- Intelligence artificielle : risque ou opportunité ? - Dossier d'actualité Concept d’intelligence artificielle ©fotolia.com L’intelligence artificielle est-elle une réponse à des problématiques sociétales, environnementales et humaines ou représente-t-elle une menace pour l’humanité et le libre-arbitre des personnes ? Quels sont les atouts de la France et quelles sont les stratégies envisagées dans ce domaine ? Quels enjeux ? L’intelligence artificielle vise à comprendre comment fonctionne la cognition humaine et à la reproduire. Outre les impacts sur la vie quotidienne, elles peuvent aller jusqu’à modifier les frontières entre l’homme et la machine. Les principaux enjeux économiques et sociaux de l’IA L’OPECST ainsi que le groupe de travail co-piloté par le Conseil national du numérique et France Stratégie, dont le rapport "France IA" est également publié en mars 2017, dressent le constat de l’émergence d’une économie globalisée dominée par des "plateformes". En outre, l’automatisation est susceptible de détruire plus d’emplois qu’elle n’en crée.
Ce robot est-il le futur de nos échanges avec les machines ? Sur le SIGGRAPH 2018, une journaliste de TechCrunch a présenté un robot assez surprenant. Ne s’agissant que d’un buste, il est équipé de moteurs et de capteurs lui permettant de créer des expressions faciales très réalistes. Ce robot serait-il un aperçu de ce qui nous attend dans nos interactions avec les machines ? SEER, c’est son nom pour Simulative Emotional Expression Robot. Dans le cas d’une intégration sur un vrai humanoïde avec des jambes et des bras, le réalisme de SEER viendrait humaniser l’échange entre l’Homme et la machine. Tout va commencer par nos interactions vocales et auditives. Imaginons maintenant une association de Google Duplex et SEER. On pourrait encore extrapoler un peu, mais ces deux éléments bien concrets sont suffisants pour soulever plusieurs questions importantes.
Toulouse parmi les heureux élus pour créer un institut de l’Intelligence artificielle C’était une promesse du président Emmanuel Macron : créer des instituts interdisciplinaires de l’intelligence artificielle (3IA). À la suite à l’appel à manifestations d’intérêt issu du rapport Villani, les universités et centres de recherche qui bénéficieront du titre « institut interdisciplinaires de l’intelligence artificielle » ou « 3IA » ont été dévoilés mardi 6 novembre 2018, par un communiqué du gouvernement. 20 millions d’euros par an Le projet « Aniti » à Toulouse figure parmi les heureux élus. Les trois autres villes retenues sont Grenoble (avec son projet « MIAI@Grenoble-Alpes »), Nice (avec son projet « 3IA Côte d’Azur ») et Paris (avec son projet déjà existant, « Prairie »). S’il est retenu, le projet toulousain bénéficiera d’un budget de 20 millions d’euros par an, pendant quatre ans, financés par l’État, les partenaires industriels, les établissements universitaires et les organismes de recherche scientifique et technologique, avec le soutien des collectivités locales.
L’Humain au défi du numérique / 2015-2017 Contribuer à l’émergence d’un nouvel humanisme numérique. La Chaire L'Humain au défi du numérique a réalisé un travail de cartographie des mutations anthropologiques induites par le numérique et élaboré un cadre de pensée qui permette de concevoir le développement des technologies numériques comme un progrès pour l’homme. Le déploiement des objets et usages numériques dans notre vie est en passe d’affecter notre humanité, d’altérer nombre de paramètres par lesquels nous nous pensons humains et agissons comme tels. Ainsi le numérique change le rapport que nous avons à la mémoire et la manière dont nous transmettons les savoirs (opendata …). En ouvrant de vastes perspectives à la médecine prédictive, il modifie la représentation que nous nous faisons de notre santé, et notre capacité à accepter le handicap ou la maladie (homme augmenté, transhumanisme …). On pourrait allonger à l’envi cette liste d’exemples. Méthode Les deux temps forts de la réflexion de la Chaire : Défi des Bernardins
Intelligence artificielle: et la créativité dans tout ça ? C’est dans le cadre chaleureux du Wagon, l’école de codage informatique située à Paris, que nous avons retrouvé Olivier Reynaud, cofondateur de Teads. Sous les hauts plafonds de la Villa Gaudelet, devant une salle comble, l’entrepreneur était venu présenter à la veille de cette rentrée une conférence sur un sujet devenu désormais un classique de l’écosystème – l’intelligence artificielle – mais abordé sous un prisme qui l’est moins – celui de la créativité. Car soyons francs, même si les artistes ont de tous temps embrassé la technologie, le sujet de l’intelligence artificielle ne se prête a priori guère au jeu de la création. Algorithmes, deep learning, machine learning, computer vision… Que pourrait donc bien faire un tempérament créatif de ces technologies qui évoquent de prime abord la froideur métallique des mathématiques plutôt que l’inspiration bouillonnante de l’artiste ? Dans un workshop stimulant, Olivier Reynaud tente d’apporter une réponse à cette question. Et pour demain ?
