A propos de Bernard Friot, quelques remarques. Bernard Friot[1] est membre du Parti Communiste Français.
Il lutte donc pour une société plus juste, plus égalitaire, plus démocratique, où les travailleurs et les citoyens pourraient décider de l’orientation de la société et de leurs entreprises. De ce point de vue, ses positions sont toujours respectables. En tant qu’économiste, Bernard Friot est un marginal, en ce sens que ces positions sont jugées fausses et absurdes par 95% des économistes. Ce n’est certes pas un critère dirimant : en 2006, 80% des économistes pensaient que les marchés financiers étaient rationnels et performants ; en 2008, qui parmi eux soutenait encore ce point de vue ? Mais, il faut le savoir : Friot est très marginal parmi les économistes. Bernard Friot pousse à l’extrême les positions des économistes hétérodoxes (ceux qui luttent contre le néo-libéralisme, ceux qui veulent dépasser le capitalisme).
Les travaux des économistes hétérodoxes se partagent en trois catégories. . [2] Je rejoins ici J. Micro-trottoir de la critique : Bernard Friot et la Loi Travail #1. Discussion avec Bernard Friot : Loi Travail, infra emploi et salaire à vie. Retrouvez la vidéo liée à cet article en cliquant sur le lien suivant : Espaces marx (EM) : Pourquoi es-tu mobilisé contre la loi Travail ?
Parce que je suis mobilisé depuis plus de trente ans contre la dérive qu’elle continue. La loi Travail – j’utilise son nom officiel même si cette loi est en réalité une insulte aux travailleurs, pour éviter tout détournement raciste et machiste du nom de la Ministre comme on en trouve trop dans les pancartes des manifs et même, c’est affligeant, dans le sketche que les Pinçon-Charlot sont allé faire à la Nuit Debout de République - est le résultat de plusieurs décennies d’inversion de la hiérarchie des normes, à commencer par les lois Auroux de 1982. Pourquoi la hiérarchie des normes est-elle un enjeu de lutte de classes ? Parce que travailler engage deux ordres de réalité, la valeur d’usage et la valeur économique, qu’il faut soigneusement distinguer : Ce n’est pas à un chercheur de dire au mouvement social quels doivent être ses mots d’ordre.
EM. Bernard Friot : « Histoire et actualité des réalisations du Conseil National de la Résistance » Bernard Friot: Religion Capitaliste & Laïcité Partie 1/2. Le Salaire à Vie (Bernard Friot) Bernard Friot et Frédéric Lordon chez Tropiques (1/2) Bernard Friot et Frédéric Lordon chez Tropiques (2/2) Bernard FRIOT - émanciper le travail 1/2 - 10/10/2014 Mouans-Sartoux. Bernard FRIOT - émanciper le travail 2/2 - 10/10/2014 Mouans-Sartoux.
Comprendre facilement le travail de Bernard Friot en 10minutes. Salaire à vie Bernart Friot - Comment en finir avec le chômage - version intégrale. Le salaire à vie, pour le travail et contre l'emploi ! Réseau Salariat. Retraites : déplacer le débat. L’affaire semble entendue et ne pas souffrir de débat : il y a un problème des retraites.
Dans l’introduction de son indispensable livre, L’enjeu des retraites, Bernard Friot revient sur la construction même de ce « problème », et déconstruit la manière très particulière dont il est posé par l’actuel gouvernement, comme par le précédent, pour imposer des « réformes » qui s’apparentent à un démantèlement. Pour y résister, nous relayons également l’appel à manifester ce mardi 10 septembre 2013. Un problème démographique, d’abord : avec le passage d’un actif pour un retraité à un pour deux d’ici cinquante ans, la question ne serait « ni de droite ni de gauche, mais arithmétique », comme dit Mme Parisot.
Un problème comptable, ensuite : les déficits actuels et surtout prévus seraient tels qu’il faudrait dans l’urgence « sauver le régime par répartition » en réduisant ses prestations, à « compléter » par de la capitalisation. De moins en moins de droits dans un pays de plus en plus riche ? CNR : Conférence Bernard Friot. Bernard Friot Economiste et sociologue sur le revenu universel CSOJ 07-06-2013. Entretien avec Bernard Friot : La révolution du salaire à vie. Faut-il fixer des limites à la propriété ? Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun »
Basta !
: On parle désormais davantage de « pouvoir d’achat » que de salaires. En quoi est-ce différent ? Pourquoi préférez-vous le terme « salaire » ? Bernard Friot [1] : La « défense du pouvoir d’achat » ne passe pas par une hausse du salaire mais par la baisse des prix – et donc des salaires – ou par des formes de rémunération sans cotisations sociales : épargne salariale, intéressement, primes… Utiliser le terme « pouvoir d’achat », c’est aussi nous réduire à nos seuls besoins à satisfaire par ce pouvoir d’achat, c’est accepter de réduire le salaire au seul prix de notre force de travail. Or, le sens du salaire a changé depuis les conquêtes ouvrières du 20ème siècle. Vous proposez d’associer au salaire une forme de « citoyenneté économique ».
Le suffrage universel – une personne, une voix – a été conquis pour affirmer la souveraineté populaire sur la délibération politique. Comment fonctionne et à quoi sert cette qualification, que vous appelez « universelle » ? Bernard Friot | le salaire à vie sur évaluation de compétences. Bernard Friot.