La confiance dans les médias n’a jamais été aussi faible - Le Temps. La confiance devient une denrée rare.
Au WEF, une étude effectuée dans 28 pays montre ainsi qu’en ce qui concerne les médias, le niveau de confiance n’a même jamais été aussi bas, passant à 43% de confiance de la part du public contre 48% l’an dernier. La firme de relations publiques Edelman publie chaque année à Davos son baromètre dans ce domaine. L'histoire des médias en 15 timelines. S’informer sur Internet, les Français restent perplexes - La Croix. Clone zone pour créer des faux sites d’actu. Je me permets de cloner l’article de Libération ici car il donne des idées de séances d’EMI.
En effet nos élèves sont très souvent crédules devant les sites Internet et autres buzz en ligne. Un beau matin, sur Facebook, il se peut désormais que quelqu’un publie cet article. Mais oui, c’est bien Hodor, l’un des personnages de la série Game of Thrones, qui apparaît inlassablement dans les colonnes de site de BBC News. Seulement, en lieu et place de l’adresse habituelle du site, on trouve dans la barre d’URL cette adresse. Clone Zone permet donc à n’importe qui d’engendrer une réplique du site de la BBC, plus vraie que nature. Le fonctionnement de Clone Zone est diaboliquement simple. Quand on demande à Google si l’Holocauste a bien eu lieu... - 26 décembre 2016. Revoilà le déjà vieux serpent de mer.
Dans la tempête des Fake News et à l’ère de la post-vérité, Google, ou plus précisément son algorithme, est accusé de mettre en avant des résultats de recherche antisémites ou négationnistes. Ce n’est pourtant pas la première fois que « Google cache des juifs... » ni que les algorithmes font preuve de racisme ou que les « intelligences artificielles » s’essaient au fascisme. En quelques mots la clé de ces problèmes est la suivante : les algorithmes produisent une forme de déterminisme (dans la sélection des informations et les choix, nos choix, qui en découlent). Ce déterminisme s’inscrit dans un régime de vérité différent selon chaque plateforme, et quels que soient les différents régimes de vérité des différentes plateformes, tous donnent une prime à la tyrannie des agissants (cf les travaux de Dominique Cardon).
Making of. Pub, fake, information ? Les jeunes font mal la différence sur Internet. La manipulation de l'information à l'ère des médias sociaux. Prospectibles Fake news, désinformation, post-vérité : quel rôle pour les pro... La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle aux Etats-Unis a fait émerger une nouvelle notion dans l’univers des actualités et de l’information : l’idée de ‘vérité alternative’.
Thème : Désinformation, croyances, théories du complot et post-vérité. L’ère de l’information a-t-elle laissé place à l’ère de la crédulité ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective Google en est témoin : les recherches sur le terme « fake news » ont explosé fin 2016, alors que Donald Trump s'apprêtait à devenir le 45ème président des Etats-Unis.
Pourtant le phénomène n’est pas nouveau : qu'on l'appelle rumeur, hoax, complot ou conspirationnisme, le scepticisme, voire la méfiance à l’égard de l’information, ont toujours existé. Et une telle vigilance est sans doute plutôt saine dans les régimes démocratiques. Mais nous avons depuis longtemps dépassé le simple recul critique du citoyen éclairé : désormais, c’est une véritable guerre de l’information qui se livre. Une guerre dont les réseaux sociaux sont le premier champ de bataille. Comment en est-on arrivé à cette situation de mise en doute, voire de contestation systématique de la parole des médias traditionnels ?
Les mille et une ruses de l’industrie de la désinformation. Enquête sur des méthodes employées par des sites trompeurs pour diffuser de fausses informations sans se faire prendre.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat. Facebook, un mois dans la machine à infos. Facebook bouleverse la hiérarchie de l’information.
Cette formule, devenue une tarte à la crème du débat médiatique, a le caractère de l’évidence. Par le jeu des algorithmes de recommandation et des partages entre amis, le réseau social le plus puissant au monde transforme la façon dont les citoyens accèdent à l’info. Mais dans quelle mesure les sources journalistiques traditionnelles, reconnues pour leur savoir-faire, sont-elles défiées sur Facebook par de nouveaux médias, plus ou moins rigoureux, plus ou moins partisans ? Peut-on quantifier ce nouveau rapport de forces ? Depuis plus de deux mois, en partenariat avec la start-up française Linkfluence, spécialiste de l’analyse du «web social» (réseaux sociaux, sites d’actu traditionnels, blogs, forums, etc.), nous avons placé sous observation une cinquantaine de pages Facebook, avec l’ambition de mesurer leur audience sur la plateforme.
Les médias alternatifs produisent les contenus les plus partagés. Des "fake news" très rentables... qui ont peut-être contribué à faire élire Trump. "Le président Obama fait de septembre le mois des musulmans.
" "Un agent des services secrets révèle : Obama est gay et musulman. " "Hillary Clinton déclare : 'Obama devrait accueillir deux fois plus de réfugiés musulmans'. " Post-vérité - La revue européenne des médias et du numérique. Élu mot de l’année 2016 par le dictionnaire Oxford, l’adjectif post-truth définit « ce qui est relatif aux circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence sur l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux opinions personnelles ».
Apparu durant la dernière décennie, le mot « post-vérité » a été popularisé en 2016, à la suite des campagnes électorales, illustrées par la propagation d’allégations mensongères, pour le référendum britannique sur le Brexit et pour l’élection du président des États-Unis. Il a donné naissance aux expressions désormais plébiscitées telles que « politique post-vérité », « information post-vérité », « société post-vérité » et même au substantif « une post-vérité » sonne comme un oxymore.
Dans la fabrique de l’information, comme chacun le sait, l’objectivité est un idéal inaccessible, certes, mais indispensable. La campagne présidentielle aux États-Unis a démontré la puissance d’influence des médias sociaux. Sources : Quand le web nous enferme dans notre bulle. Lorsque vous sollicitez votre moteur de recherche préféré sur internet, les résultats affichés ne sont pas forcément les mêmes qu'obtiendraient votre voisin en tapant exactement la même chose.
Le web 2.0 se tourne en effet de plus en plus vers une personnalisation poussée dont nous ignorons souvent l'existence. Conséquence : comme votre navigation est taillée sur mesure en fonction de vos goûts, votre lieu de résidence, votre milieu socio-professionnel ou même vos opinions politiques, vous risquez de passer à côté d'offres commerciales, d'informations ou d'articles de presse dont on suppose qu'ils vous intéressent moins.