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Manger bio est-il dangereux pour la planète ?

L'agriculture biologique pourrait avoir des effets très néfastes sur le climat, en contribuant à une augmentation du CO2 dans l'atmosphère. Alors que les bienfaits du bio pour notre santé font débat dans la communauté scientifique, un article publié dans la revue Nature en décembre dernier démontre que l'agriculture biologique aurait un impact négatif sur le réchauffement climatique. Dans ces travaux dont Le Figaro s'était déjà fait l'écho, les scientifiques montrent que les cultures biologiques relâchent plus de CO2 que les cultures traditionnelles. Les rendements moins élevés demandent davantage de surface pour permettre aux plantes de pousser, causant donc une déforestation plus importante. » LIRE AUSSI - Une «association» entre aliments bio et baisse du risque pour deux cancers Les forets permettent de stocker le CO2 Une consommation plus équilibrée Faut-il donc arrêter de faire ses courses au Biocoop pour lutter contre le réchauffement climatique? Vegan: révolution ou effet de mode?

http://www.lefigaro.fr/sciences/2019/01/04/01008-20190104ARTFIG00088-manger-bio-est-il-dangereux-pour-la-planete.php

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« La charrue comme le glyphosate est un herbicide total » Est-ce qu’en bio, on est loin d’avoir les mêmes pollutions qu’en conventionnel ? Gérard Michaut : On en est très loin, j’en suis certain. Le cuivre a des propriétés fongicides mais on n’est pas non plus dans un produit incontrôlable. Le grand risque, c’est d’avoir des accumulations au bout de plusieurs dizaines d’années dans les cultures pérennes, ça peut gêner le développement de la vie du sol. À cela, il y a des solutions.

Bienvenue dans l’anthropocène ! (1/4) : Où le vivant s’effondre Au Sugarloaf State Park, au nord de la Californie, le paysage sonore jusqu’au début des années 2000 y était très riche. Depuis 2004 les choses se sont mises à changer radicalement à cause du réchauffement climatique. Depuis 2011, il y a une sécheresse dramatique. Bernie Krauze, bioacousticien A Niort, les oiseaux ne chantent plus, on y parle de printemps silencieux. A Palavas, on fait des recherches en aquaculture pour sauver les mers et l’océan.

Un pesticide perturbateur endocrinien et dangereux pour les abeilles autorisé à la demande du secteur du bio... et personne ne proteste ! Horreur ! Il est vendu par Bayer... bientôt Baysanto... Ma contribution à la gesticulation annuelle de la « semaine sans pesticides » alias « semaine pour les alternatives aux pesticides ». Les producteurs bios de pommes et de poires ont demandé et obtenu une dérogation de 120 jours pour pouvoir utiliser un pesticide perturbateur endocrinien et dangereux pour les abeilles. Y aura-t-il des protestations de la mouvance qui clame « Zéro phyto 100% bio » ?

La principale variété de blé « bio » serait-elle génétiquement modifiée ? - dossier "Quelques idées reçues sur le bio" par André Gallais - SPS n° 314, octobre 2015 Renan est une variété de blé très utilisée dans l’agriculture biologique. Elle possède plusieurs propriétés intéressantes qui ont été apportées par des méthodes génétiques qui pourraient surprendre les partisans de cette agriculture « sans OGM ». Climat : nouveaux records de concentration de CO2 dans l'atmosphère dans le monde Mauvaise nouvelle sur le front climat. La concentration de CO2 dans l'atmosphère a atteint un nouveau record. C'est ce que dit le dernier bulletin de l'Organisation météorologique mondiale publie ce jeudi matin.

fr.quora Non, il y a à mon sens suffisamment de méta-analyses qui montrent que ça ne sert à rien, voire le contraire. Concernant l’environnement Globalement, le bio fait pire que le conventionnel du point de vue eutrophisation des sols (i.e., pollution des sols, pour simplifier) et acidification, il fait pire niveau occupation des sols, fait pareil que le conventionnel niveau gaz à effets de serre, et fait mieux que le conventionnel niveau énergie (et si le problème majeur énergétique est celui des gaz à effets de serre, voir ci-dessus). Le conte de fées du « 100% bio » Sur la route au Sikkim Des exemples de l'Asie montreraient qu'il est possible de se passer de pesticides de synthèse et d'engrais minéraux tout en obtenant des récoltes bonnes, voire meilleures. Mais la réalité est différente.

Dérèglement climatique : face à de graves intempéries, l'Australie prend une décision historique Sécheresse et pluies diluviennes en Australie, le pays vit un cauchemar climatique et a décidé d’agir en prenant une décision historique. La région du QueensLand au Nord est de l’Australie vient de vivre quasiment cinq ans de sécheresse, cinq ans sans une goutte de pluie. En l'espace de trois jours, il est tombé par endroit l'équivalent de trois ans de pluies.

