Revenu de base ou salaire à vie ? FRIOT -vs- BOSQUET. Revenu de base ou salaire à vie ?
Les désaccords entre les défenseurs des deux projets ne sont pas que d’ordre sémantique. En effet, c’est deux visions de la société qui s’affrontent. Salaire à vie: l'emploi est mort, vive le salariat! Temps de lecture: 7 min Imaginez une société où chacun d'entre nous toucherait un salaire à vie, versé de façon inconditionnelle à partir de la majorité.
L'échelle des revenus serait de 1 à 4, soit de 1.500 à 6.000 euros. Le passage d'un niveau à l'autre serait fonction de la qualification, équivalent du grade dans la fonction publique, attestant qu'une personne «peut participer à un certain niveau de création de valeur économique et a donc droit à un tel niveau de salaire». Ces qualifications, dont la liste précise serait sujette à délibérations, incluraient l'ancienneté, la pénibilité, les diplômes... Cette société existe, du moins sur le papier: elle est l'oeuvre de l'économiste et sociologue Bernard Friot, professeur à l'université Paris-X et auteur notamment de L'Enjeu du salaire, qui voit dans ce système du salaire à vie le moteur d'une véritable révolution. Tous retraités! «L'enjeu du salaire, c'est la possibilité de sortir du capitalisme.
La fin du profit. Bernard Friot embrouille un débat télévisé sur le revenu universel. Invité à participer à une émission télévisée consacrée au revenu de base, Bernard Friot a de nouveau prononcé son opposition au revenu de base.
C’est un casting confus et précipité que nous a composé l’équipe de Frédéric Taddeï pour parler du revenu de base lors de l’émission Ce soir ou Jamais du vendredi 7 juin. Le jour même, l’équipe de l’émission annonçait que Bernard Friot y « défendrait » le revenu universel, un choix curieux lorsque l’on sait que la proposition de salaire à vie de ce dernier diffère en plusieurs points de celle du revenu de base – ce qu’il confirmera lui-même lors de l’émission ! Face à ce que nous considérons comme une erreur de casting, nous avons rapidement interpellé l’équipe de l’émission qui a finalement invité Mona Chollet, journaliste du Monde Diplomatique, qui a eu la gentillesse de se libérer au dernier moment.
Cette invitation aura permis d’amoindrir les dégâts. Salaire à vie - Bernard Friot - Un salaire, pas un revenu(1) Bernard Friot - Le salaire à vie (Partie 2 / 2) Bernard Friot (sociologue) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Il anime l'Institut européen du salariat et l'association d'éducation populaire Réseau Salariat, qui promeut l'idée d'un « salaire à vie » pour tous, une proposition alternative au revenu de base[3], idée que Friot dénonce comme étant « la roue de secours du capitalisme »[4]. Ses recherches portent sur la sociologie du salariat et la comparaison des systèmes de protection sociale en Europe. Un salaire à vie. Pourquoi ? @ Pilhaouer Salut, La répartition des richesses me semble être un vrai problème, si le financement d’une telle initiative y est intrinsèquement lié, alors le financement sera un vrai problème.
Imaginons que le Revenu de Base Minimum (RMB) soit mis en place demain à hauteur de 1500-2000€ (soit à peu près le montant qui doit être voté par les Suisses en 2014, je crois), de façon assez brute : ponction directe sur les transactions financières, soyons fous (le cas échéant le capital va vouloir compenser la perte et générer de l’inflation). On va se retrouver avec tout un tas de gens qui vont vouloir travailler à temps partiel (mais pour la plupart avoir un pouvoir d’achat supérieur à leur situation antérieure, cette manne financière incitant les marchands à augmenter leurs prix) et des patrons qui vont conséquemment devoir embaucher (sic) et donc payer des "charges" (quid de la nécessité de certaines cotisations sociales si le RMB est en place ?)
Supplémentaires et donc augmenter leurs prix. Le Salaire à Vie (Bernard Friot) Le salaire à vie contre le revenu de base. On parle de plus en plus du revenu de base universel ces derniers temps.
Pas si étonnant quand on considère l’état de délabrement de l’économie dans nos contrées en récession, voire en « dé-croissance ». Seulement il nous faut prendre garde aux fausses bonnes idées, quand bien même elles partiraient d’un bon sentiment : ce qui se trouve être le cas avec le revenu universel, ou revenu de base, revenu inconditionnel… La meilleure preuve en est que cette idée est désormais soutenue conjointement par madame Boutin, la Suisse ou même monsieur Villepin, qui sont pourtant -pour ne citer qu’eux- loin d’être des parangons du socialisme.
Mais on ne peut se satisfaire de cet argument, et rejeter cette idée sous ce seul prétexte. Il faut surtout lui opposer le concept de « salaire à vie » développé par monsieur Bernard Friot, et établir quels sont les rapprochements et les distinctions qu’on peut faire de ces deux propositions qui semblent se rejoindre mais qui sont en réalité très différentes.