Impliquer l'élève dans la lecture : quelles activités ? Comment soutenir le développement de compétences en lecture. Le papier contre l'électronique. Qu'est-ce que lire ? Dans cette bataille d’arguments sur les vertus de la lecture selon les supports, un excellent papier du New York Times essaye dépassionner le débat en se référant aux derniers travaux des chercheurs sur le sujet.
Pour son auteur, Motoko Rich, tout l’enjeu consiste au fond à redéfinir ce que signifie lire à l’ère du numérique. Quels sont les effets de la lecture en ligne sur nos capacités de lecture ? A l’heure où les résultats aux tests de lectures des plus jeunes dégringolent, beaucoup enfants passent désormais plus de temps à lire en ligne qu’à lire sur papier. La tendance serait de lier l’un à l’autre, mais peut-on au contraire y trouver l’amorce d’une réponse ? On sait que, selon certaines statistiques fédérales américaines que cite l’auteur de l’article du New York Times, les jeunes qui lisent pour s’amuser, sur leur temps libre, ont un meilleur score à leurs tests de lecture que ceux qui ne lisent que dans le cadre scolaire.
Lecture : La révolution Cnesco. Comment en finir avec la dégradation des performances en lecture des jeunes français ?
Comment enseigner la lecture à l'heure du numérique ? Comment prendre en compte la diversité des élèves ? C'est finalement pas moins de 47 recommandations qui sont publiées par le jury de la conférence de consensus réunie par le Cnesco et l'Ifé. La conférence est -elle trop ambitieuse ? Appliquer ses recommandations serait révolutionner les pratiques enseignantes à l'école et surtout au collège. Après deux journées de travail, les 16 et 17 mars, particulièrement riches, le jury de la conférence de consensus du Cnesco et de l'Ifé, présidé par Jean-Emile Gombert, professeur en psychologie cognitive, rend le 8 avril pas moins de 47 recommandations.
Le B-A BA d'un ministre de l'Education nationale peu informé. Les récentes prises de position du ministre de l'Education nationale concernant les prétendus effets de la méthode globale sont pour le moins surprenantes (Le Parisien.
Aujourd'hui en France du 08/12/2005). Encore une fois, certains responsables politiques semblent plus enclin à emboîter le pas à des thèses réactionnaires et sous-informées qu'à prendre le temps et la distance nécessaires pour prendre les décisions qui s'imposent (voir les questions au gouvernement et les réponses fournies lors de la session de l'Assemblée nationale du 23/11 dernier, à la suite de la diffusion du reportage de France 2 du 15/11). Il est également étonnant de constater qu'un ministre de la République ignore les textes qu'il a pourtant signés et qu'il est censé défendre.
Comme on le voit, les principes issus de la méthode globale sont officiellement écartés, au moins depuis 2002. En fait, cette méthode, régulièrement présentée comme l'apanage des maîtres progressistes, n'a jamais été réellement pratiquée. La syllabique, c'est pas automatique ! Parlez-en à votre instit. Roland Goigoux Quelques jours avant les congés de Noël, un slogan a fleuri dans les écoles primaires : "La syllabique, c'est pas automatique ; parlez-en à votre instit !
" Un slogan qui traduit la colère grandissante des enseignants de l'école primaire devant le mépris affiché à leur égard. Quand une campagne de santé publique est lancée, sur les antibiotiques par exemple, le premier interlocuteur proposé aux français est le médecin généraliste. La Révolution du 3 Janvier ou le syndrome de la tortue de Floride. André Ouzoulias Voilà donc notre petite tortue de Floride, plus habituée aux marécages de l'est des États-Unis, qui se retrouve à barboter dans un aquarium.
Et puis, centimètre après centimètre, la jeune tortue grandit, elle commence à être à l'étroit dans l'aquarium. Et puis les enfants se lassent... Et puis les vacances approchent... “Il ne sait pas lire i2l…” Lettre ouverte au Ministre de l'Education Nationale Monsieur le Ministre, "Là, son problème, c'est qu'il ne sait pas lire i2l…".
