Le contenu des programmes, un défi pour les syndicats. Connexion Jean Danis|Michel Stringer 7 octobre 2014 Société / ÉducationLe contenu des programmes, un défi pour les syndicats Photo : Tulane Public Relations CC Octobre 2012.
Les syndicats craignent un retour en arrière. Mutinerie à la Fédération autonome de l'enseignement. «Nous ne pouvons garder le silence alors que notre syndicat prend une position qui n'est peut-être pas celle qui reflète la base», ont-ils écrit.
La lettre est une initiative de Tania Longpré, ex-candidate péquiste dans Viau, et d'Yves Martineau, l'un de ses collègues. La FAE, qui représente 32 000 enseignants, surtout concentrés dans la grande région de Montréal et en Outaouais, a pris position contre la Charte des valeurs après un vote serré tenu en juin dernier - 51% des délégués au congrès souhaitaient voir le syndicat défendre le «droit acquis» des fonctionnaires à porter des symboles religieux, alors que 49 % s'y opposaient. «C'est avec ce faible résultat que la FAE se permet de se prononcer contre la Charte», dénoncent les signataires de la lettre. En entrevue téléphonique, Tania Longpré a assuré que la lettre ne faisait que critiquer la façon dont la position a été adoptée. Elle a ajouté que, pour sa part, elle appuyait la Charte des valeurs. Les syndicats furieux de la fermeture de Gentilly-2.
Le reportage de Pierre Marceau Les syndicats d'Hydro-Québec dénoncent la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2 à Bécancour.
Le SCFP Québec et les représentants des syndicats des travailleurs d'Hydro-Québec avaient convoqué les médias à ce sujet vendredi matin. Les représentants syndicaux se disent surpris que la première ministre Pauline Marois décide de mettre la clé sous la porte seulement 24 h après la formation du nouveau Conseil des ministres. Les syndicats auraient d'abord souhaité la tenue d'une consultation publique; ils réclament maintenant une commission parlementaire dans le dossier du nucléaire au Québec. « En campagne électorale, Pauline Marois avait promis une consultation avec les syndicats et avec l'ensemble des acteurs économiques de la région avant d'arrêter sa décision. Les employés syndiqués affirment aussi qu'une fermeture de Gentilly-2 serait précipitée.
Le nucléaire au Canada Au moins 800 personnes travaillent à Gentilly-2. L'Ontario retire le droit de grève aux enseignants. Les deux plus importants syndicats, qui regroupent des enseignants du primaire et du secondaire, ont demandé à leurs membres d'exercer des moyens de pression pour dénoncer cette loi, qualifiée de draconienne.
Les syndicats, furieux contre Legault. La FTQ et la CSN condamnent les propos de François Legault qui propose de leur verser des «peanuts» en compensations pour les pertes de cotisations si la CAQ abolit 7000 postes dans la fonction publique.
«Ça serait des peanuts par rapport aux économies qu'on va faire», a dit M. Legault en entrevue au Soleil. La déclaration du chef de la CAQ a mis le feu aux poudres dans les officines syndicales. «Incroyable!» A rétorqué le président de la FTQ, au bout du fil, encore incrédule devant de tels propos. Www.csn.qc.ca - Communiqué de presse. La CSN tient à rappeler à monsieur Legault que le syndicalisme que la CSN pratique n'a pas comme objectif d'amasser des cotisations syndicales !
Les cotisations que versent les travailleuses et les travailleurs à la CSN servent à œuvrer à l'amélioration de leurs conditions de travail et faire progresser la société dans laquelle ils vivent. « Jamais la CSN ne cautionnera des abolitions de postes qui diminueront les services publics en échange d'une compensation pour la perte de cotisations syndicales ! François Legault propose aujourd'hui aux organisations syndicales de compenser une perte de cotisations syndicales que les organisations subiraient à la suite de l'abolition éventuelle des milliers de postes qu'il compte faire dans les services publics. M. Legault sur les cotisations : les syndicats s'indignent. Michel Arsenault Photo : PC/Jacques Boissinot Les grandes centrales syndicales dénoncent vigoureusement les déclarations du chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) au sujet d'éventuels dédommagements aux syndicats pour les pertes d'emplois qui accompagneraient l'avènement éventuel d'un gouvernement caquiste.
