Concordance des temps - Le Billet de Chris Esquerre. Pierre-Michel Bertrand et l'histoire des gauchers. Usbeketrica. France Inter - "Il est absurde d’imaginer que... Guide pour une communication publique sans stereotype de sexe vf 2016 11 02.compressed. La langue française est-elle sexiste ? On dit rarement d’un homme qu’il est « hystérique ».
Normal, ce bel adjectif a la même racine que le mot « utérus ». C’est un truc de nana de s’énerver et de parler trop fort ! Les exemples comme celui-ci sont légions. La langue française est-elle un outil de domination ? Et si oui, c'est grave docteur ? Le débat de midi met son nez dans le dictionnaire aujourd'hui. Aurore Vincenti, linguiste, une de nos invitées s'attache à décortiquer les expressions sexistes de la langue française dans une pastille diffusée sur Arte, Mauvaise langue. Le Haut Conseil à l'égalité entre femmes et hommes a publié il y a 2 ans , un guide pour une communication publique sans stéréotype de sexe, qui préconisait dix recommandations pour une communication égalitaire, que ce soit dans les écrits, les images ou les événements publics, et notamment ce qu'on appelle "l'écriture inclusive".
Le français est une langue misogyne. C’est la légitime affirmation que l’on peut faire si l’on analyse attentivement les définitions masculines et féminines d’un même mot.
En effet, la mise au féminin de certains noms propres prend des aspects singuliers. Prenons le mot « courtisan » par exemple. Au masculin, le « petit Robert » le définit ainsi : « Celui qui fréquente la cour d’un souverain ». Le spectacle que nous en offre l’Elysée le prouve chaque jour un peu plus. Au féminin, c’est beaucoup moins glorieux ! « Femme de mauvaise vie, d’un rang social assez élevé ». N’en déplaise à certains, la courtisane peut même se retrouver à genoux pour offrir quelques « douceurs buccales » à son "roi". Pareil pour le serviteur, il est au service de son maître, mais il est toujours plus valorisé que la servante.
Le français, une langue profondément misogyne - Sciences. Davy Borde, militant et auteur de " Tirons la langue.
Eliane Viennot: «La langue française n'est pas misogyne» INTERVIEW - La féminisation des noms de métiers et l'écriture inclusive ont révélé des tensions au sein de la langue française.
La linguiste Eliane Viennot explique que le masculin ne l'a pas toujours emporté sur le féminin. Elle cite Racine, Montaigne et Mme de Sévigné. L'écriture inclusive que beaucoup, comme l'Académie française, décrivent comme un «péril mortel pour la langue», a ses défenseurs. La professeure de littérature de la Renaissance et historienne, Eliane Viennot, en fait partie. À la source de la règle «le masculin l'emporte sur le féminin» Temps de lecture: 11 min Depuis quelques jours, Slate.fr s’est engagé en faveur d’une forme plus inclusive d’usage de la langue française, en choisissant de privilégier l’accord de proximité.
Étrangement, la question suscite la colère de personnes ne s’intéressant d’ordinaire guère à la grammaire mais désormais fermement opposées à ce que l’on admît de légères modifications dans son usage. Sous un article publié en ligne par un quotidien français, on ne décolère pas: «Aucun débat à avoir là dessus, une règle de grammaire ne se change pas, même pour complaire les désirs de féministes frustrées». Un commentaire mentionnant l’accord dit «de proximité» longtemps usité en français est réfuté par l’argument: «Arrête de raconter des conneries, la grammaire ne doit pas changer».
23 mots français dont le genre prête souvent à confusion. Blog participatif de l'académie éponyme. L'Académie française dit oui à la féminisation des noms de métiers. La féminisation des noms de métiers et de fonctions. Féminisme et féminin. «Auteure» ou «autrice» ? «On ne trouve plus ces termes choquants comme dans les années 80» [Mise à jour : ce jeudi, l'Académie française a adopté à «une large majorité» le rapport sur la féminisation des noms de métiers, soulignant qu’il n’existait «aucun obstacle de principe» à cette évolution.]
L’Académie française bougerait-elle enfin ? Connue pour avoir frappé d’anathème toute tentative de féminisation des métiers (et pour avoir condamné l’expression «Madame la ministre»), l’institution fondée en 1634 entrouvre la porte d’une reconnaissance des usages plus paritaires du français. Une commission présidée par Gabriel de Broglie et composée de Danièle Sallenave, Michael Edwards et Dominique Bona rendra un rapport sur la question dans les prochains jours. Le document sera soumis au vote des académiciens fin février ou début mars.
Questions à Dominique Bona, élue à l’Académie française en 2013 au fauteuil 33. Comment s’est constituée cette commission ? Comment avez-vous travaillé ? Pourquoi l’Académie a-t-elle mis tant de temps avant de s’ouvrir à cette question ? Ces mots intraduisibles qu'il faudrait inventer en français. Féminisation des noms de fonction, métier, etc. #Balancetonmot: ces termes machistes qu'abrite la langue française.