Tel est le diagnostic que pose, sur France 2, un certain soir de décembre (ce devait être le mardi 13, à 20 heures), une enseignante d'un collège susceptible de devenir "ambition réussite", au vu des difficultés majeures que souligne le reportage. Il ne sait donc pas lire i2l. Et vous, Monsieur le Ministre, savez-vous lire i2l? Il est vraisemblable que M. Cet exemple me semble montrer, aussi bien que longues argumentations : Quelles sont les incidences de ces ignorances ? Il n'y a cependant là rien de surprenant : 95 % des classes de CP utilisent des méthodes à 80 % ou 90 % syllabiques… et, sur le terrain, on sait bien que des méthodes récentes, jugées par les enseignants "insuffisamment syllabiques", sont de fait modifiées par un renforcement des activités proprement combinatoires. Lecture : Même les scientifiques devraient être plus prudents. Rémi Brissiaud Chers collègues, Je viens de prendre connaissance du texte intitulé : "La lecture : le point de vue de scientifiques" ( 1 ).
C'est en tant qu'enseignant-chercheur de psychologie en IUFM que je rédige cette réaction. En effet, une des missions qui nous est confiée consiste à présenter aux Professeurs des Ecoles (PE) en formation initiale ou continue, les recherches en psychologie de l'apprentissage de l'écrit qui sont susceptibles d'éclairer leur pratique professionnelle future ou actuelle. Même lorsque notre domaine de recherche n'est pas celui-ci, pour que cette partie de notre enseignement soit pertinente, nous avons évidemment la responsabilité de nous informer du mieux possible des principales recherches menées dans ce domaine (ce que nous faisons volontiers parce que c'est un thème passionnant).Les prises de position qui sont les vôtres vont donc intéresser tous les enseignants-chercheurs de psychologie en IUFM. Les méthodes de lecture. La france moche - Zac Zup et Cie - http-wizzz.telerama.frlafrancemochephotos7585384654.jpg Depuis près d’un demi-siècle se développe et se répète en France ce qu’il est convenu d’appeler la « querelle » des méthodes de lecture employées à l’école primaire, opposant principalement les défenseurs des méthodes « globales » et « mixtes » aux tenants des méthodes « syllabiques » ou « alphabétiques ».
L'un des derniers débats publics en date se déroula lorsque le ministre de l’Education Nationale Gilles de Robien parut vouloir imposer en 2003 un retour pur et simple à la stricte méthode syllabique, restauration finalement avortée… Peu concernés directement, en tant que professeurs de philosophie, par la question de l’apprentissage de la lecture en primaire, nous ne pouvions que constater, en bout de chaine, la mauvaise maîtrise de la langue, tant lue qu’écrite, chez nos élèves, mais sans pouvoir rattacher celle-ci à des causes si lointaines. Lecture. Lecture en débat. Les trois problèmes ainsi identifiés ont donné lieu depuis au moins les années soixante, que nous prendrons comme point de départ, à des batailles successives où l’on retrouve face à face les mêmes forces, et souvent les mêmes combattants.
Nous nous contenterons ici d’évoquer quelques-uns de ces combats, ceux-ci ayant fait l’objet d’une analyse précédente (Fijalkow, 2000). Dans la période qui précède et suit mai 1968, l’enseignement de la lecture émerge comme problème dans le cadre de la réflexion menée par des mouvements pédagogiques sur l’échec scolaire, le GFEN particulièrement. La dénonciation des taux de redoublement, tout au long de l’école primaire et surtout au CP met en évidence les caractéristiques sociologiques des élèves en échec à l’école en général et dans l’apprentissage de la lecture en particulier. Un second terrain de bataille est celui de l’illettrisme (Chartier et Hébrard, 2000 ; Lahire, 1999). La dyslexie enfin constitue un troisième terrain d’affrontements. Lecture : Le point de vue de scientifiques. Dans le débat sur "les méthodes de lecture", la Science a bon dos.
Invoquée à la fois par le Ministre de l'Education Nationale et par ses opposants, elle semble se plier aux différents points de vue. Pourtant, après maints débats alimentés de citations tronquées, les nuances d'un point de vue qui vise à l'objectivité scientifique n'ont toujours pas réussi à se faire entendre. Il nous paraît donc important de clarifier ce que les recherches scientifiques permettent (ou pas) de dire.
Tout d'abord, nous affirmons avec force que la question de l'efficacité comparée de différentes pratiques pédagogiques est une question qui peut et qui doit être abordée de manière scientifique.