Gravel le matin - L’école a la plotte à terre, dit... Pour une standardisation de la pédagogie au Québec? Les consultations publiques pour la création d’un institut national d’excellence en éducation au Québec battent leur plein.
Reconstruire l’école. On me dira décalée, mais je crois encore que les enseignantes sont l’épine dorsale de l’école.
Lab-École: un peu de cohérence svp. Ce choix du ministre de l’Éducation de confier à ces trois vedettes la possibilité d’imaginer, à nos frais, l’école du futur a suscité bien des débats.
Un aspect de ce choix qui a été peu abordé cependant est qu’il montre à quel point M. Proulx manque de cohérence entre ce qu’il dit et ce qu’il fait. Un premier élément à l’appui de cette affirmation est qu’on ne retrouve aucun enseignant dans cette équipe de choc. Pour un ministre qui affirme vouloir revaloriser cette profession auprès de la population, le message est contradictoire. En affirmant vouloir «penser en dehors de la boîte», M. Défendre les arts au primaire. Les Finlandais font jaser... Quand jasera-t-on enfin des Québécois?
Depuis quelques mois, on entend grandement parler des bienfaits et des bons coups de la Finlande en matière d’éducation.
Les pratiques pédagogiques des Finlandais piquent notre curiosité et plusieurs professionnels de l’éducation sont impressionnés par leurs idées différentes axées sur le bonheur de tous. J’avais bien entendu, comme plusieurs d’entre nous, visionné des vidéos et lu certains articles qui ont circulé dans les différents médias ces derniers mois, mais je n’avais jamais pris le temps, avant dimanche dernier, de faire des recherches approfondies sur les nombreux changements instaurés dans le système d’éducation finlandais depuis les dernières années. Je pourrais vous faire un résumé de plusieurs centaines voire de milliers de mots pour vous décrire ces approches et tous les fruits de ces changements, ayant passé, dans la dernière semaine, plusieurs heures à lire sur leurs façons de faire.
Les pharmaciens sont des incompétents. Cette semaine, je vous propose un billet qui n’est pas le mien.
Une personne qui préfère garder l’anonymat, pour des raisons professionnelles, m’a envoyé cette lettre qui pose un regard intéressant sur le monde de l’éducation au Québec. Voici le texte de celle que j'appellerai Beatrix Kiddo (je le confesse, j’ai toujours aimé ce personnage !) Le CSE veut briser le moule de l’éducation spécialisée. Le faible taux de diplomation et de qualification des élèves handicapés, en difficulté d’apprentissage, issus des milieux défavorisés ou de l’immigration illustre à quel point le modèle actuel a « atteint ses limites » en matière d’inclusion, estime le Conseil supérieur de l’éducation (CSE), qui propose de sortir d’une approche individualisée pour penser plus globalement. « L’école est inclusive, mais on se rend compte que, dans les mécanismes que le système s’est donnés pour répondre à la diversité des besoins, on a atteint un certain nombre de limites.
Il y a des élèves qui sont laissés pour compte », résume la présidente du Conseil supérieur de l’éducation, Lucie Bouchard, en entrevue au Devoir. Le ministre Proulx souhaite plus d’élèves en difficulté dans les classes ordinaires. Le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, souhaite intégrer davantage d’élèves en difficulté dans les classes ordinaires et assure que les ressources seront au rendez-vous.
Il réagissait mardi aux recommandations du Conseil supérieur de l’éducation, qui plaide pour une transformation en profondeur de la façon dont on aborde la différence dans les écoles. « [Le Conseil] nous dit que ça va prendre des ressources, mais également qu’il faut revoir l’approche. Et à ce sujet-là, je suis au travail, a soutenu le ministre dans un impromptu de presse mardi. « On va améliorer les choses au ministère de l’Éducation, on va aussi changer un peu notre façon de travailler avec les commissions scolaires. Le ras-le-bol d’une directrice d’école. «Je suis directrice d’école.
