Sommaire des dossiers thématiques - Stripologie.com. Focus sur l'édition BD indépendante. À l'occasion du Festival d''Angoulême, la documentation de Radio France vous propose d'aller à la rencontre de maisons d'éditions moins connues du grand public, comme Cornélius, Rackham, Les Requins marteaux, L'Articho, ou Indélébile...
Articho et Indélébile illustration L'indélébile © Idélébile - 2015 Dans l’ombre des projecteurs officiels du Festival d’Angoulême, le F.OFF, festival de microédition indépendante, accueille le public dans les locaux du Moon, une boite de nuit angoumoisine. « Lieu d’échanges, de découverte et de diffusion de ce qui se produit de manière indépendante et hors des circuits habituels de l’édition », le F.OFF accueille depuis 2011 de nombreuses associations et collectifs d’artistes débordant d’énergie et de créativité.
Le coup de blues de l’édition indépendante - ActuaBD. Les temps ont changé.
Avant, il y avait les « gros éditeurs », les « commerciaux » vendeurs de soupe, et, d’autre part, si l’on en croyait Jean-Christophe Menu dans Plates-bandes (2008), les purs, les « Indépendants », les « Alternatifs », les « Avant-Gardes », les structures créées par les Auteurs (le tout avec des majuscules) « et animées de préoccupations différentes ou opposées au contexte BD établi. » qu’il désignait sous le vocable de "microcosme". [1] Un rôle historique à reconsidérer Cette vision un peu réductrice du marché de la bande dessinée, pour être déjà fausse à l’époque, permettait à L’Association de s’arroger un rôle "historique", trop merveilleux pour être vrai, dans l’avant-garde de la bande dessinée contemporaine. En réalité, ce qui s’est passé ces dernières années découlait d’un processus naturel qui s’explique par l’ouverture de la librairie générale, jusque là hostile à la bande dessinée.
Pourquoi ce revirement ? Bande-dessinée "alternative" et microédition. La définition de la bande-dessinée « alternative » – dite aussi « indépendante », encore que les deux termes ne se recoupent pas complètement – est un peu fluctuante comme le suggère un article de Wikipedia.
Pour faire simple, la bande-dessinée alternative se caractérise par de petites structures éditoriales – il peut s’agir de collecifs d’auteurs -, une certaine recherche graphique et de petits tirages. Vous pourrez voir que ce n’est pas toujours si simple, mais je me contenterai pour l’instant de ce point de départ. Dernière mise à jour : 3 mars 2013. Trois Tsiganes ordinaires en Tchéquie et Slovaquie. Ce livre aurait également pu s’appeler Histoires ordinaires ou Contes de la vie ordinaire : car, récits du quotidien, les trois histoires présentées sont tout à fait ordinaires et banales.
C’est là précisément l’intérêt de l’ouvrage : l’ordinaire — puisqu’il n’est généralement pas représenté, quand il s’agit des Tsiganes — devient extraordinaire. Les trois auteurs d’Histoires content les vies de leurs héros dans leur banalité, et pour une fois ils ne sont pas stigmatisés comme « différents », « étranges », « étrangers » ; ces vies singulières ne sont pas reliées à une appartenance qui englobe et dissout.
Les héros ne sont pas les « Roms » au pluriel, un ensemble confus de personnes censées être toutes pareilles, mais au contraire des personnalités bien différentes. Ce sont des hommes et des femmes avant tout, qui sont identitairement autant tchécoslovaques que tsiganes. Ferko a la soixantaine et il a tenté sa chance en Suède avec succès, avant d’en être exilé à cause de sa fille. La bande dessinée à la bibliothèque - 13/02/2015. Le samedi 14 février à 14 heures, un historien de l'art, Camille Escoubet, évoquera un art en plein développement au cours d'une conférence donnée dans les locaux de la bibliothèque à l'initiative du bibliothécaire et de l'association Des souris et des livres : «Bande dessinée classique à bande dessinée indépendante» ou «l'histoire des évolutions d'une forme d'art».
Au début des années 90, la BD a entamé un virage sans précédent depuis sa naissance officielle vers 1830 : celui des nouveaux regards, des nouveaux enjeux, des nouvelles formes de création. A l'heure où une production pléthorique continue d'inonder le marché des BD, Camille Escoubet se propose de faire un état des lieux des nouvelles formes de création et de retracer les nombreuses évolutions qui ont mené au neuvième art.
JC Menu. Il y a très longtemps, en Février 1995, du9 faisait ses premiers pas dans sa version papier avec un numéro consacré à L’Association.
Jessie Bi y écrivait : «L’Association est la preuve que le neuvième art existe et que ses possibilités sont immenses. Les associés montrent aux détracteurs de la bande dessinée qu’elle n’est pas un simple divertissement pour analphabètes, pour la jeunesse, ou pour adultes immatures et libidineux.» Presque quinze ans plus tard et dans un autre millénaire, L’Association est toujours là, et du9 aussi. L’occasion de faire un point sur un bout de parcours avec son timonier JC Menu — pour le centième entretien publié sur du9. Tout un symbole. Xavier Guilbert : Je trouvais intéressant de te voir cette année — c’est toujours intéressant de te voir, mais en particulier parce que Lapin est sorti, et que toi-même tu dis que cela représente une étape dans ton texte d’introduction. XG : C’était présent aussi dans les Rab de Lapin… JCM : Oui bien sûr.
XG : Voilà.