La guerre post-humaniste - Transhumanisme et Intelligence Artificielle. Pour la première fois, des gènes défectueux ont été corrigés dans des embryons humains. "Bonjour docteur, je viens pour mon rendez-vous d'édition génétique".
C'est ainsi que débute un article de News Medical consacré à la technique baptisée "Crispr-Cas9 ", (Crispr : acronyme anglais pour « courtes répétitions palindromiques groupées et régulièrement inter espacées »). Ce sont des familles de séquences répétées dans l'ADN. Le système d'abord utilisé pour typer des souches de bactéries est devenu un outil de génie génétique. Cette technique a d'ailleurs été mise au point en 2012 par une équipe féminine franco américaine, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna, c'est important à rappeler. Quoiqu'il en soit, la revue Nature rend compte de l'information essentielle : des travaux d'une équipe de chercheurs internationaux, centralisée à l'université des Sciences et de la Santé d'Oregon, aux Etats-Unis. L'expérience en question a consisté à réaliser une fécondation in vitro d'ovocytes féminins normaux par des spermatozoïdes porteurs de gènes défectueux.
Semonce éthique: des biologistes chinois ont à nouveau modifié le génome d’embryons humains. Bonjour Les médias généralistes s’habituent à tout, au merveilleux comme aux tremblements de la Terre.
L’an dernier on avait enregistré un petit séisme éditorial. La nouvelle technique révolutionnaire dénommée CRISPR avait été utilisée, en Chine à des fins auparavant tenues pour inacceptables. C’était en juin, dans le numéro de mai de la revue Protein & Cell. Transformation génétique des embryons humains: un responsable du Comité national d’éthique l’estime «légitime» Bonjour L’information était dans Le Figaro (Pauline Fréour).
Le quotidien donnait la parole au Pr Patrick Gaudray. Le Pr Patrick Gaudray est directeur de recherche au CNRS. Il est responsable de l’équipe « Instabilité Génomique & Cancer » au sein de l’UMR 6239. Ses thèmes de recherche se concentrent sur la génétique des cancers (modèle de la néoplasie endocrine multiple de type 1 (MEN1) ; étude structurale et fonctionnelle de la protéine Menin dans les MEN1). «Bienvenue à Transhumania !» Londres donne son feu vert à la manipulation génétique d’embryons humains. Bonjour On pouvait le redouter, c’est fait.
C’est fait et c’est sans doute irréversible. La HFEA britannique vient de donner son accord pour que des scientifiques puissent manipuler génétiquement des embryons humains. Autoriser les manipulations génétiques de l’embryon humain à des fins thérapeutiques ? Bonjour Publiée dans Nature (« Correction of a pathogenic gene mutation in human embryos ») la nouvelle fait un grand bruit médiatique et soulève mille et une questions : « Gene-editing experiment pushes scientific and ethical boundaries ».
Une nouvelle fois il s’agit ici de la technique dite « Crispr-Cas9 » qui, pour résumer, permet de modifier pratiquement à volonté tel ou tel élément d’un génome. Et il s’agit de l’usage fait de cette technique sur des embryons humains – des embryons qui, cette fois, ont été conçus à cette seule fin. Les premiers embryons humains édités aux États-Unis - Intelligence Artificielle et Transhumanisme. A video shows the injection of gene-editing chemicals into a human egg near the moment of fertilization.
The technique is designed to correct a genetic disorder from the father. Images courtesy of OHSU La première tentative de création d’embryons humains génétiquement modifiés aux États-Unis a été réalisée par une équipe de chercheurs à Portland, Oregon. L’essai dirigé par Shoukhrat Mitalipov, de l’Oregon Health and Science University, a consisté à changer l’ADN d’un grand nombre d’embryons à une seule cellule avec la technique d’édition de gènes CRISPR, selon les personnes connaissant les résultats scientifiques.
Dernier pas vers la sélection humaine, par Jacques Testart (Le Monde diplomatique, juillet 2017) Le terme « eugénisme » a été inventé à la fin du XIXe siècle par Francis Galton, un anthropologue cousin de Charles Darwin, pour définir la « science de l’amélioration des races ».
L’infanticide, la gestion des mariages, la stérilisation, l’extermination ou l’avortement risquent bientôt d’apparaître comme de bien piètres moyens pour améliorer la qualité humaine au regard des apports de la génétique moléculaire, alliée à l’informatique et à la biologie cellulaire. La période récente a vu l’irruption de technologies génétiques complexes dont les pouvoirs, fascinants et redoutables, ont été popularisés par les médias : le Crispr-Cas9, « ciseau génétique », et le gene drive, ou « forçage génétique ».
Un utérus artificiel pour mouton mis au point aux Etats-Unis. Demain chez l’humain ? Bonjour C’est une publication scientifique qui renvoie immanquablement au chef d’œuvre d’Aldous Huxley.
