Dessine-moi l'éco : Le Brexit, c'est quoi la suite ? Expliquez-nous... le Brexit. « Brexit » : comment Cameron s’est laissé prendre à son propre piège. Le premier ministre britannique doit la fin de son mandat à un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne qu’il avait lui-même organisé.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maxime Vaudano Terrassé par le vote franc des Britanniques en faveur du « Brexit », David Cameron quittera donc son poste de premier ministre à l’automne. Mais comment celui-là même qui a pris l’initiative d’organiser un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne (UE) s’est-il retrouvé à faire campagne pour le « Remain » et à la perdre – sacrifiant sa tête au passage ? Suivez en direct le « jour d’après » après la victoire du « Brexit » Acte I : la « trahison » du traité de Lisbonne Chef de l’opposition L’histoire commence, en un sens, en 2009. Le thème de la « trahison » des travaillistes émaille la campagne victorieuse qui le porte au pouvoir, le 11 mai 2010. Après des mois de campagne, le Royaume-Uni quitte l'UE.
Brexit : l'Union européenne au défi. Après la décision historique du Royaume-Uni de quitter l'Europe, ce vendredi 24 juin, tous les regards se tournent désormais vers Bruxelles où la Commission européenne veut aller vite.
"Paris et Bruxelles demandent instamment à Cameron d'envoyer sa lettre de rupture et d'actionner ça fameux article 50 qui prévoit le retrait d'un État dès réception de la missive, mais Londres traîne les pieds aujourd'hui, il y aura donc un délai de deux ans au moins pour négocier les modalités de la séparation", explique Pascal Verdeau, en direct de Bruxelles (Belgique). L'Europe pourra-t-elle se remettre de cette sortie du Royaume-Uni ? "Je crois surtout que l'Europe est menacée de délitement progressif", estime le journaliste.
"Sauf refondation du couple franco-allemand, la machine européenne va s'étouffer progressivement (...), le sursaut attendu et promis par Paris suppose d'avoir des idées neuves et non de vieilles recettes", conclut Pascal Verdeau. Brexit, Royaume-Uni et Europe : une histoire d’amour (très mouvementée) L’indifférence En 1946, dans son discours de Zurich, Winston Churchill employait, pour la première fois, l’expression « États-Unis d’Europe ».
À l’époque, l’ancien Premier ministre anglais – victorieux du conflit mondial qui venait de se jouer – s’intéresse en effet à ce projet de construction européenne que lui avait déjà exposé Aristide Briand – Président du Conseil français – durant l’entre-deux-guerres. En 1948, il préside même le congrès de La Haye, considéré comme l’une des premières grandes réunions du fédéralisme européen. Mais très rapidement, il se montre réticent et refuse même de collaborer à la « communauté européenne du charbon et de l’acier ». Pour s’en justifier, il explique que le Royaume-Uni a bien des intérêts communs avec l’Europe mais qu’il ne veut pas être absorbé par elle : « Nous sommes l’Europe, sans faire partie de l’Europe ».
La séduction Un an plus tard, Londres fait volte-face et commence à faire de l’œil au club des Six pour se faire une place au soleil. « Brexit » : comment Cameron s’est laissé prendre à son propre piège. David de Rothschild: «Le Brexit n'est pas une tragédie économique» INTERVIEW VIDÉO - David de Rothschild est président exécutif de la banque franco-britannqiue Rothschild & Co.
Invité du «Grand Témoin-Le Figaro», il déplore le Brexit mais tempère les conséquences économiques. L'idée d'un Frexit le «consterne». « Brexit » : en France, qui soutient quoi ? Brexit : une majorité d'Ecossais contre un second référendum d'indépendance. Brexit : une majorité d'Ecossais contre un second référendum d'indépendance.