Ces villes françaises où il fait bon télétravailler. Sans titre. Qu’est qu’un tiers-lieu numérique ?
C’est un lieu accessible à tous les publics, sans condition d’âge, et combinant plusieurs fonctions : fablab (atelier de fabrication numérique),coworking (espace de travail partagé pour faciliter les rencontres entre acteurs et créativité),accompagnement de porteurs de projets (pour l’appui et le conseil)télétravail ponctuel (pour éviter les déplacements pendulaires),médiation numérique (pour sensibiliser et initier aux outils et pratiques numériques) La Région soutient l’émergence d’un réseau de tiers-lieux numériques Dans le cadre de sa feuille de route numérique, la Région hauts-de-France soutient le développement des tiers-lieux dans les intercommunalités afin de : stimuler l’innovation numérique dans les territoires,construire, incarner et animer l’écosystème numérique local,intégrer les 5 fonctions potentielles d’un tiers-lieu.
Les modalités du dispositif Les tiers-lieux numériques soutenus à ce jour par la Région : Boîte à outils. Tiers lieux : état de l’art sur un mouvement de fond. Tiers lieux, bien plus que du coworking ! Origine des tiers lieux La notion de Tiers lieux (The Third Place) est apparue en 1989 dans The Great Good Place, un livre de Ray Oldenburg, sociologue américain.
Sa définition est à la fois simple et très ouverte puisqu’elle englobe tout lieu de sociabilité autre que la maison et le travail. Il s’agit d’un lieu fréquenté quotidiennement par ses usagers. Cet espace, loin des non-lieux anonymes et interchangeables décrits par Marc Augé, procure un fort sentiment d’appartenance à ses utilisateurs. Le coworking : espaces ouverts collaboratifs Le coworking, c’est littéralement « travailler ensemble ». Coworking mobilite rapport final. Sans titre. Aujourd'hui débute à Paris la conférence Coworking Europe, qui rassemble les acteurs et experts de cette forme de travail caractéristique des mutations de notre époque.
Alors que la mobilité se normalise et que les relations professionnelles s'atomisent, les individus "entrepreneurs d'eux-mêmes" créent de nouvelles communautés de travail. Le travail mobile invente une nouvelle sociabilité "Le télétravail, c'est la santé", il facilite notamment la vie professionnelle des parents. Il permet de gagner 45 minutes de sommeil par jour en moyenne, de réduire le stress et le risque d'absentéisme. Cette amélioration du bien-être des salariés, objectif de 85% des politiques de télétravail, entraîne d'importants gains de productivité : +22% en moyenne selon Greenworking.
Les quelques 25% de travailleurs nomades sont à la pointe du changement. Le gouvernement veut accélere le coworking. "Nous avons été surpris par l'ampleur du phénomène, bien plus fort qu’attendu", constate Patrick Levy-Waitz.
Alors qu'il estimait à 800 le nombre de tiers-lieux en France, la mission coworking qu'il a dirigée pendant près de huit mois en dénombre plus de 1.463, dont près de la moitié implantés en dehors des agglomérations. Par tiers-lieux, il faut entendre espaces de coworking - les plus nombreux - et aussi des living labs, des fablabs et des makerspace, autrement dit des espaces dont la vocation est de fédérer des communautés de personnes qui produisent, travaillent, échangent. "Les tiers-lieux répondent à de nouvelles aspirations sociales et sociétales", a indiqué le secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, Julien Denormandie. "Quand vous interrogez la catégorie des 18-35 ans, qui sera demain majoritaire chez les actifs, 70% affirment vouloir être indépendants mais aussi ne pas travailler seuls.
" Etude « Mille Lieux : objectiver l’impact des tiers-lieux sur les territoires » Le soutien de la Banque des Territoires à cette étude s’inscrit dans sa politique pour le développement des territoires.
Elle encourage les porteurs de projets novateurs dans lesquels s’inscrivent les tiers-lieux, notamment dans le cadre du programme « Action Cœur de Ville ». Elle mobilise toute son offre de services : investissement, ingénierie et accompagnement méthodologique. Quand le co-working réveille la campagne. À quinze minutes à pied de la gare Transilien de Montfort-l'Amaury-Méré (Yvelines), au bord de la D76, un grand bâtiment recouvert d'un bardage en bois foncé sépare deux champs de maïs.
Il est 10h ce mardi matin de septembre. Une dizaine de voitures sont garées devant le bâtiment. Près de la porte d'entrée, sept boîtes aux lettres individuelles, pour réceptionner le courrier de MS Couverture, Infocob Solutions, Trade Faire International, ou encore Atome Deco. Des entreprises qui ont choisi de faire du «50 Coworking Méré village» leur bureau. Cet espace de travail partagé accueille 20 «résidents» à temps plein, et plus d'une trentaine épisodiquement qui peuvent choisir entre un «abonnement à temps partiel», au mois ou à l'année, ou un «carnet nomade», des tickets à la journée. C'est avec ce genre de tiers-lieu, ces espaces de travail communs autres que ceux de l'entreprise, que l'Etat souhaite ranimer les campagnes et les territoires péri-urbains.
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