BA l'Éducation Nationale ! L'enseignement touché par l'uber-économie. Faut-il y voir un nouveau modèle économique dans l'uber-économie ?
Ceci est peu probable et certainement pas pas dans l’état actuel des choses. En effet pour prétendre à devenir modèle économique, encore faut-il pouvoir disposer d’une véritable lisibilité sur un phénomène observé sur le long terme. Or même si l’on observe un bouleversement profond des modèles économiques traditionnels, on peine cependant à en faire une explication claire et exhaustive. Que faut-il entendre par ubérisation? Ce terme fait gazouiller les réseaux sociaux depuis quelques mois et est utilisé à tour de bras par les experts de l’économie digitale. Ce néologisme est formé à partir du terme « Uber », société de transport américaine, qui a su en quelques mois se tailler la part du lion face aux taxis traditionnels. Ce phénomène ne s’est pas limité au sel secteur du transport de particuliers.
L'école sous algorithmes. Innover à l’école : Éviter le jargon associé à l’« apprentissage du 21e siècle » et inciter les personnes qui résistent à aller de l’avant en douceur. Le monde de l’éducation face aux défis des réseaux. L’éducation en France doit relever deux défis majeurs.
Le premier, c’est enrayer la spirale de l’échec, qui voit régulièrement les scores français baisser dans le classement PISA, reproduisant les élites et les déclassés de l’école. Le second est lié à la citoyenneté, qui risque de s’émietter, se fragiliser pour des jeunes en mal de repères. Face à un monde multipolaire, complexe et désenchanté, Internet propose une constellation informationnelle déréglée, horizontale, où les réseaux sociaux et les moteurs de recherche peuvent à la fois contribuer à une socialisation positive, mais aussi à véhiculer les idéologies les plus dangereuses.
Cela peut creuser des fractures générationnelles et sociales de façon irrémédiable. Pour l'historienne Mona Ozouf, l'école de Jules Ferry, c'est fini - 8 avril 2014. "Combien de fois l’an passé n’avons-nous pas entendu des appels à la restauration de l’école de Jules Ferry", lance l’historienne Mona Ozouf, dans le grand amphi de la Sorbonne, ce 29 mars lors d’une conférence sur le thème "L’année 2013 vue par l’Histoire", en clôture d’un colloque de France Culture.
Mona Ozouf est une des grandes spécialistes en France de Jules Ferry, sinon LA spécialiste. Elle a publié une somme sur lui en 2005 dans la collection "Les grands hommes d’Etat", et elle publie ce 10 avril chez Gallimard "Jules Ferry, la liberté et la tradition". L’historienne a ironisé sur ceux qui convoquent à tout bout de champ Jules Ferry dès qu’on parle des problèmes de l’école, voire de "refonder" l’école. Vincent Peillon ne fut pas directement cité, d’autant qu’il ne se réfère à Ferry qu'à propos de son concept de "morale laïque".
"Autrefois, on corrigeait les marmots" Primo, il avait légiféré pour une France en grande majorité rurale qui a quasiment disparu aujourd’hui. La grande illusion du tampon institutionnel. La période qui vient de se terminer a été tardivement riche de propositions diverses pour faire avancer l’école numérique.
Parmi elles, de bonnes idées bien sûr, mais aussi des propositions complètement farfelues. Tout ça ne serait pas si grave si ces idées-là n’étaient pas le reflet d’un large consensus du côté de l’encadrement pédagogique de la grande maison Éducation nationale. De quoi s’agit-il ? Il persiste l’idée — un rêve, une folie, un mirage ! — largement partagée par les corps d’inspection, de l’inspection générale aux inspecteurs de circonscription du 1er degré, que les ressources utilisées par les professeurs doivent avoir été validées ! C’est d’ailleurs l’argument principal des éditeurs de ces « livres » : ce qu’on y trouve constitue un corpus cohérent de ressources validées (sic). Mais Internet, ses usages foisonnants et libertaires, les réseaux numériques virtuels, sociaux ou pas, ont changé la donne… Puisse cette prise de conscience s’opérer rapidement ! Apprendre/désapprendre : sur la ligne de crête des apprentissages numériques.
A l’occasion de la parution de la 3e édition du Digital Society Forum consacrée aux nouvelles formes d’apprentissages (la première édition était consacrée aux nouvelles relations, la seconde à la famille connectée), en partenariat entre la Fing (et notamment son média, InternetActu.net), Psychologies Magazine et Orange, nous republions le texte introductif du sociologue d’Orange Labs, Dominique Cardon, qui revient sur les rapports entre éducation et technologies.
Une bonne introduction aux deux principales problématiques de l’apprentissage : qu’est-ce qu’apprendre et qu’est-ce que change le fait d’apprendre avec le numérique… En elles-mêmes, les Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (TICE) ne sont causes de rien, ne rendent pas les enseignants plus pédagogues, les enseignés plus performants ou la société plus savante. Regarder ailleurs Qu’apprendre ? Alors, si le savoir est dans le réseau, toujours à portée de main, que faut-il apprendre ? À qui profite le numérique à l'école?
Voici qui ravira les adversaires du numérique à l'école: ce dernier aurait une "incidence sur la performance des élèves mitigée, dans le meilleur des cas".
Telle est la conclusion de la vaste étude sur les compétences numériques des élèves, rendue publique lundi 14 septembre par l'OCDE (1). Même les pays qui ont le plus investi pour équiper leurs écoles "n'ont enregistré aucune amélioration notable des résultats de leurs élèves en compréhension de l'écrit, en mathématiques et en sciences". Tout au plus relèvera-t-on que la France fait un peu mieux que la moyenne, que ce soit en termes d'accès à Internet à la maison et à l'école, de nombre d'ordinateurs (un pour trois élèves) ou de performances.
Mais sans que le numérique corrige le principal défaut du système, à savoir le poids démesuré des origines sociales dans la réussite scolaire. Des enseignants en chair et en os Conclusion polie, car derrière le mot "enseignement" se trouvent en fait des enseignants en chair et en os. Adieu l’école — Hack tes Kids. Le numérique, multiplicateur de possibilités ou accélérateur d’inégalités ?
Le numérique, multiplicateur de possibilités ou accélérateur d’inégalités ?
Partager cet article : Le numérique est souvent vu comme un vecteur permettant d’ouvrir la voie aux citoyens vers un monde infini de possibles, leur permettant de faire plus de choses, d’aller plus vite, de tout changer…