Je ne ferai pas de préambule: nous souffrons, les enfants souffrent, le personnel des écoles souffre.» Dans une poignante lettre adressée au premier ministre, dont Le Journal a obtenu copie, une directrice décrit le quotidien de son école primaire, située dans les Cantons-de-l’Est. Une école «normale» avec des enfants «réguliers». L’auteure de la missive a demandé à ne pas être identifiée, pour préserver ses élèves. Nous l’appellerons Catherine. Pourquoi les enfants d’aujourd’hui sont devenus émotionnellement indisponibles pour apprendre à l’école. Selon Victoria Prooday, ergothérapeute, les enfants d’aujourd’hui viennent à l’école émotionnellement indisponibles pour apprendre.
Il existe de nombreux facteurs dans notre mode de vie moderne qui contribuent à cela. Comme nous le savons, le cerveau est malléable. Grâce à l’environnement, nous pouvons rendre le cerveau «plus fort» ou le rendre «plus faible». Malgré toutes nos bonnes intentions, nous entraînons malheureusement le cerveau de nos enfants dans la mauvaise direction. Une classe, deux enseignantes. Dans la classe de 5e année de l’école Le Sablier, les élèves peuvent choisir de s’asseoir au sol ou à leur pupitre, sur un tabouret ou une chaise berçante.
Mais surtout, ils peuvent choisir de poser leurs questions à une enseignante plutôt qu’à une autre, voire aux deux. «Moi, en tout cas, c’est la meilleure classe dans laquelle j’ai été», avoue d’emblée Andy Forget, 11 ans. «Moi aussi», abondent en chœur les six autres élèves qui ont sacrifié leur récréation pour donner leur point de vue au Journal. Résultats de la recherche. Maquillages. C’est l’histoire d’une fillette qui ne s’appelle pas vraiment Jeanne, mais que nous appellerons ainsi pour lui éviter des ennuis dans un futur rapproché. Jeanne a un trouble d’apprentissage sévère. Son retard scolaire est tout aussi sévère. Jeanne est suivie par une pléthore de professionnels. Son orthopédagogue, que nous appellerons Philippe, a fait une demande à la commission scolaire pour que Jeanne soit placée dans une classe spéciale, une classe adaptée.
Au secours des profs. Donc, si je comprends bien, d’après des articles parus dans nos pages, les professeurs d’école sont des prisonniers de guerre, nos enfants sont leurs bourreaux et nous, les parents, on est un peu responsables de ça, mais victimes en même temps... Pendant ce temps, au Québec. Et nous, au Québec ? Eh bien nous, au Québec, les parents pourront bientôt faire des travaux dans les écoles de leurs enfants...
On a le « drama » qu'on peut, les amis. L'histoire commence le 1er mars quand le Journal de Montréal accouche de cette curiosité : la Commission de la construction du Québec (CCQ) venait de mettre à l'amende des parents qui avaient décidé de passer un coup de peinture dans l'école Capitaine-Luc-Fortin de Saint-Sébastien, en Montérégie : les murs de l'école étaient défraîchis. La patate chaude du financement des écoles privées. La nouvelle à l’effet que QS veut abolir le financement de l’école privée a fait couler beaucoup d'encre la semaine dernière. Cette proposition a également provoqué une avalanche d'avis insignifiants. C’est le jour de la marmotte à chaque fois que quelqu’un ose remettre en question la structure de notre système : des histoires de peur et des certitudes fondées sur des références fantômes.
Comme le disait Poincaré : douter de tout ou tout croire sont deux solutions également commodes qui, l’une comme l’autre, nous dispensent de réfléchir. Quel est le portrait de la situation ? D’abord, «... parmi toutes les provinces canadiennes, c’est au Québec que l’école privée est la plus fortement subventionnée — à hauteur de 75 %, selon le rapport Champoux-Lesage (2014) — et la plus fréquentée (12,6 % des élèves du primaire et du secondaire en 2012-2013).
