EXISTENTIAL. Terme technique de l'ontologie professée par Martin Heidegger et exposée par lui dans L'Être et le Temps (Sein und Zeit, 1927).
Depuis lors, ce terme a été repris par différentes écoles existentialistes, mais non par toutes. Il y a lieu de bien distinguer entre « existentiel » et « existential ». Est existentiel tout ce qui se rapporte à la façon dont le sujet existant (l'homme) éprouve son existence, l'assume, l'oriente, la dirige. Est existential tout ce qui se rapporte à la constitution intrinsèque de l'existence humaine (et non pas à ce qu'on en fait, à ce qu'on en sent, à ce qu'on en attend).
Un mode de vie, un projet de vie, un style de vie sont existentiels. . « EXISTENTIAL » est également traité dans : Écrit par Jean BEAUFRET, Alphonse DE WAELHENS, Claude ROËLS • 5 248 mots • 1 média. L'antisémitisme : une phénoménologie pragmatique. BAPIV 3 leclercq. La phénoménologie, une arme contre les lumières. La géophilosophie de Gilles Deleuze entre esthétiques et politiques. IRPhiL, Université Jean Moulin Lyon 3 Sous la direction scientifique de Mauro Carbone « Le corps plein sans organes est un corps peuplé des multiplicités.
Et le problème de l'inconscient, à coup sûr, n'a rien à voir avec la génération, mais avec le peuplement, la population. Une affaire de la population mondiale sur le corps plein de la terre, et pas de génération organique. » DELEUZE Gilles, GUATTARI Félix Mille plateaux. Ontologie : Herméneutique de la factivité. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Redéfinition de l'herméneutique[modifier | modifier le code] Avec Heidegger, l'herméneutique n'est plus à prendre au sens d'interprétation (comme chez Dilthey une science du comprendre à partir du sujet) mais une méthode qui vise à laisser la vie s'expliciter elle-même sans visée théorique préalable[2]. Par cette herméneutique qui sera celle de la factivité du Dasein, autrement dit de « l'être-Là » en situation, le Dasein s'éveille à lui-même et à ses propres possibilités[2]; il ne peut se sauver de lui-même (voir Jean Grondin)[3]. En tant que telle cette explicitation est un « comment » possible du comportement et du caractère d'être du Dasein, elle n'est donc pas un objet à interpréter ni un sujet interprétant.
Qu'est-ce qu'un concept ? Florian Forestier ⋆ Prospéro. Né à Bâle (Suisse) en 1981, Florian Forestier est Docteur en philosophie.
Après des classes préparatoires de mathématique, d’économie et de philosophie, il a poursuivi la philosophie en maîtrise puis en doctorat. Sa thèse, dirigée par Alexander Schnell, et soutenue en 2011, était consacrée aux fondements spéculatifs de la phénoménologie. Elle mobilisait les ressources conceptuelles de la philosophie classique allemande pour expliciter les décisions fondamentales qui structurent le champ de la phénoménologie française récente. Inspiré par l’oeuvre de Jean-Luc Nancy et celle de Marc Richir, Florian Forestier fait de la question du sens et de l’expérience de la pensée l’axe principal de ses recherches.
Il est l’auteur d’articles de philosophie contemporaine, de phénoménologie et d’épistémologie publiées dans des revues internationales et nationales (Continental philosophy review, Eikasia, Annales de phénoménologie, Argus) et de contributions à plusieurs ouvrages collectifs. Le temps existe-t-il ? Approche philosophique. Par Florian Forestier. Une seconde vie : rencontre avec François Jullien. Peut-on encore vivre heureux à l’époque de la paradoxale injonction au bonheur ?
Une apologie du décalage. Peut-on encore vivre heureux à l’époque de la paradoxale injonction au bonheur ? Pour le philosophe François Jullien, qui s'attache à renouveler l'éthique européenne grâce à un long détour par la Chine, la réponse est oui. A condition de ne pas tenter de poursuivre une recherche sans fin ou d’entreprendre de rompre avec ce qui nous constitue, mais de « décaler » nos existences. "Qu'est-ce qu'un concept ?" par François Jullien.
Conférence Bachelard Cerisy. L’égalité des chances, cheval de Troie du néo-libéralisme – Les infiltrés. Dans un article récent [1], Barbara Stiegler nous rappelle opportunément que « le nouveau libéralisme transforme nécessairement la démocratie élective en un régime autoritaire ».
