background preloader

L'intelligence des abeilles

Facebook Twitter

Des abeilles malades révèlent un étonnant comportement aux scientifiques. Des scientifiques australiens ont comparé le comportement alimentaire d’abeilles malades avec celui de leurs homologues en bonne santé.

Des abeilles malades révèlent un étonnant comportement aux scientifiques

Ils sont ainsi parvenus à un constat étonnant : les abeilles infectées par un champignon, Nosema ceranae, choisissent en priorité le pollen le plus nutritif, alors qu’il provoque chez elle une recrudescence du parasite. Leurs congénères saines, quant à elles, ne font aucune différence entre un pollen de qualité et de simples gouttes d’eau sucrée. Depuis 45 millions d’années, les abeilles butinent. Grâce à elles, le pollen passe de fleur en fleur et permet notamment la fructification des cultures. Un bien grand service rendu aux êtres humains, qui profitent d’ailleurs également des produits de la ruche. Toujours est-il que les bienfaits avérés de l’abeille sont mis en péril par le déclin actuel de l’insecte. Un champignon parasite Mais contre cet invité indésirable, l’abeille a une parade étonnante : elle se nourrit sainement. L'intelligence des abeilles. © Peter Waters/shutterstock.com Dans ce numéro.

L'intelligence des abeilles

Le cerveau des abeilles. Apis mellifera Symphyte, Apidae Bien que toutes les abeilles soient équipées d'un génome identique, des chercheurs australiens, travaillant sur le cerveau des abeilles, viennent de découvrir que leur ADN a été modifié à certains endroits selon le rang de l'insecte dans la ruche. Chez les reines, plus de 550 gènes sont méthylés différemment: elles sont nourries à la gelée royale qui inhibe la méthylation. Les autres sont nourries au miel ou au pollen. Bees and their brain Although all the bees are equipped with an identical genome, Australian researchers have just discovered that their DNA was modified in certain areas according to the insect's rank in the hive.

La méthylation de l'ADN est une partie cruciale du développement normal de l'organisme en général et de la différenciation cellulaire des organismes évolués. ▶ 4. La langues des abeilles. Langage des abeilles: on écoute aux ruches. Pour Yves Le Conte, directeur de l'unité Abeilles et Environnement à l'Inra, «cela voudrait dire qu'elles disposent d'un autre mode de communication que celui des phéromones», le langage des hormones.

Langage des abeilles: on écoute aux ruches

Pour passionné qu'il soit, le biologiste ne s'avance pas à parler de «sons» mais envisage l'hypothèse d'un «profil vibratoire» de cinq à six «mots» échangés dans la ruche, enregistré grâce à des capteurs hyper-sensibles. Une fois modélisées, ces vibrations indétectables à l'oreille forment une émouvante bande-son sur l'écran de son ordinateur, des «kak kak» proches des sons du criquet, qui semblent se répondre et dont le chercheur conserve jalousement l'enregistrement en laboratoire dans l'attente d'une publication prochaine de ses travaux. «Si elles font ça c'est forcément pour communiquer, reste à trouver ce qu'elles se disent et comment elles émettent cette vibration particulière», juge-t-il.

M. Abeilles : elles aident les médecins à faire des miracles. ABEILLES.

Abeilles : elles aident les médecins à faire des miracles

Du venin d’abeille pour combattre la sclérose en plaques, du pollen pour la digestion, du miel comme cicatrisant : la Roumanie cultive l'apithérapie, une médecine alternative dont les racines remontent à l’Antiquité et qui consiste à se servir des produits de la ruche pour se soigner. Dans la Grèce antique, Hippocrate appliquait du miel pour soigner les blessures et les Romains qualifiaient le pollen de "poudre qui donne la vie". "La ruche constitue la plus ancienne pharmacie naturelle et la plus saine", explique Cristina Mateescu, directrice générale de l'Institut roumain de recherche et de développement apicole.

Médecin allopathe classique durant des années, le Dr Mariana Stan pratique aujourd’hui à Bucarest l’apithérapie "qui donne des résultats plus lents mais plus durables et plus profonds". "Dans mon village, mon arrière-grand-mère était guérisseuse et utilisait les produits de la ruche. Une composante de la médecine scientifique Vidéo AFP. Video - Abeilles japonaises : une balle de chaleur pour tuer les frelons. Ces abeilles ont une redoutable technique de défense contre les frelons géants. Pour lutter contre le redoutable frelon-géant japonais, les abeilles ont développé une stratégie consistant à rôtir leur prédateur à petit feu.

Ces abeilles ont une redoutable technique de défense contre les frelons géants

Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter Cinq fois plus gros qu'une abeille, le frelon-géant japonais (Vespa mandarinia japonica) est capable d'en tuer 40 en moins d’une minute pour assurer sa subsistance. Les mœurs du redoutable prédateur sont en effet des plus sinistres puisque l’insecte se nourrit de ses propres cousins sociaux hyménoptères. Lorsque l’on croise un frelon-géant près d’un essaim d'abeilles, celui-ci est la plupart du temps condamné.

Fort heureusement, aussi redoutable que peut être le frelon-géant, celui-ci a lui aussi son propre talon d’Achille : la chaleur. Cuisson à petit feu A travers la séquence, on peut voir les abeilles s’en prendre à l’intrus non pas en le piquant mais en vibrant pour augmenter la température collective jusqu’à ce que celle-ci atteigne 47,2°C.