Israël : la démocratie en péril ? Partie 2 : l’ère Netanyahou. Lire la partie 1 Benyamin Netanyahou : vers l’érosion de la démocratie israélienne ?
Ces dernières années, les discours du Premier ministre ont visé à marginaliser la gauche, les médias, la société civile et la justice (1), la police israélienne, supposés soutiens de la population arabe et souvent identifiés comme « traîtres » à la nation, alimentant la méfiance contre ces composantes de la société israélienne pourtant essentielles au bon fonctionnement d’une démocratie moderne (2). La justice et la police ont été particulièrement visées, alors même que Benyamin Netanyahou est inquiété par ces organes dans plusieurs affaires de corruption, fraude et abus de confiance. En décembre 2018, la police israélienne recommandait son inculpation (3). Début octobre, l’audition du Premier ministre dans les affaires dites 1000, 2000 et 4000 a été ouverte par la justice (4).
Fortement inquiété, Benyamin Netanyahou cherche à se maintenir au poste de Premier ministre pour échapper à la justice. La démocratie à l’épreuve de l’intelligence artificielle. « Carte blanche ».
Henri Oberdorff, La démocratie à l’ère numérique. 1Qu’en est-il des technologies de l’information et de la communication (tic) ?
Nous ouvrent-elles les portes d’une nouvelle ère de la citoyenneté ? Développent-elle des citoyens d’un nouveau genre ? Favorisent-elles un essor de la démocratie, voire d’une « cyberdémocratie » : comment existent-elle, se construisent-elle, et surtout, nécessitent-elle un apprentissage, ou encore un enseignement spécifique afin de révéler son potentiel ? Telles sont les questions posées par cet ouvrage qui, tout en analysant les divers discours et approches, ne manquent pas de se référer à une multiplicité de documents. Il est inévitable de mentionner tout spécialement l’analyse d’une trentaine de rapports officiels de l’Union européenne et français. 2L’accessibilité et la justesse des propos font de ce texte une recherche très didactique et utile. Nouvelles citoyennetés à l'heure du numérique. Internet permet-il vraiment une démocratie virtuelle ? LA DEMOCRATIE directe, un système où les citoyens prennent eux-mêmes les décisions politiques, a longtemps été impossible dans les sociétés modernes surpeuplées.
L’auteur Henri Oberdorff raconte que, dans les années 1920, un journaliste américain s’était interrogé sur la faisabilité de ce modèle de gouvernance avec l’avènement de la radio. L’idée avait cependant rapidement été abandonnée. [1] Aujourd’hui, avec l’apparition d’Internet, il semble que la démocratie directe virtuelle ne soit plus tout à fait hors de propos. Cliquer, c’est s’engager ? C’est elle qui a pris la décision d’accoster de force à Lampedusa, en Italie, et de braver ainsi l’interdit dressé par les autorités du pays.
À bord, la situation était désespérée, expliquait-elle. Une quarantaine d’hommes et de femmes épuisés, sauvés de la noyade en mer Méditerranée. Pour être entrée dans le port, Carola Rackete a été arrêtée quand elle a touché le sol italien, elle a été insultée également. Un livre blanc contre "l'illectronisme" : l'illettrisme numérique, "un handicap social qui touche toutes les couches de la société" Selon le Syndicat de la presse sociale, 11 millions de Français sont concernés.
Près d'un quart des Français (23%) se sentent "mal à l'aise avec le numérique", selon le livre blanc contre "l'illectronisme", ou illettrisme numérique, présenté par le Syndicat de la presse sociale. Philippe Marchal, président de ce syndicat qui rassemble plus de quatre-vingts éditeurs (associations, coopératives, mutuelles, syndicats…), explique mardi 25 juin sur franceinfo que la fracture numérique, qui touche 11 millions de Français, est "un véritable handicap social qui touche toutes les catégories socio-professionnelles".
>> "Ne laisser personne de côté" : le Défenseur des droits met en garde contre les "dérives" de la dématérialisation des services publics "Cela recouvre toutes les couches de la société, toutes les tranches d'âge, que les gens soient en milieu rural ou en milieu urbain", comme le montrait déjà une étude que le Syndicat de la presse sociale avait demandé à l'institut CSA en 2018. " La démocratie participative, un marché convoité. Patricia rêve de « frigos de quartier » pour y déposer ses denrées inutiles et « éviter le gaspillage ». Hélène défend des potagers partagés. Mais c’est « Ravon » qui rafle la mise avec 100 % de votes positifs pour le « moulin à marée » qu’il voudrait installer sur le Scorff, la rivière locale. Depuis le 2 mai, les 22 000 habitants de Lanester (Morbihan) peuvent proposer leurs idées pour la quatrième année consécutive dans le cadre du budget participatif.
Un dispositif pour lequel la municipalité fait appel aux services de la start-up iD City, qui lui loue clés en main une plate-forme numérique à ses couleurs. Démocratie participative - Le Labo de l'économie sociale et solidaire. Définitions : 1 - La démocratie participative est un moyen de gouvernement : les initiatives viennent souvent des gouvernants, qui, ayant besoin d’un appui pour éviter les blocages, veulent s’informer surtout dans le domaine socio-technique, où règne l’incertitude (environnement, problèmes sanitaires).
