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Des océans vulnérables : la surpêche

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Les méduses envahissent les mers en raison de la surpêche. Serons-nous bientôt contraints de manger des méduses ?

Les méduses envahissent les mers en raison de la surpêche

Depuis le début des années 2000, ces organismes gélatineux envahissent plusieurs mers du globe comme la mer du Japon, la mer Noire, la Méditerranée, etc. Une nouvelle étude scientifique montre que la surpêche est la cause principale de cette prolifération Les prédateurs des méduses, tels que les thons ou les tortues, disparaissent du fait de la pêche. Mais les méduses profitent avant tout de la surpêche des petits poissons pélagiques. Sardines, hareng, anchois… se nourrissent comme ces cnidaires [groupe d’espèces auquel appartiennent les méduses] de zooplancton. Dans les zones où ces petits poissons sont prélevés en trop grand nombre, ils libèrent une niche écologique. La preuve par comparaison Pour mettre en évidence ce rôle majeur de la surpêche, les chercheurs ont comparé deux écosystèmes appartenant au même courant océanique, le Benguela, qui borde le sud de l’Afrique.

Un court métrage du WWF pour sensibiliser au fléau de la surpêche. Crédits Client : WWF Autriche Société de production : Wildruf Scénariste & réalisateur : Michael Rittmannsberger Producteur exécutif : Bernhard Holzhammer, Wildruf Directeur photographie & classement : Andreas Daxer Enregistrement sonore & drones : Peter Rösner Gestion du lieu : Vanessa Amante Design de production : Roma Regala Édition : Lisa Zoe Geretschläger Compositeur : Iva Zabkar Effets sonores : Johannes Winkler Effets visuels : Lucas Riccabona, Wildruf Nonoy : Justine Belisina Selim Azzi, chargé de projet Pêche durable au WWF France : « À l’échelle du globe, la consommation de poisson a presque doublé en 50 ans.

Un court métrage du WWF pour sensibiliser au fléau de la surpêche

En France, nous mangeons en moyenne 35kg de poissons par habitant chaque année. Les consommateurs français ont donc une grande part de responsabilité dans la surexploitation de nos océans. Pourquoi la pêche électrique fait peur. Pêche Profonde. Les océans profonds, définis par les océanographes comme la zone s’étendant au-delà de 200 mètres de profondeur représentent à eux seuls 98% de l’espace dans lequel la vie peut se développer sur terre.

Pêche Profonde

Le milieu profond est très mal connu de la science et quasiment inexploré. Les océans profonds avaient été jusqu’ici épargnés des perturbations humaines mais ils sont dorénavant exploités à échelle industrielle, et ce depuis plus de 30 ans, alors qu’ils ne peuvent pas et ne devraient pas l’être, pour une raison simple : leurs caractéristiques biologiques ne le permettent pas. La faune profonde est caractérisée par une longévité extrême (bien souvent supérieure à 100 ans), une croissance lente, une maturité sexuelle et une reproduction tardives, une fécondité faible et une résilience globalement réduite : autrement dit, les poissons profonds sont les éléphants des océans. La pêche profonde résulte directement de l’épuisement des ressources marines dans les eaux de surface. Géographie 4e Les océans des espaces vulnérables Liste des documents disponibles au CDI. Citer ses sources (bibliographie) 4e. Rediger un article de presse 4e 2020 2021. Surpêche : news, photos, vidéos. Dossier animaux marins chiffres cles.

La pêche mondiale en chiffres. Zones de surpêche. Greenpeace: film d'animation sur la problématique de la surpêche. Surpêche : les espèces menacées. Isabelle Autissier: « A cause de la surpêche, l’océan risque d’être un désert en 2050 » Une étude vient de révéler que les stocks des gros poissons marins ont chuté de près de 66 % en 100 ans à cause de la surpêche.

Isabelle Autissier: « A cause de la surpêche, l’océan risque d’être un désert en 2050 »

En outre, on a perdu 54 % de biomasse halieutique en 40 ans. Quel est votre sentiment ? Et ce déclin s’accélère. Parmi les prédateurs supérieurs, comme les requins, les grandes raies, les marlins et les espadons, 90 % ont été éradiqués ces 40 dernières années, c’est-à-dire depuis le développement de la pêche industrielle. Au niveau mondial, les pays ont subventionné les pêcheurs afin d’augmenter l’effort de pêche, c’est-à-dire la taille des bateaux et des filets ainsi que la puissance des moteurs, permettant de pêcher plus loin et plus profondément car dans le même temps, les poissons se sont raréfiés. A l’ère des navires-usines, quelle part représente encore la pêche artisanale ? La surpêche engendrera-t-elle une situation aussi dramatique que ce qu’on laisse entendre ? C’est ce qu’il s’est passé en France ? Pourquoi ne le fait-on pas plus ? C’est énorme.