François Legault, vendredi, s'est dit prêt à négocier avec les syndicats pour atténuer l'impact des changements qu'il propose s'il prend les commandes du pouvoir le 4 septembre prochain. Sans chiffrer ses dires, il indique qu'il pourrait « compenser » financièrement les organisations syndicales pour les pertes de cotisations qu'elles subiraient avec son plan prévoyant l'abolition de 7000 postes dans la fonction publique et chez Hydro-Québec. « « Si on met tous les oeufs dans le panier du patronat, c'est clair qu'il va y avoir énormément d'insatisfaction, et, avec le temps, cela pourrait engendrer la violence. » » — Michel Arsenault.
Des professeurs de l'UQO dénoncent leur syndicat. La journaliste Geneviève Côté a rencontré des professeurs de l'UQO Des professeurs de l'Université du Québec en Outaouais (UQO) dénoncent la position de leur syndicat dans le conflit étudiant.
Selon eux, les représentants du syndicat manquent d'objectivité et s'inquiètent à l'idée d'une rentrée mouvementée. Ces professeurs disent que leur syndicat n'aurait pas dû réserver un amphithéâtre pour y accueillir les représentants de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), jeudi prochain. Saïd Boukendour, professeur à l'UQO, n'est pas d'accord avec l'exécutif de son syndicat. Des pubs de la CSN contre la loi 78. La CSN lance une campagne de publicité contre la loi spéciale qui encadre les manifestations et y dénonce, du même souffle, plusieurs autres actions du gouvernement Charest.
Dans ces messages publicitaires, auxquels La Presse canadienne a pu avoir accès, on entend d’abord des voix murmurer les termes « collusion », « financement occulte », « places en garderie », « droits de scolarité », « gaz de schiste », « Plan Nord ». Puis une voix de femme souligne qu’« il aura fallu au gouvernement Charest plus de deux ans pour dire oui à une commission d’enquête » sur l’industrie de la construction, « mais moins de 24 heures pour adopter une loi spéciale qui porte atteinte aux libertés civiles et qui menace notre démocratie ».
Le message radio se conclut par « le Québec mérite mieux ». La Confédération des syndicats nationaux veut profiter du temps qu’il lui reste avant le déclenchement possible de la campagne électorale, le 1er août, pour diffuser son message d’insatisfaction. M. FTQ: guerre de clochers sur carré rouge. Au plus fort du «printemps érable», le président de la centrale, Michel Arsenault, a pris la plume pour demander à ses confrères de le consulter avant de participer à des manifestations au Québec.
Il prévient dans cette lettre que les associations étudiantes sont «épuisées» et «inquiètes». M. Arsenault a écrit au président du Congrès du travail du Canada (CTC), Ken Georgetti, après avoir été informé que des membres de ce syndicat allaient prendre part à des activités pour appuyer la cause étudiante. «Nous apprécions cet élan de solidarité, mais nous sommes estomaqués, c'est le moins qu'on puisse dire, que ces personnes n'aient pas communiqué avec la FTQ pour avoir une meilleure compréhension de la situation et savoir comment ils peuvent se rendre utiles», écrit-il.
La révision du calendrier des cégeps pourrait coûter cher. Une loi de «mononcles impuissants» contre une génération, clament les syndicats. Les présidents de la CSN, de la FTQ et de la CSQ estiment que ce projet de loi est le pire qu'ils aient vu de leur vie.
> En graphique: le projet de loi 78 en quatre points > En direct: les débats à l'Assemblée nationale > En savoir plus: le projet de loi 178 (PDF) FNEEQ-CSN. Face aux violents incidents survenus ce matin au Collège Lionel-Groulx, la FNEEQ-CSN demande instamment aux directions de collège de faire tout en leur possible pour gérer avec discernement les situations de tension crées par les injonctions qui imposent le retour en classe de certains étudiants. Les directions de collège ont l'obligation de s'assurer que des conditions normales d'enseignement soient réunies, dans le cadre d'une reprise des cours. Les démonstrations de force et la présence policière, qui instaurent un climat de peur aux abords des établissements d'enseignement, semblent manifestement aller à l'encontre de telles conditions. « Les scènes auxquelles nous avons assisté ce matin ont bouleversé tout le monde, et en premier lieu les enseignantes et les enseignants concernés.