Ensuite, si 12,6 % des élèves du Québec fréquentent l’école privée, il faut savoir que la distribution de cette clientèle est très inégale. Verse-t-on dans l’éducation-spectacle? Le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, a été pris au dépourvu quand les médias ont dévoilé le nom des trois « vedettes » qui repenseront les écoles québécoises dans le cadre du projet Lab-école : Pierre Lavoie, Ricardo Larrivée et Pierre Thibault. Le tout donnait alors l’impression d’un projet plutôt mal ficelé. Record d’enfants scolarisés à la maison. Le nombre d’enfants québécois officiellement scolarisés à la maison n’a jamais été aussi élevé. Une armée de bénévoles freinée par la CCQ. Commission scolaire des Navigateurs : une deuxième semaine de relâche envisagée. La Commission scolaire veut ainsi mieux équilibrer le calendrier des élèves pour optimiser leur réussite. L'objectif est d'offrir une semaine de congé toutes les huit semaines de classe.
Ainsi, en 2018, année où serait implanté le nouveau calendrier, les élèves auraient congé du 22 au 26 octobre, en plus de la relâche déjà prévue au printemps. Le projet vise avant tout à répondre aux besoins des élèves, affirme Denis Bourbeau, directeur des communications à la Commission scolaire. « Ce temps d’arrêt là permet aux élèves en difficulté de mieux s’adapter et de mieux travailler avec un temps d’arrêt », fait-il valoir. Bientôt tous des suppléants. Ce qui est visible de l’apprentissage par la problématisation: une lecture critique des travaux de John Hattie. Cinq propositions pour remettre l’éducation sur ses rails. En marge de la consultation du ministre de l’Éducation, plusieurs médias, dont Le Devoir, ont publié des articles sur l’éducation.
Il est en effet urgent de mener une profonde réflexion sur le système scolaire québécois et la mission de l’école québécoise. Class size matters a lot, research shows. (By Jahi Chikwendiu/The Washington Post) Every now and then someone in education policy (Arne Duncan) or education philanthropy (Bill Gates) or the media (Malcolm Gladwell) will say something about why class size isn’t really very important because a great teacher can handle a boatload of kids.
Not really. Convention de gestion et réussite, les dangers de la loi 88. Dire n’importe quoi en éducation. Écoles publiques. Le financement public des écoles privées : rétablissons les faits. Et si on utilisait les connaissances existantes. Marc St-PierreChargé de cours en administration scolaire, Université du Québec en Outaouais, c Les dernières rondes de coupes en éducation ont fait mal. Français: la recette gagnante de l'école Samuel-De Champlain. «On a mis plusieurs mesures en place au cours des dernières années, on voit que ça donne des résultats», affirme le directeur, Carl Ouellet. Dans cette école publique située sur l'avenue Saint-David à Beauport, la préoccupation pour le français commence dès la première secondaire. «On veut bien partir nos élèves», lance M. La FAE manipule les faits. La vraie insulte - Joyeuses catastrophes. L'éducation, on s'y connait. L’homme québécois: un con, une brute, un perdant. Écoles privées et publiques, vers la ségrégation?
L’école Samuel-De Champlain a trouvé la recette du succès. L’école soumise au iPad. Nouvelles, actualités, politique, culture et chroniques. L’égalité des chances n’est pas une loterie. Le nombre d’élèves par classe est-il important? Les dérapages de la rectitude politique. Les enfants du bon Dieu ne sont pas des canards sauvages. Les profs de la Beauce préconisent un retour aux classes spécialisées. Le tableau interactif en classe, ça change quoi? Mot de la présidente - Fédération des syndicats de l'enseignement. Nos écoles tombent en ruine. On paie de notre santé les coupes en éducation. Pourquoi ces examens. Rédaction manuscrite ou numérique : la compétence à écrire. Redresser la formule. Si l'école était importante (9) Tous les matins, cette enseignante rappe avec ses élèves pour les motiver. Valoriser l'enseignement.