Les maillots des vainqueurs du Tour de France ne seront plus systématiquement remis par des « Miss » Pour ses 117 ans, le Tour de France fait sa révolution.
Pour la première fois, la Grande Boucle modifie son protocole, mettant fin aux traditionnelles « Miss », pratique jugée sexiste, a annoncé mercredi 19 août son directeur, Christian Prudhomme. Lors de la prochaine édition, dont le départ est prévu à Nice le 29 août, ce seront donc un homme et une femme qui remettront les maillots sur les podiums d’arrivée. « Vous aviez l’habitude de voir le champion entouré de deux hôtesses, avec cinq élus d’un côté et cinq représentants des partenaires de l’autre.
Là, ce sera différent, avec un seul élu et un seul représentant du partenaire du maillot jaune, ainsi qu’une hôtesse et un hôte pour la première fois », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « Oui, c’est nouveau, mais on le faisait déjà sur d’autres courses depuis vingt ans comme sur Liège-Bastogne-Liège », organisée comme le Tour de France par Amaury Sport Organisation (ASO), a ajouté Christian Prudhomme. M. En 2019, le nombre de féminicides a augmenté de 21 % en France. En 2019, 146 femmes ont été tuées par leur « partenaire ».
L’étude nationale relative aux morts violentes au sein du couple, rendue publique par le ministère de l’intérieur lundi 17 août, recense 25 victimes de plus qu’en 2018, soit une augmentation des cas de féminicides de 21 % sur un an. Si les femmes sont les « principales victimes des violences commises par leur conjoint ou anciens conjoints », note l’étude, elle recense aussi 27 victimes masculines, portant à 173, au total, le nombre de morts au sein des couples en 2019. Cela équivaut à un décès tous les deux jours. Chaque année depuis 2006, la délégation aux victimes, une structure commune à la police nationale et à la gendarmerie, dresse un bilan des faits de violences entre « partenaires » – qu’il s’agisse de conjoints, ex-conjoints ou de relations non officielles – à partir des données fournies par les services d’enquête.
Lire aussi Un an d’enquête pour révéler la réalité des féminicides en France. En 2019, le nombre de féminicides a augmenté de 21 % en France. Féminisme. Journée internationale des droits des femmes au Nicaragua (1988).
Graffiti féministe anonyme « Démocratie dans le pays et à la maison » à Bucarest (2013). Le féminisme est un ensemble de mouvements et d'idées philosophiques qui partagent un but commun : définir, promouvoir et atteindre l'égalité politique, économique, culturelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. Le féminisme a donc pour objectif d'abolir, dans ces différents domaines, les inégalités homme-femme dont les femmes sont les principales victimes, et ainsi de promouvoir les droits des femmes dans la société civile et dans la vie privée. Si le terme « féminisme » ne prend son sens actuel qu'à la fin du XIXe siècle sous les plumes d'Alexandre Dumas et d'Hubertine Auclert, les idées de libération et d'émancipation des femmes prennent leurs racines dans le siècle des Lumières et se réclament de mouvements plus anciens ou de combats menés dans d'autres contextes historiques. Histoire[modifier | modifier le code]
EF H Rapport d activite Web 200605 V1(1) Le dernier message de Gisèle Halimi aux femmes : « Organisez-vous, mobilisez-vous, soyez solidaires » [La célèbre avocate Gisèle Halimi, morte le 28 juillet à l’âge de 93 ans, s’apprêtait à publier un livre sur sa vie, écrit en collaboration avec Annick Cojean, journaliste au Monde.
Cet ouvrage, intitulé Une farouche liberté (Grasset, 160 pages, 14,90 euros), sera en librairie le 19 août. Dans l’extrait qui suit, Gisèle Halimi confie ce qu’elle attend des femmes.] Bonnes feuilles. J’attends que [les femmes] fassent la révolution. Je n’arrive pas à comprendre, en fait, qu’elle n’ait pas déjà eu lieu. Mais c’est terminé. Lire aussi Gisèle Halimi, défenseuse passionnée de la cause des femmes, est morte Qui pourrait affirmer que nos sociétés sont désormais égalitaires ? « Cela reste une malédiction de naître fille dans la plupart des pays du monde, à tout le moins un manque de chance, et ce constat m’est douloureux » Christine Bard : « Le féminisme d’action a toujours été critiqué » Spécialiste de l’histoire des femmes et du genre, professeure d’histoire contemporaine à l’université d’Angers, Christine Bard a dirigé l’ouvrage collectif Antiféminismes et masculinismes d’hier à aujourd’hui (PUF, 2019), et publié Féminismes : 150 ans d’idées reçues (Le Cavalier bleu, 312 pages, 20 euros).
Peut-on parler d’une division des féministes aujourd’hui ? Oui, mais ce n’est pas nouveau. Et permettez-moi aussi de souligner que c’est sous cet angle de la querelle que, presque obsessionnellement, les médias abordent le féminisme. Prostitution, port du voile, GPA… ces sujets qui divisent les mouvements féministes. De plus en plus de personnes l’affirment.
Vous-même, vous avez peut-être déjà prononcé cette phrase : « Je suis féministe. » Mais, concrètement, que met-on derrière ces trois mots ? On peut tenter de définir le féminisme comme un mouvement de lutte pour les droits des femmes. Il s’agit de promouvoir et d’atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines : politique, économique, culturel, social, juridique, familial, etc. Reste à savoir ce qu’on entend par « égalité ».
DROITS DES FEMMES : définition de DROITS DES FEMMES et synonymes de DROITS DES FEMMES. Historique du droit des femmes - Info femmes : FNCIDFF - Fédération nationale des Centres d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles - Le réflexe égalité. Nous vous proposons un bref rappel, sur les deux derniers siècles de l'évolution des droits des femmes. 1791 : Olympe de Gouges rédige la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » 1792 : La loi permet le divorce par consentement mutuel 1804 : Le code civil prévoit que : « le mari doit protection à la femme, la femme doit obéissance à son mari » 1850 : Création obligatoire d’écoles de filles dans les communes de 800 habitants (loi Falloux) 1876 : Hubertine Auclert fonde la société Le droit des femmes qui soutient le droit de vote pour les femmes 1903 : Marie Curie reçoit le prix Nobel de physique 1920 : La loi assimile la contraception à l’avortement qui est considéré comme un crime 1924 : Uniformisation des programmes scolaires masculins et féminins et création d’un baccalauréat unique 1938 : Suppressions de l’incapacité juridique de la femme mariée 1944 : Droit de vote et d’éligibilité pour les femmes. 1946 : suppression de la notion de « salaire féminin »
Après #metoo, débats sur les nouvelles radicalités féministes. En 1964, Serge Gainsbourg chante « ce mortel ennui qui me vient quand je suis avec toi ».