On trouve la publication dans Nature Communications du 25 avril 2017 : « An extra-uterine system to physiologically support the extreme premature lamb ». Le chef d’œuvre date de 1931 : «Le Meilleur des mondes » La BBC (Michelle Roberts) développe le sujet de même que Le Monde (Hervé Morin). Jusqu’où la génétique façonnera-t-elle notre ADN ? Notre troisième grand parrain a vécu, ces dernières années et surtout ces derniers mois, l’une des avancées les plus importantes, on pourrait dire une révolution dans ses deux domaines, la génétique et l’éthique.
Grâce au système CRISPR-Cas9, on peut désormais couper, coller dans l’ADN presque aussi facilement qu’en tapant control C control V sur un clavier d’ordinateur. Mais à grand pouvoir viennent de grandes responsabilités. Aujourd’hui, nous sommes en compagnie d’Axel Kahn. Il est généticien, docteur en médecine, et directeur de recherche à l’INSERM. Outre ces travaux, il a également été membre du Comité Consultatif National d’éthique, qui a élaboré la toute première loi de bioéthique en 1994. Que se cache-t-il sous Crispr-CAS9 ?
Tout commence, en 2012, par la découverte et la mise au point d’un nouvel l’outil d’ingénierie génétique.
C’est le fruit du travail conjugué de deux biologistes. Jennifer Doudna, de l’université de Berkeley, et de la française Emmanuelle Charpentier, de l’Institut Max-Planck à Berlin. Le nom de cette technique : Crispr-CAS9. Dont l’acronyme développé, en français, signifie « Courtes séquences palindromiques répétées, groupées et régulièrement espacées ». Ce sont de nouveaux « ciseaux moléculaires ». Bricoler l’ADN à loisir, révolution génétique ou cauchemar éthique ?
Au cœur de chacune de nos cellules, on trouve une molécule appelée acide désoxyribonucléique, autrement dit l’ADN. C’est là que l’information génétique est inscrite. Information qui permet à tous les être vivants de se développer et de fonctionner. C’est là que se logent les défauts qui engendrent les maladies génétiques affectant un ou plusieurs chromosomes. L’irrépressible tentation de la réédition du génome humain. Après bien des atermoiements, l’Académie nationale française de médecine accueillera à Paris, les 28 et 29 avril, ses homologues européennes et américaines pour une réunion exceptionnelle autour du «Human Gene Editing». C’est la première rencontre à être organisée sur le Vieux Continent pour discuter des enjeux scientifiques, thérapeutiques et éthiques d’une technique révolutionnaire qui permet d’envisager une «réédition» des génomes des êtres humains. Rencontre utile et attendue, rencontre qui survient pourtant bien tard, trop tard peut-être.
En mai 2015, des biologistes chinois faisaient sensation: ils annonçaient avoir, pour la première fois au monde, modifié le patrimoine héréditaire d’embryons humains. Usant d’une nouvelle technique génétique (dite «CRISPR»), ils avaient osé franchir une frontière éthique généralement tenue jusqu’alors pour inviolable. Mi-avril, une autre équipe de biologistes chinois annonçait avoir, à nouveau, modifié le génome d’embryons humains. Les premiers pas de l’utérus artificiel. Une frontière est sur le point d’être franchie, une frontière biologique, historique, symbolique. Dirigée par Anna Hupalowska et Magdalena Zernicka-Goetz, de l’Université de Cambridge, une équipe de biologistes vient d’annoncer être parvenue à cultiver in vitro des embryons humains jusqu’à un stade jamais atteint: treize jours. Ces biologistes auraient pu poursuivre leur culture.
Mais ils ont choisi de ne pas franchir le seuil des quatorze jours, frontière mise en place il y a une quarantaine d’années et, depuis, jamais dépassée. La publication scientifique de ce travail est disponible dans la revue Nature Cell Biology. Elle est, parallèlement, commentée dans Nature par trois spécialistes américains de bioéthique. Réflexion éthique sur l’évolution des tests génétiques liée au séquençage de l’ADN humain à très haut débit. En avril 2013, le CCNE publiait un avis (N° 120) sur les « questions éthiques associées au développement des tests génétiques fœtaux sur sang maternel ». Le comité soulignait qu’il s’agissait de la première étape d’une réflexion plus vaste sur l’ensemble des questionnements associés à la généralisation du séquençage d’ADN à haut débit et à ses implications médicales et sociétales.
