À ce titre, il participe, d'une certaine manière, à l'essor du Grand tour, voyage initiatique des jeunes élites à travers l'Europe. Durant trois siècles, ces échanges artistiques constituent un mouvement de formation sans égal, qui influe considérablement et durablement sur l'évolution du style, des influences, du goût. Ils permettent une réappropriation et une interprétation de l'Antiquité et de la Renaissance dans l'ensemble de l'Europe et favorisent des interactions entre les artistes qui trouvent dans les grands foyers de l'Italie non seulement des sources renouvelées d'inspiration mais aussi le moyen de survivre.
Le voyage en Italie révèle et documente également le mode de vie des artistes, soumis à la recherche de la reconnaissance et de moyens de subsistance, réunis par affinité sociale et/ou nationale, de manière informelle ou au sein de structures officielles, qui, à l'instar de l'académie de France à Rome fondée en 1666, institutionnalisent le séjour en Italie.
La question limitative interroge de ce fait, outre la nature et les conditions de la production artistique elle-même, la vie quotidienne des artistes, dans sa dimension sociale, culturelle, économique ou religieuse. À travers l'installation de certains en Italie et le retour des autres dans leurs pays d'origine, elle aborde par ailleurs l'évolution progressive de la place de l'artiste dans la société, dans sa relation à l'institution, au monde économique, au marché de l'art et au mécène, et l'élaboration d'une légitimité.
Bibliothèque nationale de France - Berlioz - La voix du romantisme. Un « Grand Tour » : le voyage de Labrouste en Italie. L'Italie des architectes. Du relevé à l'invention. Eugène Viollet-le-DucVue de Florence© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski Apprendre à voir Avant d'être architectes, Charles Garnier, Alfred Normand ou Eugène Viollet-le-Duc sont avant tout des artistes séduits par la beauté du pays qu'ils découvrent.
Comme les peintres qui souvent les accompagnent, les jeunes architectes sont fascinés par les paysages italiens, en particulier leurs couleurs et la lumière qui les baignent. Pour en rendre compte, ils utilisent aquarelle et lavis. Alfred-Nicolas NormandAtrium de la maison dite de Cornélia Rufo, Pompéi© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski De nombreuses peintures, souvent de taille réduite car faites sur le motif, montrent ainsi de quelle façon le séjour en Italie contribue à l'éveil de leur sensibilité picturale. Cette pratique n'est pas qu'un pur délassement de voyageur. Viva Roma ! — Liège. Roma !
2018-04-25T10:00:00+02:002018-08-26T18:00:00+02:00Quand Du 25/04/2018 10:00 au 26/08/2018 18:00 (Europe/Brussels / UTC200) ContactLa Boverie +32 (0) 4 238 55 01 www.laboverie.com/LocalisationLa BoverieCatégories d'évenementsExpositionAjouter au calendrieriCal Cette nouvelle exposition d’envergure internationale, en partenariat avec le musée du Louvre, nous emmène à Rome, qui s’offre à nous au travers des regards de peintres européens.
L’exposition nous emmène sur les traces des adeptes du « Grand Tour », ancêtres des touristes actuels, qui voyageaient afin de parfaire leur éducation, mais aussi artistes, amateurs et collectionneurs d'art. Après le succès de l’exposition inaugurale En plein air, voici une deuxième exposition inédite et d’envergure internationale, réalisée à nouveau en partenariat avec le musée du Louvre. Du XVIIe au XXe siècle, le « voyage à Rome » s’est imposé comme une source d’inspiration inépuisable, où domine la relation aux œuvres d’art de l’Antiquité. L'Académie de France à Rome : la villa Médicis. Contexte historique La Révolution fut une longue période de transition pour l’Académie de France à Rome.
