Jérusalem. Donald Trump rompt avec cinquante ans de politique américaine. Donald Trump, le prince du chaos, a de nouveau frappé.
Il a annoncé, mercredi 6 décembre, la reconnaissance officielle par les États-Unis de Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël, ce à quoi de nombreux candidats présidents américains s’étaient également engagés avant lui lorsqu’ils étaient en campagne électorale, mais avaient omis de mettre en œuvre une fois élus, tous conscients qu’une telle décision irait à l’encontre du droit international et risquait aussi d’enflammer les passions sur le terrain. Trump a également donné l’ordre à ses services de préparer pour un futur non précisé le déménagement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Ce déménagement viendra avaliser une prise de position politique sans précédent, en rupture avec plus d’un demi-siècle de diplomatie américaine.
Un étrange "plan de paix" saoudien Dans son édition du 3 décembre, le New York Times a confirmé les contours d’un « plan de paix » américano-saoudien. Fortes pressions sur Mahmoud Abbas. Quatre régions, quatre autorités en Syrie. Avant l’insurrection, la Syrie pouvait être divisée en deux régions.
L’ouest du pays, qui comprend l’axe Damas-Alep et inclut les principales grandes villes de la zone côtière, constituait la partie la plus développée tandis que le sud (les provinces de Deraa, berceau de la révolte, Quneitra et Soueida) et l’est (Deir ez-Zor, Hassaké et Rakka) étaient plus démunies, selon les indicateurs socio-économiques. Il y avait cependant des exceptions à ce tableau. Ainsi, la province d’Idlib comptait parmi les plus pauvres. À majorité rurale, elle avait été détachée d’Alep en 1958 afin d’affaiblir la métropole du nord et deuxième ville du pays. De même, les niveaux de développement économique et social dans la campagne autour d’Alep étaient faibles. Hôpital bombardé en Syrie : MSF veut une enquête indépendante. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Hélène Sallon Face à « la guerre de propagande » qui fait rage autour du bombardement de l’hôpital soutenu par Médecins sans frontières (MSF) à Maraat Al-Nouman, dans le nord de la Syrie, qui a fait 25 morts, l’ONG appelle, jeudi 18 février, à une enquête indépendante. « Il y a un concours de mauvaise foi sur le dos de MSF.
On appelle donc les Etats, si ils sont de bonne foi, à confier cette affaire à la Commission internationale humanitaire d’établissement des faits. Comprendre les guerres au Proche et Moyen-Orient : explications et chronologie. Explications du conflit israélo-palestinien, et israélo-arabe, à connaitre par coeur pour le programme d'histoire pour Sciences Po :
Les espoirs des Palestiniens dans la relance du processus de paix par la France. Le président palestinien Mahmoud Abbas est en visite en France et sera reçu ce vendredi 15 avril en fin d'après-midi par François Hollande.
Les présidents français et palestinien s'entretiendront de la situation au Proche-Orient. Mais le chef de l'Etat français devrait surtout préciser le calendrier de l'initiative française. Lancée par Laurent Fabius à l'époque où il était ministre des Affaires étrangères, la série de discussions pourrait débuter très prochainement. Les clés du Moyen-Orient. Entre ennui et extase, l'Occident face au monde arabe. Pour ceux qui n’en font pas partie, le Proche-Orient se réduit souvent à un objet intellectuel — un endroit sur la carte où projeter peurs, fantasmes et intérêts.
Mais pour beaucoup d’autres hommes et femmes, c’est leur maison. Politique Internationale - La Revue. « La patrie appartient à ceux qui la défendent », déclare Bachar al-Assad en juillet 2015, justifiant ainsi la dépendance croissante de son régime vis-à-vis de l'Iran, et préparant probablement ses partisans à une intervention russe qui n'avait pas encore démarré.
Le président syrien aurait pu tenir les mêmes propos s'agissant de la réalité du pouvoir à Damas. Oslo : retour sur un échec. L’histoire aura retenu une image officielle.
Celle d’une poignée de mains, sur les pelouses de la Maison Blanche à Washington, entre Yasser Arafat, président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), et Yitzhak Rabin, premier ministre israélien, sous le regard du président américain Bill Clinton. Le 13 septembre 1993, la Déclaration de principes sur des arrangements intérimaires d’autonomie des territoires palestiniens, négociée à Oslo puis parrainée par les États-Unis, ouvre la voie à une négociation entre représentants palestiniens et israéliens censée conduire à la paix entre les deux peuples et à la coexistence pacifique entre leurs États indépendants. Pourquoi « l'intifada des couteaux » continue.
On a pu croire un moment, en décembre-janvier, que l’« intifada des couteaux » — qui désigne les attaques commises par de jeunes Palestiniens avec des outils coupants contre des soldats, des colons et parfois des civils israéliens à l’intérieur même d’Israël —, lancée le 1er octobre 2015 par l’assassinat d’un couple de résidents de la colonie religieuse de Neria, s’essoufflait et déclinait.
On constate qu’il n’en est rien. Vendredi 19 février, deux membres de la police des frontières étaient attaqués au couteau à la porte de Damas, une des principales entrées de la Vieille Ville de Jérusalem, et légèrement blessés par un Palestinien de vingt ans du village de Kfar Aqab, situé à l’intérieur des limites municipales de la ville. Comme dans la grande majorité des cas, l’assaillant était abattu aussitôt par les forces israéliennes. Le testament d'Obama. C’est un texte rare que publie le mensuel The Atlantic dans sa dernière livraison (datée d’avril).
Intitulé « La doctrine Obama », l’article, d’une longueur inhabituelle même pour les mensuels américains, est le résultat de dizaines de rencontres de son auteur, le journaliste Jeffrey Goldberg, avec le président américain ainsi que nombre de ses proches à la Maison Blanche et avec des dirigeants étrangers, aboutissant à un portrait du personnage et à une forme de confession. Barack Obama livre sa vision des choses sur la plupart des sujets chauds de politique internationale. Mots d’islam. Du soulèvement populaire au conflit international, cinq ans de guerre en Syrie. Les Frères musulmans.