Dans cet avis, le CCNE observait[1] que, dans un avenir proche, il pourrait être techniquement plus simple, et sans doute moins onéreux, d’effectuer un séquençage dit génome entier[2] que de sélectionner de courtes régions d’intérêt et d’en réaliser un séquençage ciblé. Faut-il poser des limites éthiques à la modification de l’ADN ? Dernier volet des émissions de Culture Science consacrées à la technique CRIPR/Cas9. La perspective de pouvoir modifier le génome des cellules sexuelles humaines posent des questions éthiques dont nous débattons avec Jean-Michel Besnier, Hervé Chneiweiss et Jean-Yves Nau depuis le Salon du Livre. Nous voici donc dans le temple de l’écriture et nous allons parler d’un sujet qui présente un point commun improbable entre la recherche en génétique et l’univers du livre : l’édition. C’est en effet le terme utilisé en anglais pour désigner l’action de CRISPR/Cas9. Un scientifique suédois tente la manipulation génétique d’ADN humain chez un embryon en bonne santé – Intelligence Artificielle et Transhumanisme.
Qu’il s’agisse de créer des cultures génétiquement modifiées ou de fabriquer des animaux résistants aux maladies, le fait de modifier les gènes a toujours été sévèrement critiqué. Les racines génétiques de la maladie : une carte révèle le câblage génétique de la vie cellulaire – Intelligence Artificielle et Transhumanisme. Des biologistes chinois ont créé des spermatozoïdes de souris artificiels et fonctionnels. Première mondiale: un enfant a été créé à partir de «trois parents». Impossible en France. Faire des bébés sans ovules serait possible, disent les scientifiques – Intelligence Artificielle et Transhumanisme.
Selon de récentes expérimentations, des scientifiques affirment qu’il serait un jour possible, de faire des bébés sans ovules. Découpe du cancer : la modification génétique CRISPR pourrait rendre les mutations cancéreuses inactives – Intelligence Artificielle et Transhumanisme. The genome scissor CRISPR/Cas9 can help to distinguish mutations that drive cancer cell growth from mutations less relevant for the development of cancer. (© Frank Buchholz/ TU Dresden) Le futur de la procréation – Intelligence Artificielle et Transhumanisme. Les Notes de l’Institut Diderot, 2 juillet 2011, par Pascal Nouvel Après une thèse de biologie réalisée à l’Institut Pasteur dans le laboratoire de François Jacob, Pascal Nouvel entreprend une thèse de philosophie consacrée au rôle de l’imagination dans la création scientifique.
Professeur de philosophie à l’université Paul Valéry de Montpellier, il est l’auteur de sept ouvrages dont Enquête sur le concept de modèle (PUF) et l’Histoire des amphétamines (PUF). Les scientifiques sont proches de réécrire le code génétique de la vie – Intelligence Artificielle et Transhumanisme. Embryon cloné par Philip Perry pour Big Think. De la biologie synthetique a l homme syn. Des légumes modifiés avec CRISPR-Cas9, cultivés, récoltés, et cuisinés pour la toute première fois – Intelligence Artificielle et Transhumanisme. Pour la toute première fois, à priori, des plantes modifiées par l’intervention des « ciseaux génétiques » CRISPR-Cas9, ont été cultivées, récoltées, et cuisinées. Stefan Jansson, Professeur à la Plant Cell and Molecular Biology at Umeå University, a servi des pâtes cuisinées avec des légumes « CRISPR » à un reporter de la radio. Bien que le repas n’ait pu nourrir que deux personnes, ce fut tout de même un premier pas vers une science du futur capable de fournir aux agriculteurs et aux consommateurs du Monde entier, des végétaux sains, de belle allure et rustiques.
CRISPR (Clustered regularly interspaced short palindromic repeats)-Cas9 est un nom compliqué pour un moyen simple, mais ciblé, de modifier les gènes d’un organisme. La découverte décisive a été publiée en 2012 par des chercheurs de la Umeå University, et le « couteau suisse de l’ingénierie génétique » devrait changer le Monde. Traduction Virginie Bouetel Press Release from Umeå University, Live mint, Phys.org. Bébé sur mesure – ARTE Reportage – Intelligence Artificielle et Transhumanisme.
Le diagnostic préimplantatoire dans les législations des pays européens : sommes-nous sur une pente glissante? – Intelligence Artificielle et Transhumanisme. Bioethica Forum / 2008 / Volume 1 / No. 2 – Institut d’Ethique Biomédicale, Université de Zurich. Utilisation de la lumière pour contrôler l’édition du génome – Intelligence Artificielle et Transhumanisme. Le Congrès américain a interdit les bébés sur-mesure – Intelligence Artificielle et Transhumanisme.
Génétique : le mirage du bébé parfait. A quoi vont servir les premiers macaques humanisés? Mieux comprendre les humains ou les améliorer? L’hybride mi-homme mi-animal : une catastrophe génétique. Génétique. Modification de l’ADN des embryons : nous y sommes ! CRISPR-Cas9: des ciseaux génétiques pour le cerveau. Bricoler l’ADN à loisir, révolution génétique ou cauchemar éthique ?