Dix années séparent l’abandon de son siège historique du palais Mancini, suite à la rupture des relations entre la France et le Saint-Siège en janvier 1793, de son installation à la villa Médicis. Celle-ci n’a été possible qu’à la faveur de la pacification des États pontificaux, entérinée par la signature du Concordat le 15 juillet 1801. Le choix de cette nouvelle résidence s’est d’ailleurs imposé tardivement. L’État français a tour à tour envisagé d’acquérir le palais Farnèse, la Farnésine, et jeta en définitive son dévolu sur la villa Médicis faute d’avoir pu satisfaire ses premiers projets.
La fonction, les enjeux et le règlement de l’Académie de France à Rome restaurée restent fondamentalement les mêmes qu’à la fin de l’Ancien Régime. Analyse des images Interprétation Bibliographie Pour citer cet article. Histoire et patrimoine - Villa Médicis. La Villa Médicis s’élève sur la colline du Pincio, qui ne fait pas partie des sept collines de Rome, car elle est hors du pomoerium (enceinte sacrée) de la Rome antique.
Elle est à l’intérieur du périmètre des murs d’Aurélien construits entre 270 et 273 après J.C. Á l’emplacement de la Villa, Lucius Lucinius Lucullus (115 – 57 av. J.C.), général romain qui fut le favori de Sylla, fit installer ses jardins à la fin de la période républicaine. Entre 66 et 63 av. J.C., il fit construire une grande villa qui devait occuper l’ensemble du site, de la via Salaria Vetus à l’actuelle promenade du Pincio, au Nord.
Valerius Asiaticus, qui fût deux fois consul et le premier homme originaire de la Gaule Narbonnaise à être admis au Sénat, y fit construire pendant le règne de Claude un grand jardin en terrasse, avec un vaste nymphée semi-circulaire dominant l’actuel domaine de la Trinité-des-Monts. Les essentiels de la littérature. Voyage en Italie. Gallica Voyages en Italie. Agenda de l'INHA - [En ligne] Les vues d’Italie et d’Orient par les frères Piranèse. Trésors de Richelieu Conférence « Trésors de Richelieu » Peintre et dessinateur talentueux, Louis-François Cassas voyagea en Italie et en Orient à la fi n du XVIIIe siècle et en rapporta de nombreux croquis.
Rentré à Paris, il participa à la publication du Voyage pittoresque de la Syrie, de la Phoenicie, de la Palestine et la Basse-Aegypte, par La Porte du Theil, Legrand et Langlès en 1799 et du Voyage pittoresque de l’Istrie et de la Dalmatie par Lavallée en 1802. Une cinquantaine de ses dessins furent gravés et peints dans l’atelier de chalcographie des frères Piranèse pour constituer un ensemble de vues, dont la bibliothèque de l’Arsenal possède l’une des rares collections presque complètes.
Intervenants. Le Panthéon, Paris. La Place Saint-Pierre Pour concevoir le Panthéon, Soufflot a en tête des références multiples, issues de différentes périodes.
Son œuvre néoclassique, succédant au baroque des périodes précédentes, se nourrit des styles de l'Antiquité et de la Renaissance, mais ne néglige pas l'esprit et le savoir-faire de l'architecture gothique. L'art gothique L'architecture gothique du Moyen Âge, dont le XIXe siècle s'inspirera largement, commence à peine à être redécouverte au XVIIIe siècle. Voyages d'Artistes en Italie XVIIe - XIXe s. - [Histoire des arts dans l'académie de Lyon] Patrimoine muséal et éducation artistique en Italie autour de 1882. Décret du commissaire extraordinaire Carlo Boncompagni en date du 21 juin 1859, reproduit dans S.
N., Atti e documenti editi e inediti del Governo della Toscana. Parte prima, Florence, s. n., 1860, p. 244-245. Loi du 24 juin 1860, n° 4135. Décret du dictateur des Deux-Siciles Giuseppe Garibaldi en date du 12 septembre 1860, reproduit dans S. N., Atti del governo estratti dal Giornale Ufficiale di Napoli, n° 3, 1860 (13-17 septembre), p. 42.