Le système Pierre Rabhi, par Jean-Baptiste Malet (Le Monde diplomatique, août 2018) Dans le grand auditorium du palais des congrès de Montpellier, un homme se tient tapi en bordure de la scène tandis qu’un millier de spectateurs fixent l’écran. Portées par une bande-son inquiétante, les images se succèdent : embouteillages, épandages phytosanitaires, plage souillée, usine fumante, supermarché grouillant, ours blanc à l’agonie. « Allons-nous enfin ouvrir nos consciences ? », interroge un carton. Le film terminé, la modératrice annonce l’intervenant que tout le monde attend : « Vous le connaissez tous... C’est un vrai paysan. » Les projecteurs révèlent les attributs du personnage : une barbichette, une chemise à carreaux, un pantalon de velours côtelé, des bretelles. « Je ne suis pas venu pour faire une conférence au sens classique du terme, explique Pierre Rabhi, vedette de la journée « Une espérance pour la santé de l’homme et de la Terre », organisée ce 17 juin 2018.

Agriculture « BIO » : tromperies subventionnées IREF - Institut de Recherches Économiques et Fiscales Pour la liberté économique et la concurrence fiscale Le « bio » a conquis l’assiette de nombreux Français et témoigne de préoccupations alimentaires légitimes de la population. Dans ce nouveau rapport, l’IREF analyse les prétendues vertus de cette consommation et montre, littérature scientifique à l’appui, que l’agriculture dite « biologique » ne tient pas ses promesses. L’IREF propose d’abandonner l’interventionnisme massif et coûteux de l’État en faveur de cette pratique pour permettre le libre choix alimentaire des consommateurs. Résumé • Avec 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires, le « bio » a conquis l’assiette de nombreux Français. Pourtant, la littérature scientifique ne permet pas de prouver la supériorité de l’agriculture dite « biologique » (AB) sur l’agriculture conventionnelle (AC), que ce soit sur les plans sanitaires, nutritionnels, organoleptiques et environnementaux

Pour moi le bio est bon pour nous et pour les écosystèmes, l'eau et le climat. Plus de terres mais quid du soja et de l'huile de palme qui nous servent au détriment des forêts du Sud ? Or détruire des forêts pour les remplacer par des plantations a un sacré coût climatique. Et utiliser des engrais pour éviter de consommer des terres dégrade les sols et demande davantage d'engrais. La clé c'est le sol et c'est une agriculture qui protège l'état du sol qui sera durable, pas l'industrielle ni la conventionnelle. J'ai hésité à placer cette perle mais elle est trop partielle pour être effective. Partielle volontairement ? A croire que c'est une étude à charge. by alwen Jan 11

Chloé: Parfaitement d'accord avec toi. Il faudra ajouter à chaque action individuelle pour consommer moins et mieux, des actions du gouvernement favoriser des initiatives comme la permaculture qui a rendement bien plus important qu'une culture classique biologique. Un exemple à prendre est celui de la ferme du bc hallouin en normandie. Un maraîcher bio "classique" a besoin d'environ trois à quatre hectares pour produire 100 paniers de légumes. A la ferme en permaculture du Bec Hellouin sur une surface d'environ 5000m2 est produit l'équivalent de 100 paniers. Et ils ont commencé sur un sol dit complètement impropre à l'agriculture by lesdemainistes Jan 11

Gautier: Moi ce qui me marque le plus c’est le « toutes choses égales par ailleurs » : en effet, passer au « tout bio » n’aurait pas de sens au niveau environnemental dans les conditions actuelles, par contre si cette transition est accompagnée de la réduction du gaspillage alimentaire, de la réduction de la consommation de viande et donc des surfaces cultivées pour nourrir le bétail, et la réduction des volumes consommés par personne, la elle pourrait trouver plus de sens pour nous comme pour la planète. by lesdemainistes Jan 11

Alex Y: Pour moi la leçon est aussi le fait que ce qui est bon « pour nous » (le bio) n est pas forcément bon pour la « planète » même si c est proche idéologiquement Apres comme ils le disent ils ne regardent qu un seul aspect parce que l agriculture bio provoque aussi probablement moins de pollution des sols by lesdemainistes Jan 11

Gautier: C’est un article intéressant en effet, d’autant plus que le revue Nature est réputée. Evidemment les plus faibles rendements du « bio » nécessitent des surfaces de culture plus importantes pour arriver à produire la même quantité qu’en « conventionnel ». Personnellement ce que ça m’évoque c’est que comme sur beaucoup de sujets environnementaux, on ne trouvera pas de « remède miracle » qui rendra notre mode de consommation actuel plus durable. Plusieurs indicateurs montrent que nous ne pourrons pas conserver nos habitudes confortables « et en même temps » être durables. by lesdemainistes Jan 11

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