Climat : l'infographie qui dévoile pourquoi le monde n'est pas sur la voie de la transition. Pour la quatrième année consécutive, l’association Climate Chance dresse son bilan de l’action climatique au niveau mondial.
Un exercice qui prend en compte les initiatives des États mais aussi des collectivités et des entreprises. Et il y a des éléments qui vont incontestablement dans le bon sens. COP26 : Le pacte de Glasgow, reflet du déni climatique des pays riches. "Le problème c’est le fossé entre les textes et la réalité", a réagi le climatologue Jean Jouzel, de retour de la COP26, interrogé par Libération.
Depuis 1992 et la conférence de Rio, qui a donné naissance aux fameuses COP, les États les plus pollueurs se sont progressivement engagés à limiter leur impact climatique. L’Accord de Paris a relancé la dynamique avec la mise en place des contributions nationales déterminées, les NDC, que les pays devaient actualiser avant la COP26. COP26 : ce qu'on a appris sur l'ampleur des changements climatiques depuis la COP25. À 10 jours de la COP26 de Glasgow, nul ne sait si les dirigeants du monde accepteront de faire plus pour lutter contre le réchauffement climatique.
Pourtant, depuis la précédente COP, les catastrophes naturelles et les rapports sur le climat démontrent plus que jamais l'urgence d'agir. 14 décembre 2019, la COP25 se termine. Deux semaines de négociations à Madrid avec un slogan : "Time for action", qui s'est révélé à l'issue pour le moins inapproprié, compte tenu des résultats obtenus.
Pour le climat, économiser l’énergie est indispensable. [1/4 Sobriété énergétique : la solution oubliée] La sobriété, un pilier de la transition écologique ?
Un nombre grandissant d’experts et d’institutions l’exigent pour économiser l’énergie, pourtant la sobriété reste dans l’angle mort des pouvoirs publics. Sans transformations profondes de nos modes de vie, la France pourra-t-elle être à la hauteur des enjeux environnementaux ? Enquête sur une démarche prometteuse, mais marginalisée. Rapport du Giec (3/3) : Le climat dans tous ses états. Dans ce troisième volet, Christian de Perthuis décrit le scénario du film catastrophe dont nous sommes les acteurs, si le réchauffement n’est pas endigué et avec lui sa cohorte de conséquences inéluctables.
Les progrès de la modélisation et l’accroissement de la masse des données d’observation permettent au Working Group 1 (WG 1) de fournir une description des variables climatiques plus précise que dans les précédents rapports d’évaluation du Giec. Via un atlas en ligne[1], on peut directement accéder à ces informations par grande région du monde. Le constat est sans appel : le réchauffement global est plus fort sur terre que sur mer. Rapport du GIEC (2/3): le CO2 et les autres. A travers l’analyse dans ce rapport des nouvelles informations scientifiques sur les importantes interactions entre les gaz contribuant au réchauffement climatique, Christian de Perthuis espère la construction d’une action climatique plus pertinente.
Suite de mon précédent article Les futurs possibles, voici ma deuxième réaction à la sortie du rapport du Giec. Les émissions de CO2 sont la cause principale du réchauffement global. Pour bien cerner leurs impacts climatiques, il convient d’analyser leurs interactions avec les autres rejets humains dans l’atmosphère. Rapport du Giec (1/3) : Les futurs possibles. A travers l'analyse du rapport des décideurs émis par le Giec en août 2021, Christian de Perthuis alerte sur la nette tendance à la hausse du réchauffement et sur l’urgence de l’action climatique pour endiguer les conséquences probables qui se profilent.
Datée du 9 août 2021[1], la publication du premier volume du sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec)[2] me conduit à reprendre la plume plus tôt que prévu. Je vous propose une série de trois articles, à la suite d’une lecture attentive du « Résumé pour décideurs »[3] et de quelques extraits des 3 949 pages qui témoignent de la vitalité de la recherche sur le système climatique. Aujourd’hui : Les futurs possibles. Le monde sur le chemin « catastrophique » de 2,7 °C de réchauffement climatique. Alors que les inondations, les canicules et les incendies se multiplient dans le monde, marqueurs d’une planète en surchauffe, l’action des Etats pour lutter contre la crise climatique reste très insuffisante.
A six semaines de la COP26, une conférence climat majeure qui doit marquer un basculement dans l’action de la communauté internationale, nombre de grands Etats pollueurs n’ont toujours pas soumis de nouveaux objectifs climatiques, ou n’ont pas accru leurs efforts. Les plans actuels des 196 pays qui doivent se réunir à Glasgow (Ecosse), du 31 octobre au 12 novembre, mettent la planète sur la trajectoire d’un réchauffement de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle, loin de l’objectif de l’accord de Paris de le limiter bien en deçà de 2 °C, et si possible de 1,5 °C. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Climat : le Royaume-Uni promet une COP26 « en présentiel », malgré la pression des ONG pour le report de la conférence.
Les 20 plus grosses entreprises de viande et du lait émettent autant de CO2 que l'Allemagne. C’est un remarquable travail de synthèse que viennent de publier la Fondation Heinrich-Böll et les Amis de la Terre dans une nouvelle étude baptisée l’Atlas de la viande.
Le think tank et l’ONG ont passé au scanner la production et la consommation de viande dans le monde. Et les chiffres sont éloquents. Rapport du GIEC : cinq chiffres marquants sur le réchauffement climatique et ses conséquences. La température moyenne de la planète a augmenté d’1,1°C depuis les débuts de l’ère industrielle, "un niveau de réchauffement qui n’a jamais été observé depuis au moins 2 000 ans", souligne le GIEC.
