Fake news, la complexité de la désinformation - First Draft News FR
Aujourd’hui, nous reconnaissons tous que le terme fake news, particulièrement répandu en anglais et toujours plus utilisé en français pour désigner des fausses informations, ne s’avère pas très utile. Cependant, sans qualificatif pour le remplacer, nous sommes contraints à employer cette formule en mimant des guillemets. Trouver une expression de remplacement n’est pas chose aisée, car il s’agit d’évoquer bien plus que des simples actualités. En effet, il est question de l’ensemble de l’écosystème de l’information. En outre, « fausse » ne saurait décrire la complexité des différents types de mésinformation (partage malencontreux d’informations incorrectes) et de désinformation (création et partage délibérés d’informations fausses).
Théories du complot : « Croire à des bêtises, ce n’est pas être conspirationniste »
Pour l’historien Emmanuel Kreis, l’étude montrant que des Français adhèrent à des théories complotistes pose de nombreux problèmes. Un sondage IFOP-Fondation Jean-Jaurès, publié lundi 8 janvier, montre une forte prégnance des théories du complot au sein de la population française en général, et des plus jeunes en particulier. Un Français sur cinq douterait par exemple encore des résultats de l’enquête sur l’attentat du 7 janvier 2015, et près de huit Français sur dix croiraient à au moins une théorie du complot. Pour l’historien Emmanuel Kreis, spécialiste du conspirationnisme, cette étude pose de nombreux problèmes. Que pensez-vous de l’enquête, qui présente une adhésion importante aux théories du complot dans la population ?
Éducation aux médias et à l'information
La lecture critique et distanciée, la capacité à publier, produire de l'information, s'informer, relèvent d'une pratique citoyenne des médias qui nécessite le développement de littératies multiples. L'éducation aux médias et à l'information : pourquoi ? Permettre aux élèves d'exercer leur citoyenneté dans une société de l'information et de la communication, former les « cybercitoyens » actifs, éclairés et responsables de demain.Permettre la compréhension et l'usage autonome des médias par les élèves et les enseignants qui sont à la fois lecteurs, producteurs et diffuseurs de contenus. L'éducation aux médias et à l'information : c'est quoi ?
L'industrie des fake news
Charte déontologique - cFactuel Contexte : Depuis la loi de novembre 2016, chaque entreprise de presse doit disposer d’une charte déontologique à partir du 1er juillet 2017.
Complotisme : Un impact réel chez les jeunes
Une frange de la jeunesse se nourrit de complotisme sur les sites vidéos d'Internet. C'est ce qui se dégage du sondage réalisé par l'IFOP pour la Fondation Jean Jaurès et Conspiracy Watch. Ajoutons que cette frange est aussi sensible à l'éducation comme le montre le faible impact du négationisme. Selon ce sondage, 21% des français ne partagent aucune thèse complotiste et 25% en sont largement imprégnés. On a deux fois plus de chance de l'être si on a moins de 35 ans , si l'on est inactif ou en cours d'études ou si l'on est partisan du Front national.
L’annuaire des fausses informations du Décodex
Il s'agit d'une fausse information démentie de longue date par les Restos du cœur qui précisent sur leur site : « Lors des collectes alimentaires, tous les dons sont donc acceptés, sous réserve que les produits ne soient pas périmés. [...] Contrairement à ce qui peut être lu sur certains sites web, il est évident que les Restos du Cœur n'ont jamais refusé de dons de produits à base de porc. Cependant, les Restos du Cœur veillent à effectuer un accueil inconditionnel, quelles que soient la nationalité et la religion des personnes en difficultés.
Sushis, vaccins et viande humaine : le « palmarès » des fausses infos
Combien de personnes les « fake news » peuvent-elles toucher ? Qui les produit ? Comment circulent-elles ?
Les théories du complot bien implantées au sein de la population française
Ce phénomène est d’autant plus marqué chez les jeunes, révèle une étude de l’IFOP pour la Fondation Jean-Jaurès et l’observatoire Conspiracy Watch. S’ils sont eux-mêmes à prendre avec précaution, compte tenu des marges d’erreur inhérentes à tout sondage, les résultats de l’étude sur le complotisme publiés dimanche 7 janvier par la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, font froid dans le dos. Cette enquête de l’IFOP, réalisée en ligne les 19 et 20 décembre auprès de 1 252 personnes, montre une forte prégnance des théories du complot au sein de la population française en général, et des plus jeunes en particulier. Seules 21 % des personnes interrogées ne croient à aucune de ce genre de théories qui ont été soumises, via différentes assertions, à l’échantillon. « Les Américains ne sont jamais allés sur la Lune »