Leonhard Euler. Portrait par Johann Georg Brucker (1756) Signature Leonhard Euler ( audio), né le 15 avril 1707 à Bâle (Suisse) et mort à 76 ans le 7 septembre 1783 (18 septembre 1783 dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg (Empire russe)[1], est un mathématicien et physicien suisse, qui passa la plus grande partie de sa vie dans l'Empire russe et en Allemagne.
Il était notamment membre de l'Académie royale des sciences de Prusse à Berlin. Euler est considéré comme un éminent mathématicien du XVIIIe siècle et l'un des plus grands et des plus prolifiques de tous les temps. Biographie[modifier | modifier le code] Premières années[modifier | modifier le code] Leonhard Euler naît le 15 avril 1707 à Bâle[1], il est le fils de Paul Euler (1670-1745), modeste pasteur des Églises réformées de Suisse, affecté provisoirement à la paroisse Saint-Jacques au cœur de la cité bâloise et de Margaretha Brucker (1677-1761), fille de pasteur. Évariste Galois. Signature Évariste Galois est un mathématicien français, né le 25 octobre 1811 à Bourg-Égalité (aujourd’hui Bourg-la-Reine) et mort le 31 mai 1832 à Paris.
Républicain radical, il s'engage dans une société secrète, la Société des amis du peuple, à la suite des Trois Glorieuses. Ses démêlés avec les autorités, tant scientifiques que politiques, les zones d'ombre entourant sa mort prématurée, contrastant avec l'importance désormais reconnue de ses travaux, ont contribué à en faire l'incarnation du génie romantique malheureux et d'une jeunesse prometteuse et mal-aimée. Karl Weierstrass. Karl Theodor Wilhelm Weierstrass.
Karl Theodor Wilhelm Weierstrass, habituellement appelé Karl Weierstrass, orthographié Weierstraß en allemand, né le 31 octobre 1815 à Ostenfelde (Province de Westphalie), mort le 19 février 1897 à Berlin, est un mathématicien allemand, lauréat de la médaille Copley en 1895. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Karl Theodor Wilhelm Weierstrass naît au sein d'une famille catholique de Westphalie. Il est le premier enfant de Theodora Vonderforst et Wilhelm Weierstrass, inspecteur des impôts, un homme cultivé, qui a des connaissances en chimie et en physique et parle le français à la perfection[n 1].
Études supérieures[modifier | modifier le code] C'est ainsi que, par ses propres moyens, il atteint à Paderborn un niveau inattendu de compétence en mathématiques, donne même des cours à son frère Peter et commence à travailler, à quinze ans, comme aide-comptable pour un négociant. Sous forme symbolique : Augustin Louis Cauchy. Cauchy photographié peu avant sa mort.
Signature Catholique fervent, il est le fondateur de nombreuses œuvres charitables, dont l’Œuvre des Écoles d’Orient. Royaliste légitimiste, il s’exile volontairement lors de l'avènement de Louis-Philippe, après les Trois Glorieuses. Ses positions politiques et religieuses lui valurent nombre d’oppositions. Son œuvre a fortement influencé le développement des mathématiques au XIXe siècle, mais le fait qu'il publie ses résultats dès leur découverte sans y appliquer toute la rigueur souhaitée[1] et la négligence dont il fait preuve concernant les travaux d'Évariste Galois et de Niels Abel entachent son prestige. Nicolas Bourbaki. Association des collaborateurs de Nicolas Bourbaki Nicolas Bourbaki est un mathématicien imaginaire, sous le nom duquel un groupe de mathématiciens francophones, formé en 1935 à Besse (aujourd'hui Besse-et-Saint-Anastaise) en Auvergne sous l'impulsion d'André Weil, a commencé à écrire et à éditer des textes mathématiques à la fin des années 1930.
L'objectif premier était la rédaction d'un traité d'analyse. Le groupe s'est constitué en association, l'Association des Collaborateurs de Nicolas Bourbaki[1], le 30 août 1952. Sa composition a évolué avec un renouvellement constant de générations. L'activité du groupe a cependant dépassé la seule rédaction d'ouvrages, par exemple avec l'organisation des séminaires Bourbaki.
Explications sur la biographie (imaginaire)[modifier | modifier le code] Plaque commémorative de la naissance de Nicolas Bourbaki à Besse en juillet 1935. Alexandre Grothendieck.