« Aujourd’hui, en France, même le diplôme universitaire le plus élevé est un passeport vers la précarité » Dans une tribune au « Monde », un collectif regroupant deux cents titulaires du plus haut diplôme français dénonce la précarité à laquelle ils sont voués, faute de postes dans le secteur public, mais aussi dans le privé. « Si vous vouliez trouver du travail, c’est un BTS qu’il fallait faire, pas une thèse. » Cette phrase a été adressée à l’un d’entre nous par sa conseillère Pôle emploi : elle figure parmi les témoignages collectés sur le site Doc en stock, destiné à rendre visible la précarité subie par des milliers de titulaires d’un doctorat privés d’emploi stable.
Selon le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Cereq), le taux de chômage des docteur.e.s avoisine aujourd’hui 10 %. C’est trois fois plus qu’en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, qui forment pourtant davantage de docteur.e.s que la France. Si l’enseignement supérieur et la recherche demeurent la « voie royale » aux yeux de beaucoup de docteur.e.s, elle ressemble à un parcours du combattant. Les débuts de carrière des docteurs : une forte différenciation des trajectoires professionnelles / actualites. Cette étude est également publiée dans la collection Note d’information du MENESR-SIES, n°17-06. La question du devenir professionnel des docteurs est au cœur des réformes récentes de la formation doctorale. Le nouvel arrêté, publié le 25 mai 2016, met l’accent sur la qualité de cette formation, afin de mieux valoriser le doctorat dans tous les secteurs d’activité – public ou privé, recherche ou hors recherche – au niveau national comme international.
Il intègre des bonnes pratiques mises en place depuis plusieurs années par différents acteurs nationaux, en matière d’encadrement, de qualité de la recherche et de préparation à la poursuite de carrière. Les données disponibles sur le devenir professionnel des docteurs montrent qu’ils connaissent une transition des études vers l’emploi souvent qualifiée de difficile, plus longue que pour les autres diplômés de l’enseignement supérieur. Une stabilisation progressive dans l’emploi Chiffre clé Huit trajectoires professionnelles L'enquête. Après un doctorat, une insertion professionnelle difficile mais finalement « très bonne » Si les cinq années suivant le diplôme sont marquées par des contrats courts et un taux de chômage de 14 %, sur le long terme, les docteurs se distinguent par un taux d’emploi et des salaires élevés. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Camille Stromboni C’est le plus haut diplôme que délivre l’enseignement supérieur français et pourtant… l’entrée sur le marché du travail après un doctorat n’a toujours rien d’évident, d’après la note publiée le 14 février par le ministère de l’éducation nationale.
Celle-ci dessine la situation des titulaires d’un doctorat, soit 200 000 personnes en France parmi les 25-64 ans, en s’appuyant sur des enquêtes « Emploi » menées sur la période 2010-2015. Une entrée sur le marché du travail marquée par la précarité Le tableau ne manque pas d’être peu engageant en début de carrière. « Les principales difficultés d’insertion des docteurs résident dans l’accès à un contrat stable », relève la note ministérielle. Une situation globalement « très bonne » sur le long terme. Seulement 38 % des thèses en sciences humaines et sociales sont rémunérées.
Le nombre de doctorants en SHS + a diminué entre 2011 et 2015, tandis qu’il demeure stable dans les autres disciplines, où 92 % des thèses sont financées par un contrat de recherche. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien de Tricornot Le nombre de « thésards » en sciences humaines et sociales a diminué entre 2011 et 2015, et ceux-ci sont désormais moins nombreux que les doctorants des autres disciplines : c’est ce que révèlent les indicateurs publiés par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, mardi 29 novembre.
Une situation nouvelle, alors que les sciences humaines et sociales, au sens large (SHS +, dans les statistiques du ministère), continuent d’attirer la majorité des étudiants de l’université : 60 % sont en effet inscrits en humanités (lettres, langues, art, philosophie, histoire, etc.), en sciences sociales (sociologie, démographie, ethnologie, anthropologie, etc.) ou en sciences juridiques, économiques et politiques. There’s an awful cost to getting a PhD that no one talks about — Quartz. Sydney, Australia Pauline Hanson, a senator Down Under, wants to make Australia great again. Like Donald Trump in the US, she doesn’t mind sounding politically incorrect while stoking fears about immigration. “We are in danger of being swamped by Muslims who bear a culture and ideology that is incompatible with our own,” she warned last September in her “maiden speech” to fellow lawmakers, which came a few months after winning enough votes to represent the state of Queensland.
