Réforme du lycée : les profs battus par chaos. Alors, cette réforme du lycée ?
Comment se met-elle en place concrètement ? On se souvient l’hiver dernier des inquiétudes d’une partie des enseignants. Leur mouvement de colère, longtemps invisible, a secoué l’institution au début de l’été. De façon inédite, un petit millier de profs, en dehors des rails syndicaux, ont fait la grève des notes, ne rendant pas les copies en temps et en heure. L’acte de protestation, touchant au symbole du bac, et la réaction autoritaire du ministre - il a demandé que soient prises en compte les notes du contrôle continu, plutôt que de décaler d’un jour la publication des résultats - laissaient présager une rentrée très compliquée… De loin pourtant, tout semble rouler depuis septembre, les élèves sont en classe, le vent de révolte enseignant est retombé. «La tête dans le guidon» Car pour coller à l’agenda politique, le nouveau bac s’appliquera dès 2021.
Dans la pratique, c’est parfois un peu plus compliqué. Toulouse. «La rentrée scolaire n'est pas une réussite pour tous» L'essentiel.
Essonne : ça coince encore après la rentrée des classes. Le 2 septembre dernier, l'heure de la rentrée sonnait pour les 283 910 élèves - public et privé confondus - du département.
Une reprise des cours qui ne s'est pas passée sans dissonances. À la veille du conseil départemental de l'éducation nationale, qui doit acter ce mardi à partir de 18h30 la nouvelle carte scolaire, de nombreux parents se sont mobilisés. Rentrée scolaire sous tension : “On va vers un renforcement des inégalités territoriales et sociales” "C'est une rentrée difficile, qui ne se passe pas bien".
Le propos est net et sans ambages : malgré la volonté d'apaisement du ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, la rentrée 2019 est sous tension. Un constat fait dès le premier jour par le corps enseignant et les syndicats. "Comme il y avait un enjeu à ce que la réforme des lycées qui entre en oeuvre cette année soit "réussie", explique Marie-Cécile Périllat, professeure d'histoire-géographie dans un lycée toulousain et syndiquée au SNES-FSU, "on constate que pour maintenir une certaine offre de formations dans les lycées, des moyens ont été pris sur des collèges, qui étaient déjà très très lourdement pénalisés en terme d'effectifs.
Là, on a des collèges qui se trouvent à trente élèves par classe, partout, y compris ceux qui avaient reçu l'engagement de n'accueillir que 25 élèves par unité. "On a explosé le compteur des photocopies" : dans de nombreux lycées, les élèves n'ont pas reçu leurs manuels scolaires. "Il est extrêmement difficile de travailler sur ce que nous avions préparé", explique à franceinfo la secrétaire générale adjointe du syndicat SNES-FSU, alors que des dizaines de milliers de lycéens n'ont toujours pas reçu leurs manuels scolaires.
Des dizaines de milliers d'élèves de seconde et de première n'ont toujours pas reçu leurs livres de maths, d'histoire-géographie ou d'anglais à cause de retards importants dans la livraison. C'est une conséquence inattendue de la réforme du lycée. "Il est extrêmement difficile de travailler sur ce que nous avions préparé, on fait plein de photocopies", a expliqué sur franceinfo Sophie Vénétitay, professeur de Sciences économiques et sociales (SES), secrétaire générale adjointe du syndicat SNES-FSU.
Top 11 des preuves que cette année de Première va être galère, pour les élèves et les profs. Jean-Michel Blanquer : "C'est l'une des meilleures rentrées que j'ai connues" Alors qu'une partie des professeurs conteste la réforme du lycée et demande une revalorisation salariale, le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a estimé sur Europe 1 que la rentrée scolaire est "l'une des meilleures (qu'il) a connues".
"Il y a dans notre société une tendance à dramatiser. Le syndicat enseignant SNES-FSU s’inquiète du manque de professeurs dans la Loire pour cette rentrée. Dans la Loire, pour les collèges publics, on attend 800 élèves de plus et pour les lycées publics, 83 de moins que l’an dernier, mais dans les deux cas ce sera 9 profs de moins pour les collèges et 13 pour les lycées.
