Enseigner confinés : "Tout était sous-dimensionné" - Par La rédaction. "un navigateur, ils ne savent pas ce que c'est" On commence l'émission avec un court-métrage de 2012, pourtant étrangement d'actualité.
As It Used To Be, de Clément Gonzalez, montre un futur dystopique dans lesquel un professeur d'université fait son cours à distance, avant d'être perturbé par une élève, venue suivre son cours "en présentiel". Une perspective qui fait "vraiment peur" aux enseignants, selon Laélia Véron. Laélia Véron et Rachid Zerrouki nous racontent leur expérience du confinement. Pour Rachid Zerrouki, le confinement s'est "très mal passé". On regarde des supports de cours utilisés en classe, puis les outils utilisés par Laélia Véron. Selon Marie-Christine Levet, il est "aberrant" que des enseignants aient dû utiliser "des outils de gamers" pour échanger simplement avec leurs élèves. L'État "investit autant en photocopies qu'en numérique éducatif" Moins de profs et plus d'élèves ?
Comment les petits Français sont devenus nuls en maths. 24e, sur 72 !
Voici la place obtenue par les élèves français de 15 ans au dernier classement PISA, en décembre 2016. Pas si nul ? Score obtenu : même pas la moyenne, avec 493 points sur 1000 ! Une note qui recule même de quatre points par rapports au classement précédent. Pour mettre un terme à cette tendance inquiétante de la dégradation du niveau des élèves français en mathématiques, le gouvernement d'Edouard Philippe a commandé un rapport au député et mathématicien Cédric Villani, ainsi qu'à l'inspecteur général de l'Education nationale Charles Torossian. Pourtant, de 1880 jusqu'à l'entre-deux-guerres, l'enseignement français des mathématiques était d'une qualité exceptionnelle. De 1881 à 1968 : suite aux Lois Ferry, un enseignement d'excellence en calcul Pour appréhender les raisons de la chute de niveau, il faut remonter au temps où l'enseignement des maths en France atteignait l'excellence.
C’est l’époque où opéraient tous les gens ayant bénéficié de cet enseignement. Questions de classe(s) Dans sa nouvelle chronique Nestor Roméro réagit au "retour de la dictée" et corrige la copie du Ministre de l’éducation avec un zéro pointé pour hors sujet.
Vous pouvez également lire et consulter sa réaction sur le blog de Médiapart 20 déc. 2017 Par Nestor Romero Blog : Nestor Romero Ils nous préparent une école de malheur : b.a. -ba dictée quotidienne, récitations systématiques, morale tous les matins, uniforme, Marseillaise, pourquoi pas le salut aux couleurs tant qu’on y est ?
, et tout ça avec le soutien de Chevènement, c’est dire si nous sommes en pleine modernité. Bien sûr, la formule est provocatrice. « Fais ce qu’il te plaît ! Mais trêve d’idéalisme, trêve d’idéologie comme disent les « instructeurs », ceux qui ne se lassent pas de vitupérer les « pédagogistes » au nom du pragmatisme, comme si le pragmatisme n’était pas une idéologie ! « A ceux qui veulent apprendre nuit le plus souvent l’autorité de ceux qui enseignent ». ou encore : Sa vie ! Ce qui fut fait. Questions de classe(s) “Disrupter l’éducation”, prétention, irréalisme ou danger?
Changer le système éducatif ou le remplacer par des prestataires privés?
Croyez-vous vraiment en la disruption de l’éducation? Si on arrivait à disrupter les grands équilibres d’une société dans le bon sens, et rapidement, ça se saurait. Non pas que je me montre un tantinet pessimiste, mais je crois qu’on aurait besoin de parler vrai pour commencer à s’attaquer aux problèmes dans leur globalité, leur réalité, et notamment en matière d’éducation. La disruption, inventée et déposée en tant que marque par TBWA (groupe de communication mondial basé à New-York) en 1992, se vide de son sens progressivement, tant le langage marketing des sociétés privées ne cesse d’en faire référence quand il aborde le thème de l’innovation. Mais qu’est-ce que l’innovation disruptive en fait?
Questions de classe(s) « L’école du peuple sera l’œuvre des éducateurs du peuple », Célestin Freinet.
Véronique Decker, directrice d’école à Bobigny, reprend la plume et livre 64 billets inspirés par son quotidien d’enseignante et de cadre de l’Éducation nationale engagée au service de ses élèves de la cité Karl-Marx. Il y est question d’apprentissages lents, d’éveil au monde, de pédagogie Freinet, de fraternité, d’amour et d’empathie, mais aussi d’injustice et de casse de l’école, des quartiers populaires et des solidarités. Celle qui entame ses dernières années d’exercice livre un regard rétrospectif tantôt sombre parfois cocasse, mais résolument combatif. L’auteure Véronique Decker vit et travaille à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Creative Reaction Lab. Etalab veut remettre à plat, au grand jour, le système Admission post-bac - Acteurs publics. Ecole en seine saint denis g.