre les candidats. Contrôle d’identité : début de l’expérimentation de l’enregistrement vidéo. La mesure va être mise en place, dès ce mercredi, dans vingt-trois zones de sécurité prioritaires.
Vingt-trois zones de sécurité prioritaires (ZSP) sont concernées par l’expérimentation de l’enregistrement vidéo obligatoire des contrôles d’identité, qui débute mercredi 1er mars. « Parmi les vingt-trois sites retenus, figurent notamment des ZSP à Paris intra-muros, en petite et grande couronnes, ainsi que dans des départements comme la Haute-Garonne ou bien les Alpes-Maritimes », a précisé le ministère : Les parlementaires pris au piège de l’état d’urgence. Généralisé, le « mégafichier » TES ne dissipe pas les inquiétudes. Rassemblant à terme toutes les empreintes biométriques des Français, il est déployé mardi à Paris, puis dans tout le pays d’ici à la fin du mois de mars.
Le très décrié fichier « titres électroniques sécurisés » (TES) avait été annoncé lors du long week-end de la Toussaint ; il a été généralisé en plein cœur des vacances de février. Le gouvernement a publié le 17 février un arrêté – repéré par le site NextInpact – qui précise le calendrier de son déploiement dans toute la France. Actuellement expérimenté dans les Yvelines et en Bretagne, il entre en vigueur mardi 21 février à Paris, puis sera étendu à tous les départements de France d’ici à la fin du mois de mars.
La publication, en octobre 2016, du décret TES − il ouvre aux cartes d’identité un fichier auparavant dédié aux passeports, et qui rassemblera donc à terme les empreintes biométriques de tous les Français – avait suscité une vague de protestation dans la société civile. En novembre, le gouvernement avait fait deux concessions. Google ne peut pas « dépixelliser » une image comme dans les séries policières. Des chercheurs de Google Brain ont développé une technologie permettant de composer un visage à partir d’une image très pixellisée.
Mais pas au point d’identifier une personne. Bruno Le Roux annonce le déploiement de 2 600 caméras mobiles pour les forces de l’ordre. Policiers et gendarmes vont expérimenter un nouveau système vidéo embarqué, doté d’un déclenchement obligatoire lors d’une intervention ou d’un contrôle.
Quelque 2 600 caméras mobiles « avec déclenchement automatique » vont prochainement être mises à la disposition des policiers et des gendarmes, a annoncé, jeudi 9 février, le ministre de l’intérieur, Bruno Le Roux. La mesure doit « apaiser les interventions et faire en sorte de rassurer les forces de sécurité », a-t-il ajouté. Devant les sénateurs, réunis pour la séance des questions au gouvernement, M. Le Roux a déclaré que « 2 000 caméras [allaient] être déployées en police, et 600 en gendarmerie ». Une annonce qui intervient alors que le débat sur les rapports entre les forces de l’ordre et la population a été relancé par la violente interpellation d’un jeune homme, Théo L., à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) le 2 février.
Réforme des règles d’ouverture du feu des forces de sécurité : une mesure cosmétique mais dangereuse ? L’Assemblée nationale doit débuter, mardi, l’examen du projet de loi sécurité publique, qui modifie les règles d’utilisation des armes par les policiers.
Une loi plus politique que nécessaire ? Mardi 7 février, dans l’après-midi, l’Assemblée nationale doit commencer l’examen en séance publique du projet de loi sécurité publique, déjà adopté par le Sénat le 24 janvier, en procédure accélérée. Pendant trois jours, les députés doivent débattre de ce texte proposé par le gouvernement à la suite des rassemblements de policiers qui avaient essaimé en France après l’agression violente de quatre agents, au moyen de cocktails Molotov, à Viry-Châtillon (Essonne), le 8 octobre 2016. Les règles de légitime défense des policiers assouplies par le Sénat. Le Sénat a adopté dans la nuit de mardi à mercredi un projet de loi qui rapproche les règles d’usage des armes à feu par la police en cas de légitime défense de celles de la gendarmerie.
Le Sénat a adopté, mardi 24 janvier en première lecture, le projet de loi assouplissant les règles de légitime défense des policiers. Une mesure attendue par ces derniers après les graves incidents de Viry-Châtillon en octobre 2016, qu’il a aussi étendue aux policiers municipaux. Le texte définit un cadre commun de l’usage des armes à feu par les deux forces de l’ordre, la police et la gendarmerie, alignant la première sur la seconde.