Qu'est-ce que le posthumanisme nous dit de l'être humain ? — Philosophie La troisième révolution industrielle, celle de l'informatique et des biotechnologies, est l'époque des robots mais aussi celle des corps génétiquement modifiés, elle est l'époque des êtres hybrides, mi-naturels, mi-techniques, mi hommes, mi-robots dont la littérature de science-fiction nous a donné tant de figures depuis les années 1950. Elle se caractérise par la prééminence d'une pensée de l'homme qui le conçoit comme artificiel, construit. Le posthumanisme, terme utilisé pour la première fois en 1977 puis popularisé dans les années 1990, répond à la nécessité de définir un nouveau paradigme théorique alors que la radicalité de ce nouvel artificialisme humain semble faire voler en éclat les frontières de l'espèce humaine, confrontée à ce qui était jusqu'alors considéré comme son autre : la machine.Le posthumanisme est un concept nouveau né pour caractériser une réalité nouvelle. Première partie Deuxième partie et sur Dailymotion : Première partie - Deuxième partie :
Définition | Intelligence artificielle - IA - AI | Futura Tech On désigne sous le nom d’intelligence artificielle (IA) la discipline qui se donne pour mission d’amener des machines à simuler la pensée humaine. Cette discipline a vu le jour dès les années 50 et a connu une longue traversée du désert avant de s’imposer à grande échelle dès le début des années 2000. La sortie de ChatGPT fin novembre 2022 a consacré l’entrée dans l’ère de l’intelligence artificielle en libre service pour le grand public. Une discipline née dans les années 50 Les premières mentions d’une machine pensante remontent à l’année 1950. En octobre 1950, Turing publie dans le magazine Mind, un article fondateur : « Machine de calcul et intelligence ». En 1952, alors qu’il étudie à l’université de Princeton, Marvin Minsky programme un ordinateur afin qu’il manifeste un semblant de réflexion. Quatre ans plus tard, Herbert Simon, professeur d’informatique à l’université Carnegie Melon se lance un défi : pourrait-on amener un ordinateur à simuler une réflexion logique ? Deep learning
Les représentations des femmes en robotique et en IA - Laurence Devillers Le manque de femmes dans les métiers de l'informatique et de la robotique est un sujet sensible : 80% des professionnels au sein des géants high-tech sont des hommes ! Même problème en recherche en robotique et IA … Le rapport entre la robotique et les femmes, et plus largement l'intelligence artificielle (IA) et les femmes, soulève des questions fondamentales sur la façon dont la société se construit elle-même. Le professeur Ileana Stigliani, de l'Imperial College Business School, explique qu'un manque manifeste de diversité dans l'industrie de l'IA et de l'informatique renforce les stéréotypes de genre. Avec l'IA et le Big Data, on peut par exemple chercher à modéliser les comportements sociaux afin de pouvoir les prédire. Le marché des chatbots (i.e agents conversationnels) et des robots sexuels se développe. Pour 1 200 euros, Gatebox commercialise au Japon Azuma Hikari, un personnage virtuel en hologramme qui fait office d'assistant domotique !
Le gouvernement présélectionne quatre instituts interdisciplinaires d’intelligence artificielle Après le douloureux épisode Meltdown/Spectre (et leurs variantes) sur les processeurs, les chercheurs de l'université de Riverside en Californie se sont penchés sur les cartes graphiques NVIDIA. Ils affirment pouvoir utiliser les GPU « pour espionner les activités Web, voler les mots de passe et entrer dans des applications cloud ». Dans tous les cas, il faut d'abord que l'utilisateur télécharge sur sa machine un logiciel malveillant, qui se chargera ensuite d'espionner le GPU de la machine. Les chercheurs expliquent que « les GPU sont généralement programmés à l'aide d'API telles que OpenGL. OpenGL est accessible à n’importe quelle application sur un poste de travail avec des privilèges utilisateur ». La première attaque permet de suivre l'activité sur Internet car « chaque site possède une trace unique en termes d'utilisation de la mémoire sur le GPU ». Enfin, la dernière attaque concerne les applications utilisant des réseaux de neurones.