She called for a “moratorium” on Muslim migration into Australia. But unlike Trump, Hanson isn’t new to the political arena. Two decades earlier, she delivered a similar talk after winning office the first time around. Then, she warned about not Muslims but Asians, while also complaining about multiculturalism, reverse racism, foreign aid, and welfare for Aboriginal people. “She’s doing today what she did in the 1990s,” says Duncan McDonnell, a professor at Griffith University. “Please explain” Morris isn’t alone. Doctorat et PhD, des valeurs sûres à l’international. Très prisés aux Etats-Unis, les titulaires d’un doctorat séduisent de plus en plus les entreprises françaises pour leur expertise. A l’occasion de leur premier colloque à l’étranger, les thésards français sont souvent étonnés.
Là-bas, leur « PhD », l’appellation anglo-saxonne du doctorat, est un signe d’excellence, y compris sur le marché du travail. Ici, leur « doctorat » peine à rivaliser avec les bac + 5. Malgré trois ans d’études supplémentaires minimums, le taux de chômage des docteurs est bien plus élevé en France que celui des ingénieurs. Voilà peut-être une des raisons du manque d’engouement des étudiants pour la thèse française : entre les années universitaires 2008-2009 et 2014-2015, le taux de poursuite en thèse après un master 2 est même tombé de 7 % à 4 %, selon le dernier rapport sur l’état de l’emploi scientifique en France. PhD à l’américaine A l’Essec, ce programme, créé en 2006, n’attirait au départ qu’une dizaine d’étudiants. Plate-forme DocPro. Work organization and mental health problems in PhD students. Highlights One in two PhD students experiences psychological distress; one in three is at risk of a common psychiatric disorder.
The prevalence of mental health problems is higher in PhD students than in the highly educated general population, highly educated employees and higher education students. Work and organizational context are significant predictors of PhD students’ mental health. Abstract Research policy observers are increasingly concerned about the potential impact of current academic working conditions on mental health, particularly in PhD students. Keywords Mental health; GHQ-12; Work organization; Psychosocial working conditions; PhD students Choose an option to locate/access this article:
Germany's oldest student, 102, gets PhD denied by Nazis. A 102-year-old German woman has become the world's oldest person to be awarded a doctorate on Tuesday, almost 80 years after the Nazis prevented her from sitting her final exam. Ingeborg Rapoport (then Syllm) finished her medical studies in 1937 and wrote her doctoral thesis on diphtheria - a serious problem in Germany at the time. But because of Nazi oppression she has had to wait almost eight decades before being awarded her PhD.
Her mother was a Jewish pianist. So, under Adolf Hitler's anti-Semitic race laws, Ingeborg was refused entry to the final oral exam. She had written confirmation from Hamburg University that she would have received her doctorate "if the applicable laws did not prohibit Ms Syllm's admission to the doctoral exam due to her ancestry". 'For the victims' Now the university has set right that wrong. Image copyright Universitätsklinikum Hamburg-Eppendorf "It was about the principle," she said.
"The university wanted to correct an injustice. A life in medicine. This 90-year-old man earned a Ph.D and proved you are never too old to learn : How I made it. Ninety-year-old Paul Siromoni from Chennai recently earned his PhD and proved that no-one is ever too old to go back to school. Siromoni started working on his thesis after his retirement and was awarded his doctorate after a three-year period, last week. The topic of his research was 'God's call to the church to join in transforming the world into a kingdom of love'. Siromoni mentions he had a lot of time to complete his theses after his retirement. He had to write six papers, attend several seminars and give three long exams. Convocation day Who is Dr Paul Siromoni? Dr Paul Siromoni was initially the General Secretary of the YMCA and later joined St.
We view people according to their professions: This is a problem He catered to the productivity and process industry which made him realise that people are generally known by their role. Establishing Indian Society for Applied Behavioural Science (ISABS) Dr Siromoni saw that a large number of people were suffering from stress and depression.