La CSQ et la CSN n'ont pas vu venir la démission de Beauchamp. Joint lundi, M. Parent n'a pas caché sa «très, très grande surprise» devant ce nouveau coup de théâtre marquant un affrontement qui semble ne jamais vouloir se terminer entre le gouvernement Charest et un mouvement étudiant comptant le tiers de tous les inscrits dans les cégeps et universités. Réjean Parent était un des trois leaders syndicaux - avec M. Roy - qui ont accepté de participer, il y a 10 jours, à des discussions entre ministres libéraux et porte-parole des grévistes étudiants. Les syndicats demandent un moratoire. Selon Réjean Parent, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Québec porte une grande partie de la responsabilité pour l'échec cuisant du plan de sortie de crise négocié la fin de semaine dernière à Québec.
Il pointe notamment du doigt des déclarations «incendiaires» de Jean Charest et de Line Beauchamp. Mais l'heure n'est plus aux accusations, dit-il. La paix sociale a mauvaise mine au Québec et la situation ne semble pas sur le point de se régler sans un coup de barre important. «Dans le contexte actuel, après l'avortement de la semaine dernière, avec la méfiance qui s'est installée, on croit difficilement réconciliables les parties», a-t-il expliqué samedi en entrevue téléphonique avec La Presse. La nuit des longues négos: trois acteurs racontent. Samedi, 5h30 du matin, Martine Desjardins regarde par la fenêtre du 16e étage. Le soleil se lève, la vue sur le fleuve est magnifique. Les syndicats condamnent Charest pour propos incendiaires. Au moment où les votes pour rejeter l'offre se multiplient et que les leaders étudiants exigent qu'elle soit réécrite, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) affirment que le gouvernement, Jean Charest en tête, doit assumer la responsabilité pour le cul-de-sac.
Les trois syndicats étaient des pourparlers, dans la nuit de vendredi à samedi, quand les bases d'une sortie de crise ont été convenues. Leur rôle se limitait à «faciliter» les échanges. Louis Roy, le président de la CSN, s'est dit stupéfait que certains éléments ne se soient pas retrouvés dans l'accord qui a été finalisé et ratifié au bout de 22 heures de tractations. Ses collègues ne s'en offusquent pas. «Est-ce que ça reflète tout le contenu des discussions?» Pour le président de la FTQ, Michel Arseneault, «une entente de principe, ça représente les grandes lignes d'une discussion. Conseil provisoire. Les syndicats discutent du calendrier scolaire. Selon le président et directeur général de la Fédération des cégeps, Jean Beauchesne, si les assemblées générales étudiantes se font rapidement et si les étudiants acceptent l'entente, les calendriers des établissements collégiaux pourront être réorganisés pour que les cours se terminent au plus tard le 30 juin.
Mais cet exercice ne se fera pas sans concession. Il demandera des «sauts périlleux», comme l'a dit M. Trois centrales syndicales appuient financièrement les étudiants. Les centrales doivent d'ailleurs participer aujourd'hui à une manifestation avec les étudiants devant le bureau de Jean Charest à Montréal. Selon Louis Roy, président de la CSN, sa centrale a contribué pour plus de 35 000$, «des fonds votés par le bureau confédéral». La CSN et la CSQ appuient les revendications étudiantes. Des dirigeants des deux centrales se sont présentés aux côtés du président de la Fédération étudiante collégiale du Québec, Léo Bureau-Blouin, au Collège de Rosemont, à Montréal, pour appuyer la cause. «La lutte des étudiants, c'est la lutte de tous les citoyens du Québec», a résumé le président de la Centrale des syndicats du Québec, Réjean Parent.
Même si la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, a invité les enseignants à dispenser leurs cours, puisque ce ne sont pas tous les étudiants qui les boycottent, le dirigeant syndical, lui, a livré un tout autre message à ses membres. UNSA Education. SUD Éducation. Syndicat national des enseignements de 2d degré (SNES )