Le seuil d’1,5°C de réchauffement, qui permettrait de limiter l'ampleur des conséquences du dérèglement climatique, devrait être atteint plus tôt qu’escompté. Même dans le scénario le plus optimiste, avec une réduction des émissions de CO2 drastique et immédiate, un réchauffement de +1,5°C pourrait être atteint dès le début des années 2030, soit dix ans plus tôt que la précédente estimation. Mais le défi n’est pas encore perdu. Pour avoir 83 % de chance de rester sous la barre de +1,5°C, l’humanité doit émettre moins de 300 gigatonnes de CO2 estime le GIEC, soit l’équivalent de 10 ans d’émissions au niveau de 2019. Après le dernier rapport du GIEC, les appels à l’action se multiplient… une fois de plus. L’Europe a mis les voyants au rouge, l’Agence Internationale de l’énergie (AIE) met en garde contre un danger imminent… et le 6e rapport du GIEC, publié le 9 août, vient une nouvelle fois sonner l’alarme.
Selon les experts, plusieurs points de bascule ont déjà été franchis et les effets du changement du climatique se feront maintenant sentir pour des milliers d’années. Les appels à l’action fleurissent, à l’image du hashtag #Timetoact ("le temps d’agir") qui a fleuri sur les réseaux. Mais ces appels, souvent sans suite, finissent par lasser.
Inger Andersen, patronne de l'ONU-Environnement, s’énerve : "Vous nous parlez depuis plus de 30 ans des dangers de laisser la planète se réchauffer. Le monde a écouté, mais n'a pas entendu. Marathon contre la montre: pourquoi le gouvernement n'écoute pas les alertes du GIEC? Avec les dernières actualités climatiques entre inondations en Belgique, en Allemagne, en France ou encore mégafeux qui ravagent la Sibérie et la Grèce et la Turquie ce week-end, la première partie du sixième rapport du GIEC dévoile de toute évidence des impacts encore plus catastrophiques que les fuites dudit rapport ne l’annonçaient le 23 juin. Ces catastrophes climatiques avaient déjà été dessinées par le GIEC : il tente d'alerter, depuis plus de trente ans, les gouvernements sur la nécessité d’agir pour éviter l’aggravation de la situation climatique.
Sans grand succès. « L’écologie du gouvernement » ? Rapport du GIEC : l'état d'urgence climatique. C’est sur la compréhension de l’être humain que ce rapport interroge le plus : alors que les mécanismes du réchauffement climatique anthropique sont compris depuis plus d’un demi-siècle, alors que l’on sait ce qui doit être fait pour l’arrêter, les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, amplifiant la catastrophe à venir. L’état d’urgence climatique est là. Il est vital d’en prendre la mesure.
Par où commencer ? Les fontes record de glaces au Groenland ? Nouveau rapport du GIEC : des effets du réchauffement climatique déjà irréversibles. Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : le climat se réchauffe pratiquement partout, les températures augmentent rapidement et certains des changements déjà amorcés, comme la fonte des calottes glaciaires, sont déjà irréversibles sur des centaines voire des milliers d'années. Tels sont les éléments d’alerte inscrits dans le premier chapitre du sixième rapport choc du GIEC, fruit du travail de 234 experts internationaux. "Ce rapport est une confrontation avec la réalité", assure la climatologue Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du Groupe de travail 1 du GIEC.
"Nous avons maintenant une image beaucoup plus claire du climat passé, présent et futur, ce qui est essentiel pour comprendre où nous allons, ce qui peut être fait et comment nous pouvons nous préparer". Changement climatique : entre choc et indignation, le monde frappé par les nouvelles conclusions du rapport du Giec.
Des dirigeants de la planète aux militants climat, le nouveau rapport des experts climat de l'ONU a provoqué lundi 9 août une avalanche de réactions. Les messages, entre espoirs de ralentir le désastre par des actions immédiates et appels à la mobilisation citoyenne pour maintenir la pression, se sont multipliés toute la journée. >> Changement climatique : ce qu'il faut retenir du sixième rapport des experts du Giec publié aujourd'hui Le rapport "doit sonner le glas du charbon et des énergies fossiles, avant qu'ils ne détruisent la planète", a déclaré le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, qualifiant les mises en garde du Giec d'"alerte rouge pour l'humanité".
Selon le constat des scientifiques de l'ONU, le réchauffement de la planète pourrait atteindre le seuil de +1,5°C autour de 2030, dix ans plus tôt qu'estimé, menaçant de nouveaux désastres "sans précédent" l'humanité. Les réactions politiques ont été nombreuses. Rapport du Giec : visualisez le dérèglement du climat depuis 30 ans en cinq infographies. Réchauffement climatique : l'architecte urbaniste Philippe Madec appelle à arrêter de "bétoniser la planète" "Notre planète à ses limites", le documentaire à voir sur les basculements irréversibles de notre planète. Réchauffement climatique : le seuil critique de 1,5°C risque d'être atteint d'ici 2025, alerte l'ONU. Climat : quand les experts et les citoyens se muent en vigies des politiques menées par les Etats. Climat : que se cache-t-il derrière l'objectif de neutralité carbone en 2050, censé nous sauver de la catastrophe ?
Le protoxyde d’azote, l'autre ennemi oublié du climat.