Sociabilité et représentation : fêtes publiques et salons dans la Rome du XVIIIe siècle. Dossier Pedagogique Mendelssohn Italienne Orchestre Picardie Saison 19 20. Les formes du voyage - Le voyage des musiciens - Presses universitaires de Strasbourg. 1Le titre de cette réflexion s’inspire largement du film de Theo Angelopoulos Le Voyage des comédiens (O Thiassos, 1975).
Une troupe itinérante de théâtre parcourt la Grèce meurtrie par la Deuxième Guerre mondiale et la guerre civile. Jean-Jacques Huvé (1742-1808), architecte. Introduction L’architecte Jean-Jacques Huvé est peu connu du public car il n’a pas construit de grand édifice qui aurait fait passer son nom à la postérité.
Huvé est pourtant l’un des architectes les plus intéressants de la fin du xviiie siècle. Outre une carrière exemplaire qui l’a conduit de l’Académie de France à la cour, et même jusqu’à la mairie de Versailles, il a laissé un journal de son voyage en Italie, œuvre inédite à laquelle est associée une série de dessins réalisés sur place. L’ensemble des sources permet d’étudier le personnage en profondeur et, plus particulièrement, sa formation et la manière dont il s’inscrit dans le renouveau classique de la fin du xviiie siècle. Sources La biographie de Jean-Jacques Huvé s’appuie pour l’essentiel sur trois fonds d’archives conservés par les descendants de l’architecte, par la Bibliothèque d’art et d’archéologie et la bibliothèque municipale de Versailles. Première partie Les années de jeunesse et d’apprentissage (1742-1773) Chapitre II.
Limédia Galeries - Exposition - Prosper Morey, architecte : de Nancy à Pompéi - Voyages en Italie. Le Voyage d'Italie de Robert de Cotte. Étude, édition et catalogue des dessins. Chapitre premier : L'impossibilité d'une renaissance Depuis la Renaissance, artistes et curieux venaient à Rome étudier les vestiges de l'Antiquité.
Robert de Cotte se conforma naturellement à la tradition, et son intérêt pour l'Antiquité est encore attesté par le soin qu'il prit toujours de mentionner les monuments antiques subsistant dans les villes qu'il se contentait de traverser, comme Ancóne, Fano, Rimini ou Vérone. Mais Rome prend évidemment la première place dans cette étude: la description du Forum et de ses environs occupe les fol. 36V à 45 du premier carnet, celle du Panthéon les fol. 51 à 53; on trouve en outre çà et là mention de monuments antiques découverts au cours de ses visites dé la Ville. Si même l'on garde le souvenir des trois dessins disparus, on doit convenir que l'architecte s'était peu soucié de dessiner les monuments de l'Antiquité.
Rousseau et l’Italie. Littérature, morale et politique, sous la dir. de Philippe Audegean, Magda Campanini, Barbara Carnevali. 1Espace géographique, culturel et linguistique, l’Italie joue un rôle fondamental dans la vie et la formation intellectuelle de Jean-Jacques Rousseau, sous des facettes et registres multiples – politique, religion, littérature, musique.
Preuve en est la place centrale – en tant que véritable péripétie – accordée dans La Nouvelle Héloïse au voyage en Italie de Milord Edouard et de Saint-Preux. 2Malgré l’occurrence non négligeable du nom « Italie » et des adjectifs « italienne » et « italien » dans les ouvrages de Rousseau, aucun travail n’avait été consacré à retracer le sens unitaire de cette référence. 3Le mérite du livre dirigé par Philippe Audegean, Magda Campanini et Barbara Carnevali est donc d’avoir porté notre regard sur l’existence d’une Italie de Rousseau jusqu’ici méconnue, ouvrant un chantier de recherche original et nouveau. 7Le troublant est aussi au centre du jeu fascinant avec la vérité qui traverse les pages d’Alain Grosrichard.