Source : La légitimité démocratique selon Pierre Rosanvallon. 2- « Il y a deux façons de concevoir la démocratie participative. On peut d’abord l’appréhender comme une forme de correction de la démocratie représentative par la mise en œuvre de processus de démocratie directe. C’est le cas du référendum et des différents projets d’initiative populaire. Démocratie participative. Parlements à la renverse (3/4) : Du RIC au tirage au sort : les réponses à la crise de la représentation. Nombreux sont les sujets sur lesquels les citoyens affirment leur désir de participation, et de ce point de vue, la question du climat est particulièrement révélatrice.
Cette aspiration a visiblement été entendue par Emmanuel Macron puisqu’il avait annoncé, à l’issue du Grand débat national, l’organisation d’une Convention citoyenne pour le Climat qui s’ouvrira début octobre. La campagne téléphonique pour sélectionner les 150 participants a d’ailleurs commencé le 26 août dernier, et la constitution du panel citoyen est en cours. Aspirations démocratiques (1/4) : Hong-Kong : un îlot libéral en sursis. Depuis le mois de mars, les hongkongais se rassemblent dans les rues pour protester contre une loi d'extradition vers la Chine continentale.
Au-delà de ce texte, c'est la volonté du gouvernement chinois de resserrer son étau sur l'ancienne colonie britannique qui fait réagir la population, prête à affronter la police pour défendre son système judiciaire, son modèle et ses libertés individuelles. L'enjeu ne concerne pas que Hong-Kong et questionne plus largement la capacité du régime chinois à réagir face à une critique de son système. « Carrie Lam est un pantin dans les mains de Pékin. Elle n’est pas libre ni de ce qu’elle déclare, ni de ce qu’elle fait » Ursula Gauthier Que révèle le mouvement pro-démocratie à Hong-Kong ? - Manifestations à Hong-Kong le 16/06/2019 (France 24) - Manifestations à Hong-Kong le 18/08/2019 (France 24) - Témoignage de manifestants le 18/08/2019 (Arte)
Aspirations démocratiques (2/4) : Russie : les électeurs en colère. Une émission préparée par Margaux Leridon Après avoir recueilli le nombre de signatures nécessaires pour se présenter aux élections du 8 septembre, une trentaine d’opposants se sont vus écartés de ce scrutin local pour vice de forme.
C'est l'abus de trop pour certains moscovites qui, au cœur de l’été, ont multiplié les manifestations. En effet, le 10 août dernier, ils étaient près de 50 000 à descendre dans la rue pour demander des élections libres et transparentes, essentielles pour parler de démocratie. Mais de manière plus discrète, d’autres revendications politiques, sociales, et environnementales ont émergé ces derniers mois à travers le pays : sur la réforme des retraites, contre des infrastructures pétrolières, ou encore pour la défense des libertés sur Internet. Les populismes : série d'émissions de France Culture. Trump à mi-mandat : la démocratie en danger ? 1Les politistes et les historiens spécialisés dans l’étude de la présidence des Etats-Unis ont l’habitude de comparer les présidents et leurs mandats sous différents angles : les dynamiques électorales et partisanes qui les ont portés au pouvoir, leur œuvre, leurs idées, leur « style » personnel, le bilan de leur action (voir l’œuvre de Stephen Skowronek, Fred Greenstein, Sidney Milkis et d’autres).
Le moins qu’on puisse dire est que la présidence de Donald Trump perturbe la science puisqu’elle n’entre dans aucun modèle connu de comportement présidentiel ou de fonctionnement de l’institution. 2Dans l’intérêt de l’objectivité et afin de dédramatiser une situation caractérisée par la controverse permanente, il pourrait être tentant de se concentrer sur le bilan de l’action de Trump en termes d’action gouvernementale. 5Très nombreux en effet sont les commentateurs qui dénoncent les tendances autoritaires chez Trump. Pierre Rosanvallon - Populisme et démocratie au XXIe siècle. Démocratie illibérale par Michaël Foessel. Aspirations démocratiques (4/4) : Brésil : l'opposition s'organise. A l’automne dernier, l’élection de Jair Bolsonaro avait soulevé d’importantes craintes sur un éventuel recul démocratique. Alors que le président brésilien d’extrême-droite se retrouve cette semaine à la une de tous nos journaux, du fait de la crise diplomatique déclenchée par les incendies en Amazonie, nous tentons de dresser un premier bilan de son action.
Coupes dans les budgets des universités et des instances de protection de l’environnement, répression policière ultra-violente, discours anti-minorités décomplexés : autant d’éléments des premiers mois du mandat de Jair Bolsonaro qui ont contribué à créer un climat délétère au Brésil. La démocratie est-elle menacée ? Trente ans après les premières élections présidentielles post-dictature au suffrage universel direct, que nous apprend le cas Bolsonaro, nostalgique assumé du régime militaire, sur l’évolution historique du Brésil ? Des lobbyistes aux populistes : la fabrique de la "fenêtre d'Overton" “Les propos de Julie Graziani ne sont pas un dérapage. Ils s'insèrent dans une stratégie : celle de l'extrême droite. Ils servent un objectif : la conquête du pouvoir”, expliquait le chroniqueur et docteur en sciences politiques Clément Viktorovitch dans l’émission "Clique", sur Canal +, le 5 novembre 2019.