Une équation déséquilibrée qui va immanquablement créer des sureffectifs d'élèves dans les classes. On a déjà des classes de lycée qui vont se retrouver à 36 ou à 37 et aussi déjà certaines classes qui vont se retrouver dès la rentrée sans enseignants. et malheureusement on en a l'habitude. Romain ALLARD, le co-secretaire du SNES- FSU de la loire Principal sujet d'inquiétude, le manque de professeurs titulaires dés la rentrée Globalement au niveau de l 'académie de Lyon (dont dépend la Loire), il y aurait pour le jour de la rentrée un manque de 290 postes toutes disciplines confondues. Rentrée 2019. Le Snes appelle à « faire remonter les ratés » - Rennes. Réunion de rentrée studieuse, ce jeudi, dans les locaux du SNES Bretagne à Rennes. « La réforme du lycée est très surveillée par Emmanuel Ethis, le nouveau recteur, explique Gwénaël Le Paih, secrétaire général du Snes-Fsu Bretagne.
Ces dernières semaines, le recteur a démontré qu’il était capable de mettre d’huile dans les rouages en dégageant des moyens : des heures voire des postes. Il semble entendre la réalité des établissements. Nous invitons donc nos collègues et les parents d’élèves à faire remonter les besoins afin d’améliorer les ratés. La rentrée ne se termine pas lundi ! L’académie garde toujours une réserve de moyens, au cas où. Rentrée des profs : "Le ministre est moins méprisant et autoritaire" Avant les élèves, ce sont les professeurs qui vont faire leur rentrée des classes, dès ce vendredi.
Un partie d'entre-eux est partie en vacances en colère. Une grogne qui n'est pas retombée si l'on en croit Mario Bardot, professeur à Livarot et secrétaire académique du SNES-FSU, syndicat enseignant majoritaire dans le second degré (collège et lycée). Il était l'invite de France Bleu Normandie Matin. Mario Bardot, secrétaire académique SNES-FSU, invité de France Bleu Normandie Matin Hausse de salaires des profs : + 300 euros En 2020, le salaire des professeurs va augmenter de 300 euros en moyenne. La prime en zone d’éducation prioritaire, réellement décidée cette fois par Blanquer, va être revaloriser.
Rentrée scolaire 2019 : des classes toujours surchargées dans l'académie d'Aix-Marseille - France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur. La rentrée 2019 a sonné lundi 2 septembre pour une grande partie des 544.433 écoliers, collégiens et lycéens de l’Académie d’Aix-Marseille.
Cette nouvelle année scolaire est marquée par la mise en œuvre de réformes du ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer. Les 38.231 enseignants de l'académie avaient eux fait leur rentrée vendredi dernier. 110 postes dans le 1er degré, 39 dans le secondaire Le dédoublement des classes en éducation prioritaire se poursuit avec la création de 110 postes d’enseignants dans le 1er degré. "Ce dédoublement est une bonne idée. Dans le secondaire, seul 39 postes sont créés dans l’académie alors que 2.317 élèves de plus en collège et 251 en lycée sont attendus en Provence-Alpes-Côte d’Azur. "Les effectifs par classe augmentent par manque de professeurs. 35 à 37 élèves par classe en 1959 Ce problème de surcharge des classes ne date pourtant pas d’hier. En 2019, les collégiens et lycéens se retrouveront à 29 ou 30 en cours. Rentrée 2019. Effectifs dans les classes, organisation complexe, voire incompréhensible, des enseignements en lycée, manque de moyens en vie scolaire, la rentrée est loin d’être réussie comme le vante le Ministre de l’Education nationale.
Ci-dessous, un état des lieux mis à jour régulièrement. Démission des professeurs principaux – une action visible à la rentrée Initié l’an dernier pour dénoncer la charge de travail et le dévoiement des missions de professeur principal, notamment dans le cadre de la mise en place de la réforme du lycée, ce mouvement reprend une certaine visibilité en cette rentrée 2019. De nombreuses classes n’ont, à l’heure actuelle, pas de professeur principal. Rentrée dans la Loire : le directeur académique veut rassurer sur le manque de professeurs. Rentrée 2019 en Moselle : la réforme du lycée continue de diviser. C'est le gros dossier de cette rentrée 2019 : la réforme du lycée, qui a fait grincer beaucoup de dents et couler beaucoup d'encre l'année dernière déjà. Après la mobilisation des enseignants, après la grève du bac, le démarrage de l'année scolaire promettait d'être tendue. Il n'en est rien, selon le nouveau recteur de l'académie de Nancy-Metz, Jean-Marc Huart, pour qui "les retours sont plutôt positifs".
Jean-Marc Huart, invité de France Bleu Lorraine Les choses m'ont l'air plutôt très bien engagées" - Jean-Marc Huart, recteur de l'académie de Nancy-Metz Il défend une réforme "qui va donner davantage de liberté aux élèves, ils se sont déjà emparés de cette liberté. " Rentrée des classes : "Les réformes commencent à s'accumuler, à un rythme effréné"