Une histoire de la nostalgie (1/4) : Un grand entretien avec Jean Starobinski Emmanuel Laurentin est allé rencontrer Jean Starobinski chez lui en Suisse. L'historien livre ici un peu de son immense savoir sur la nostalgie, entre médecine, littérature et philosophie. L'entretien suit à peu de choses de près un chemin chronologique : de l'apparition même du mot de "nostalgie" jusqu'aux utilisations qu'en font les écrivains aux 18e et 19e siècles, le parcours permet de croiser Panckoucke, Rousseau, Beethoven, Brahms, Nerval, Balzac, Baudelaire, et même Heidi la petite fille des montagnes. On voit comment, sur deux siècles, le mot apparaît, se développe, et prend tour à tour des accents plus ou moins tragiques, appelant ou non à de la compassion : la nostalgie comme maladie (proche de l'idée de mélancolie), la nostalgie comme besoin viscéral de son milieu d'origine, la nostalgie comme quête d'une unité perdue. Comme une mythologie en somme, à laquelle la modernité et sa technologie ne nous permettent plus tout à fait de croire… La nostalgie, une maladie ?
polittY | Transformer le système politique pour y inclure la génération Y Trouver un film en ligne (BNF) La vidéo à la demande (VàD) se définit comme la mise à disposition, dans un cadre privé, d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles au consommateur final, à sa demande et à l’heure de son choix, par tous réseaux de communications et pour visualisation sur tout matériel, à partir d’un catalogue de programmes dont la sélection et l’organisation sont contrôlées par l’éditeur de ce service. Plus de 54 000 programmes et 11 000 œuvres cinématographiques payantes étaient proposés en 2012 dans les catalogues des 75 éditeurs français de VàD. TV d'Orange (Orange), CanalPlay (Canal+), MyTFIVoD (TF1) et iTunes store (Apple) sont les catalogues les plus fréquentés. Pour le cinéma, quelques plateformes se distinguent comme UniversCiné pour le cinéma indépendant (2 500 titres), Carlotta pour le cinéma de répertoire (100 titres), ou plus récemment MUBI pour les films indépendants ou de patrimoine (100 titres).
Pionnières ! Episode 1 : Olympe de Gouges | Le blog de Gallica En cette Journée internationale des droits des femmes, l'équipe de Gallica est fière de vous présenter Pionnières !, une série de vidéos consacrées aux femmes qui ont fait l'histoire. Le premier épisode de cette série, construite entièrement avec des documents consultables via Gallica, porte sur Olympe de Gouges. Le 5 et 6 octobre 1789, les parisiennes marchent sur Versailles. Les hommes ont fait le 14 juillet, les femmes le 6 octobre. Mais si les femmes ont été partie prenante de la Révolution française, seules quelques-unes ont pris publiquement position. En 1748, Olympe de Gouges naît à Montauban dans un milieu bourgeois. Soutenue par son compagnon Jacques de Rozières, haut fonctionnaire de la Marine, elle intègre les salons parisiens. Olympe de Gouges fait parler d’elle, pour la première fois, avec la pièce L’Esclavage des noirs ou l’heureux naufrage, déposée à la Comédie-Française le 30 juin 1785. Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791
Festival du Film Universitaire Pédagogique Jean Starobinski, une pensée genevoise et universelle Avec Jean Starobinski, c’est un critique mondialement reconnu qui disparaît et aussi, pour les Genevois, cette figure aimée et respectée qu’on appelait familièrement Staro. L’essentiel de sa vie et de sa carrière s’est déroulé dans un périmètre étroit, un triangle dans lequel s’inscrivaient son domicile pendant plus de quarante ans, à la rue de Candolle, en face de l’Université où il a enseigné la littérature et l’histoire des idées, et la plaine de Plainpalais où il aimait aller bouquiner au marché aux puces. Un biotope qu’il a dû quitter pour le plateau de Champel dans les dernières années de sa vie, renouant avec le quartier de son enfance. Son nom reste étroitement associé à un autre «citoyen de Genève», Jean-Jacques Rousseau. Quand on demandait à Jean Starobinski l’origine de cet attachement, il répondait en souriant qu’elle remontait à l’enfance, quand il fréquentait la Maison des Petits, à Champel, justement. Kafka et Stendhal Théorie du masque «L’ennemi intime» Idéaux des Lumières
À l’époque des zoos humains Des êtres humains exhibés dans des zoos : c’est le spectacle de masse que les sociétés de la fin du XIXe siècle offraient à leurs populations. Une époque où on tenait pour acquise l’existence de races humaines. (Cet article a été publié dans CNRS Le journal, n° 263, décembre 2011.) Paris, année 1889. La capitale des lumières célèbre 100 ans de liberté, d’égalité et de fraternité. Ces exhibitions n’apparaissent pas brutalement à la fin du XIXe siècle ; elles arrivent à la suite d’une longue tradition. Hambourg, Londres, Bruxelles, Chicago, Genève, Barcelone, Osaka… Toutes les grandes villes qui accèdent à la modernité exposent dans des zoos humains ceux qu’ils considèrent comme des sauvages. Ce tirage de 1886 montre, au premier plan, « Les Boschiman », spectacle de Pygmées qui était donné aux Folies Bergère, à Paris. Comment cela a-t-il pu avoir lieu ? Des spectacles de masse Pourquoi un tel succès ? Le lien avec la colonisation Les colonies justement. Le racisme scientifique
Trouver des critiques de films (BNF) Les sites internet Calindex et Cinéfiches permettent de trouver des références d'articles parus dans des revues françaises ou francophones. Calindex Le site Calindex permet de trouver, dans des revues francophones, souvent rares et anciennes, les références d'articles sur les films et sur les personnalités du cinéma depuis les années 1920, ainsi que des comptes rendus de festivals et des notes critiques sur des livres et sur les DVD. Quelques titres... Cinéfiches Le site Cinéfiches permet une recherche thématique.
Virginie Despentes : biographie, actualités et émissions France Culture Virginie Despentes, de son vrai nom Virginie Daget, est née en 1969 à Nancy. Après une jeunesse agitée et perturbée - Virginie Despentes endure une période d’internement psychiatrique à l’âge de quinze ans qui la déscolarise – la jeune adulte fréquente le milieu punk et sombre dans l’alcoolisme et la prostitution occasionnelle. En 1992, elle écrit son livre Baise-moi qui ne sera publié que deux ans plus tard par Florent Massot d’abord en catimini, avant de connaître un réel succès. Suivront entre autres Les Jolies choses (Pris de Flore 1998), King Kong Théorie (2006), Apocalypse Bébé (Prix Renaudot 2010) puis la trilogie Vernon Subutex entre 2015 et 2017. Virginie Despentes adapte au cinéma certains de ses romans et réalise des documentaires.
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