Le privilège invisible des antiféministes. Traitement complet (Norman Rockwell, 1940) «Les féminazies ont infiltré les institutions et il y a eu un transfert de droits des hommes aux femmes.»
(Roy Den Hollander) Roy Den Hollander est un battant. Cet avocat américain et antiféministe notoire est célèbre pour avoir poursuivi la ville de New York parce qu’elle autorise les «ladie’s nights», pratique qu’il juge discriminatoire envers les hommes. Évidemment, l’objectif de ces soirées n’est pas de pulvériser le patriarcat, mais bien d’attirer une clientèle féminine qui, à son tour, amènera des hommes cherchant à être entourés de femmes en état d’ivresse.
Plus près de chez nous, durant la campagne électorale du printemps dernier, un candidat caquiste de la région de Québec, Luc de la Sablonnière, s’est fait remarquer pour ses propos catastrophistes au sujet du féminisme. 5 idées reçues sur la féminisation des noms de métier et titres de fonction. Un jeune et ambitieux député qui rêvait de se faire facilement un nom a enfin réussi son coup en donnant avec insistance du "Madame le Président" à Sandrine Mazetier remplaçant Claude Bartolone au Perchoir.
Il n'en était pas à son coup d'essai, mais jusqu'ici la provocation n'avait pas créé le buzz escompté. En écopant lundi dernier d'une amende correspondant à un quart de son indemnité parlementaire, il est, cette fois-ci, parvenu à faire la Une des journaux en se positionnant en victime d'une prétendue injustice mais aussi et surtout en porte-parole de l'opposition à la féminisation des noms de métier. Quoique l'on puisse considérer que 1300 et quelques euros (d'indemnités perdues) constituent un tarif parfaitement imbattable pour une campagne de comm' de cette ampleur, 140 de ses ami-es député-es réclament aujourd'hui, dans une lettre-pétition, l'annulation de la sanction, à grands renforts d'arguments contre la féminisation des noms de titre... 1. Oui, mais non... Pourquoi les clichés sexistes font (hélas) encore recette dans la pub… – TheBrandNewsBlog l Le blog des marques et du branding.
Les publicitaires et les marques seraient-ils victimes d’une épidémie aigüe de machisme ?
Dans un article dont je conseille vivement la lecture*, publié récemment, les experts en communication Elisabeth Segard, Florian Silnicki et Sébastien Chenu s’indignaient de la recrudescence des partis-pris sexistes dans un nombre croissant de créations, que ce soit online ou offline. Dans ce domaine, si la publicité plus que moyenne de Perrier (voir ci-dessus et ci-dessous) semble encore plus pathétique du fait de l’énergie déployée par la marque à nier toute erreur, ce "couac" fait suite à une série de campagnes plus graveleuses les unes que les autres, produites dans le seul but de faire le buzz, d’après ces 3 experts… Au risque de compromettre l’image et la réputation à moyen terme des marques concernées.
Une surenchère sexiste… et le cynisme publicitaire en guise de stratégie ? La faute au sexisme "invisible" ? Le vrai problème serait-il ailleurs ? Pour aller plus loin : About these ads Like this: Paris : une ville réservée aux hommes ? Le sexisme empoisonne la Silicon Valley. Les polémiques se multiplient autour du machisme de l'industrie du high-tech, où les femmes peinent à se faire une place.
C'est par des talons hauts que le scandale est arrivé. Jorge Cortell, PDG de la start-up Kanteron Systems, a posté il y a quelques jours sur Twitter une photo qui a aussitôt créé polémique. On y voit les pieds d'une femme, chaussés de talons aiguilles. «Je suis à un événement qui est censé être réservé aux entrepreneurs, mais quelqu'un y porte des talons? #pasdecerveau», a-t-il commenté. Une «arrogance élitiste» La Silicon Valley a-t-elle un problème de machisme? Twitter s'est récemment fait épingler car son conseil d'administration est uniquement composé d'hommes. Les studios Pixar, rebelles surtout dans la fiction.
Cinéma Mis en ligne le 03/08/12 I Rédaction par Bénédicte Gattère Avec Rebelle, Pixar propose enfin une histoire emmenée par un personnage principal féminin.
Catharsis, jeux vidéos, pornographie, viol… : quelques mots sur « l’affaire Lara Croft » Aujourd’hui un article, peut-être un peu fourre-tout, mais qui a pour vocation notamment de répondre à l’article de Peggy Sastre et à toutes les réactions du type « Pfff, mais c’est de la fiction, on s’en fiche, ça sert à rien, il y a plus important à faire !
». Je voudrais montrer, que non, il n’y a pas un cloisonnement net entre fiction et réalité. La fiction véhicule des idées et des croyances, et ces idées et croyances se traduisent en actes. Je remercie au passage Alphonsine Chasteboeuf pour ses précisions très intéressantes sur la catharsis. :) Contexte. "Excité" par une tentative de viol de Lara Croft, Joystick déclenche la polémique. Viré pour insulte sexiste.