Autoritaire et brutal doit on encore ajouter, particulièrement au lendemain de ce 1er mai. Mais ce n’est pas là, selon elle, ce qui fait encore la nouveauté du néo-libéralisme — ce qui le distingue par exemple de l’ultra-libéralisme. Au travers de son injonction propre « il faut s’adapter » qui exige qu’il doive maintenir le cap — quoi qu’il puisse donc en coûter pour les libertés publiques — le néo-libéralisme vise à instaurer, nous dit Barbara Stiegler, les conditions d’une « compétition juste » de manière à ce que « tous puissent, avec un maximum d’égalité des chances, participer à la grande compétition pour l’accès aux ressources et aux biens ».
La dynamique de l’attention et de la surprise – Natalie Depraz. Le paradigme énactif à l’épreuve de sa pragmatique expérientielle en première personne. Tion visuelle » .3 Par contraste, C.
Lenay prend son point de départ dans une expérimentation de «substitution sensorielle » (nommée ici «suppléance perceptive » et issue du travail inaugural de Bach y Rita), qu’il redécrit de façon neutre durant les huit premières pages de l’article avant de montrer dans un second temps comment cette expérimentation confirme la théorie enactive de la perception. Les stratégies des deux auteurs sont donc très différentes, argumentative critique pour le premier, descriptive confirmatrice pour le second. Mes interrogations se situent aux deux bords de chacune des explorations, dans un mouvement de radicalisation critique de leur position : d’une part, je voudrais réinterroger l’énaction à la lumière de son avancée ultérieure – collégiale – chez F.
Varela lui-même, dans le cadre de qui a été nommé par lui et ses collaborateurs une “ pragmatics of experiencing” 4. L’énaction n’implique-telle pas déjà une pratique, une mise en pratique ? I. 1. L'invité du JT - Barbara Stiegler. Barbara Stiegler : "la crise sanitaire actuelle est le pur produit du néolibéralisme" CRITIQUE PROACTION ? Pour la philosophe bordelaise Barbara Stiegler le constat est sans appel.
Son essai " Il faut s’adapter " est devenu l’ouvrage de référence qui bouscule la légende de la start-up nation. En cette journée de printemps Barbara Stiegler est radieuse. Le succès qu’elle remporte actuellement n’enlève rien à la simplicité qui est naturellement la sienne. Avant le confinement, ses conférences faisaient déjà un carton. Il y a deux ans, la spécialiste de Nietzsche s’installe à Bordeaux où elle enseigne depuis quinze ans, (elle y est responsable du master : soin, éthique et santé). La crise sanitaire semble être le révélateur des failles du modèle néolibéral français de la santé publique. B.S. : Je n’ai eu aucune prémonition, j’ai même pris tardivement la mesure de cette pandémie. Florian Cova : biographie, actualités et émissions France Culture.
Barbara Stiegler. Barbara Stiegler (née en 1971) est une philosophe française, professeure à l'université Bordeaux-Montaigne ; elle travaille en collaboration avec les milieux de la santé.
Elle est membre de l’Institut universitaire de France[1]. Elle s’intéresse tout d'abord à Nietzsche, dans ses rapports à la biologie et au corps. Théoricienne du néolibéralisme, elle met ensuite en évidence les sources évolutionnistes du néolibéralisme pour lequel l’espèce humaine devrait apprendre à vivre dans un nouvel environnement et s’adapter grâce à des politiques de santé et d’éducation menées par des experts. Biographie[modifier | modifier le code] Famille et formation[modifier | modifier le code] John Dewey. John Dewey en 1902.
Sa philosophie est d'abord marquée par l'instrumentalisme, c'est-à-dire par sa volonté de rompre avec une philosophie classique qu'il voyait comme plus ou moins liée à la classe dominante, pour en faire un instrument permettant aux hommes de mieux s'adapter au monde moderne. Le principal moyen envisagé par Dewey à cette fin est ce qu'il nomme la « théorie de l'enquête » qui repose sur l'idée qu'un changement dans l'environnement entraîne des problèmes d'adaptation qui doivent être résolus au moyen d'une enquête où diverses hypothèses sont examinées.
Les théories philosophiques traditionnelles sont alors vues comme des moyens de fournir des hypothèses à tester. Dewey a participé également, en parallèle avec le nouveau libéralisme anglais, à la constitution de ce qui est actuellement nommé le « social-libéralisme » dont il se situe à l'aile gauche. Pour lui l'individu n'est pas un être isolé, mais participe à une société. Biographie[modifier | modifier le code] (211) "S’adapter", nouvel horizon du libéralisme ? avec la philosophe Barbara Stiegler. YouTube. Philosophistoria - Histoire chronologique de la philosophie. Philosophy.