Pour Amnesty International, la dérive sécuritaire en Europe est dangereuse. L’ONG recense une « avalanche de lois » remettant en cause les principes fondamentaux de la liberté et des droits humains dans quatorze pays de l’UE.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Baptiste Jacquin La vague terroriste islamiste qui a frappé plusieurs pays d’Europe depuis deux ans est parvenue à fragiliser le socle de valeurs qui faisait la force et l’unité du Vieux Continent. « Non à pérennisation de l’état d’urgence ! » Vingt personnalités, dont Etienne Balibar et Thomas Piketty, interpellent les candidats à la présidentielle pour leur demander de mettre fin à ce régime qu’ils jugent inefficace et dangereux pour la démocratie.
Pour la première fois de son histoire, notre pays se prépare à vivre une consultation électorale majeure sous l’empire de l’état d’urgence. Après plus de 420 jours et cinq prolongations, tout indique pourtant que cet état d’urgence est aujourd’hui inefficace en matière de lutte contre le terrorisme et dangereux pour les libertés et pour la démocratie. Les caméras-piétons au sein de la police : fausse bonne idée ? Le gouvernement a adopté un décret généralisant le dispositif, apprécié par les forces de l’ordre.
Mais il n’a pas tenu compte de plusieurs réserves de la CNIL. Le développement des caméras-piétons au sein des effectifs des forces de sécurité serait-il en train de se concrétiser ? A l’école de police de Saint-Malo, « on essaye de les préparer et on leur dit de se donner à fond » Après des années de rigueur, les effectifs des forces de l’ordre commencent à être renfloués. Les formations ont dû être resserrées. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Julia Pascual (Saint-Malo, Ille-et-Vilaine, envoyée spéciale) Dans l’Arkansas, la police veut entendre « Alexa », l’assistant à commande vocale d’Amazon. Le parquet a obtenu un mandat de perquisition réclamant à Amazon de lui livrer les données pertinentes concernant le meurtre d’un homme en novembre 2015. Les objets connectés attirent désormais l’attention de la police. Dans le sud des Etats-Unis, l’enceinte Echo d’Amazon, qui abrite l’assistant à commande vocale « Alexa », a peut-être été le témoin d’un meurtre.
En Allemagne, 2016 aura marqué la fin de l’insouciance. Des agressions sexuelles du Nouvel An à Cologne à l’attentat de Berlin, le pays a été rattrapé par les angoisses sécuritaires et identitaires qui agitaient déjà ses voisins. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Thomas Wieder (Berlin, correspondant) Lundi 19 décembre, 21 h 15. Une heure plus tôt, un camion a foncé dans un marché de Noël au cœur de Berlin. Combien y a-t-il de morts ? Le « fiasco » de la centralisation des écoutes judiciaires. Couacs et retards perdurent pour la Plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ), gérée par le groupe Thales, qui était supposée devenir obligatoire au 1er janvier. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Baptiste Jacquin Ce n’est pas véritablement une surprise, les ratés techniques et les difficultés de montée en puissance de la Plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ) continueront à faire des vagues en 2017.
Le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas, s’était battu au printemps pour introduire dans la loi du 3 juin sur le crime organisé et le terrorisme un article faisant obligation aux enquêteurs de la police judiciaire et aux magistrats de recourir à ce système centralisé d’écoutes téléphoniques à compter du 1er janvier 2017. « Sauf impossibilité technique », a prudemment précisé in extremis un amendement du garde des sceaux.
Cette porte de sortie est en passe de provoquer un gigantesque appel d’air. L’espace Schengen, bouc émissaire des europhobes après la cavale d’Anis Amri. Attentat de Berlin : les interrogations sur la sécurité dans les trains après la cavale d’Anis Amri. En Allemagne, le débat s’engage sur l’intensification des mesures de sécurité. Berlin : la traque du suspect révèle les failles des autorités allemandes. Police : une loi pour réformer l’emploi des armes à feu. A Bayonne, 4 000 personnes protestent contre les arrestations de Louhossoa. Manifestation : le tir de grenade d’un CRS contraire à toutes les règles.
L’Assemblée nationale vote la prolongation de l’état d’urgence. Le « mégafichier » de M. Cazeneuve face aux critiques des députés. Assignés à résidence depuis un an. Au Texas, l’université d’Austin organise sa résistance contre le port des armes à feu. A Nice, l’ultra-sécuritaire Estrosi et l’effet boomerang. Manuel Valls : « Il y a une ligne infranchissable, l’Etat de droit » Rentrée des classes : l’école en première ligne face à la menace terroriste. La « garde nationale », un vivier de 72 000 réservistes en 2017. Le patron de la police présente un « plan de sécurité publique » pour endiguer la fronde. Passe d’armes au sein de l’exécutif sur le TES, le « mégafichier » des 60 millions de Français.