Google répercute sur ses clients français la taxe sur le numérique. Taxé, Google taxe ses clients… L’entreprise américaine a envoyé, mercredi 3 mars, un e-mail à ses clients français pour leur annoncer que les prix de ses publicités augmenteront de 2 % à partir du 1er mai.
La justification ? Google répercute en aval la taxe sur le numérique de 3 % du chiffre d’affaires votée par Paris en 2019 pour compenser le faible montant d’impôts payé en France par les grandes plates-formes en ligne. Le groupe a envoyé un message similaire à ses clients en Espagne. « Nous sommes très surpris de cette décision et nous la regrettons, réagit Jean-Luc Chetrit, directeur général de l’Union des marques, l’association des annonceurs français. Google est une plate-forme dominante, qui a fait de larges bénéfices en 2020 [40 milliards de dollars, soit environ 33 milliards d’euros] mais qui répercute sur ses clients une taxe votée au nom de l’équité. Cette extension imagine un Internet sans les géants du web. Accueil » Sur le web » Cette extension imagine un Internet sans les géants du web À tous ceux qui se sont déjà demandé à quoi ressemblerait le web sans Google, Amazon, Microsoft ou Facebook, cette extension a la réponse.
À quoi ressemblerait le web sans Google, Amazon, Facebook ou Microsoft ? A priori, à pas grand-chose. Pour en avoir le cœur net, Big Tech Detective a imaginé une extension pour navigateur, capable de bloquer toutes les pages utilisant des adresses IP appartenant aux géants de la tech. L’occasion de s’interroger sur la position largement monopolistique du Big Four, et de constater qu’un internet sans eux est aujourd’hui devenu quasiment impossible. Après seulement quelques heures de (tentatives) de navigation sous Big Tech Detective, le constat est sans appel. Taxe GAFA : comme la France, ces pays asiatiques taxent déjà les géants de la Tech. Cette fois c’est sûr, la France taxera les géants du numérique en décembre. Bruno Le Maire l’avait annoncé le mois dernier et c’est désormais confirmé ; les géants du numérique seront bien taxés en France à partir du mois de décembre.
Le ministère des Finances a pour cela envoyé des avis aux grandes entreprises technologiques qui seront concernées par cette mesure. Pour rappel, elle a été initiée en décembre 2018 et prévoit de prélever 3 % des revenus de ces compagnies qui sont réalisés en France. Taxe Gafa : Les États-Unis quittent la table des négociations, l’UE souhaite continuer. L’Union européenne a réaffirmé sa volonté de mettre en place la taxe Gafa après que les États-Unis aient quitté la table des négociations.
Pour mémoire 137 pays s’étaient réunis fin janvier sous l’égide de l’OCDE afin de conclure un accord sur une taxation numérique avant la fin 2020 pour les géants de l’internet comme Google, Amazon ou Facebook. Le but de cet accord est de permettre une taxation des bénéfices de ces entreprises en fonction du territoire où ils sont réalisés.
Outre-Atlantique, les représentants politiques ont souhaité arrêter les discussions. L’Union européenne veut maintenir le cap Le commissaire européen chargé de l’Économie Paolo Gentiloni a déclaré «regretter profondément la décision américaine». Il a également répété que la Commission irait tout de même de l’avant et seule si nécessaire sur ce dossier. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également déclaré qu’une réforme «urgente» du système fiscal des gafa était nécessaire. Un démantèlement des GAFA ? "La question doit se poser avec force", estime le patron de l'Arcep. Le président de l'Arcep, Sébastien Soriano, a fait part de sa sensibilité quant au démantèlement potentiel des GAFA, et propose même une seconde solution pour mettre fin à ces super-monopoles.
Beaucoup considèrent que les géants du numérique comme Google, Apple, Facebook et Amazon, lancés à pleine allure et pour certains en situation de monopole extrême, doivent être freinés avant qu'il ne soit trop tard, appelant à un « démantèlement » de ces géants. Invité de l'émission On n'arrête pas l'éco chez nos confrères de France Inter le 14 septembre, Sébastien Soriano, le président de l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) pense que la question mérite d'être posée. Il va même un peu plus loin. L'Arcep compte sur l'action de Margrethe Vestager « Je crois que la question du démantèlement devra faire partie des questions importantes que devra regarder Margrethe Vestager », a réagi Sébastien Soriano. L'effet pervers de la taxe Gafa : Amazon va faire payer ses vendeurs français. Il n'aura pas fallu longtemps à Amazon pour contourner la fameuse taxe "Gafa" (Google, Apple, Facebook, Amazon).
Définitivement adoptée le 11 juillet en France, cette taxe créée une imposition pour les grandes entreprises tech qui génèrent un chiffre d'affaires mondial de 750 millions d'euros et de 25 millions d'euros sur le territoire français. En réponse à la taxe Gafa, la filiale française de l'ogre du e-commerce a décidé d'augmenter ses tarifs à l'égard de ses vendeurs-tiers, ceux qui proposent des produits sur sa marketplace (ndlr : place de marché mettant en relation des commerçants tiers et des consommateurs). En France, plus de 10.000 PME et TPE utilisent Amazon pour vendre leurs produits, afin de toucher une nouvelle clientèle à l'heure de la révolution numérique et augmenter leur chiffre d'affaires.
Le groupe américain prélève une commission variable selon le type de produit vendu. Taxe Gafa : Trump hausse le ton envers la France. Le bras de fer est engagé !
Avec le vote final ce jeudi par le Sénat du Projet de loi portant création d'une taxe sur les services numériques, la France montre à la fois l'exemple et se met en danger. Faute d'accord européen, le gouvernement a décidé d'instaurer une taxe de 3 % sur les activités en France des grands groupes internationaux du secteur numérique. Surnommée « taxe GAFA », tant elle cible Google, Apple, Facebook et Amazon, cette taxe doit en fait toucher une trentaine de groupes américains et chinois, ainsi que le spécialiste français du ciblage publicitaire, Criteo, et doit rapporter 500 millions d'euros par an.
Une paille pour ces géants du numérique. « C'est une taxe destinée à sanctionner les entreprises américaines de manière disproportionnée », avait prévenu dès mercredi Robert Lighthizer, le représentant américain au Commerce, avant d'annoncer l'ouverture d'une enquête, à la demande du président Donald Trump. Google - Taxe GAFAM. Google, Apple, Netflix, Amazon, Facebook : combien d'impôts payent les GAFA ? La taxe GAFA pourrait rapporter 500 millions d'euros en 2019.