La toxicologue Annette Lexa réplique aux « gardes verts » - Après avoir été proche de Générations Futures, la toxicologue Annette Lexa, fondatrice de la société RCMA, prend ses distances avec l’association en répondant aux propos anxiogènes qui circulent sur les réseaux sociaux Le 31 décembre dernier, Nadine Lauverjat, cheville ouvrière de Générations Futures, se réjouissait sur Twitter du million de signataires atteint par l’appel des coquelicots, lancé le 12 septembre 2018, pour réclamer l’interdiction de tous les pesticides de synthèse.
Les pesticides de l’agriculture bio : une vérité qui dérange Le fait que l’agriculture biologique utilise des pesticides vous surprend ? Vous n’êtes probablement pas seul·e : il semble qu’un Français sur deux l’ignore. Pesticides : l'agriculture biologique est-elle vraiment vertueuse ? Grâce à la Confédération Paysanne et d'autres, c'est devenu une publicité mensongère !
Un commentaire dans le Monde, nous a mis sur la piste de « Life cycle analysis reveals higher agroecological benefits of organic and low-input apple production » (une analyse du cycle de vie révèle des avantages agro-écologiques plus importants de la production de pommes biologiques ou à faibles intrants) d'Aude Alaphilippe, Sylvaine Simon, Laurent Brun (de l'INRA), Frank Hayer et Gérard Gaillard (d'Agroscope Reckenholz Tanikon).
Pierre Rabhi : naturellement réac, gentiment homophobe. 6 millions d'abeilles tuées par un traitement bio - 19/04/2017. Le calcul donne le vertige.
À raison de 30 000 abeilles environ par ruche et 200 ruches détruites à l'hiver 2015-2016, Nicolas et Delphine Dal Zovo ont perdu environ 6 millions d'abeilles. Une véritable hécatombe qui équivaut à la moitié du cheptel du couple, apiculteurs professionnels depuis 2014 et constitué de 400 ruches à l'origine. Les abeilles cubaines plus productives que les françaises? Oui, mais l'absence de pesticides n'est pas la seule raison. Les pesticides sont nocifs pour les abeilles, c'est vrai.
Mais les raisons de la santé et de la productivité exceptionnelles des abeilles cubaines sont multiples, contrairement à ce qu'affirme cet article qui circule sur les réseaux sociaux. Contre Pierre Rabhi (et qu'Althusser repose en paix.) Quoi, être « contre » une si sage et si gentille personne, mais comment peut-on ?
Comment oser ne pas être un admirateur de Pierre Rabhi? Et pourquoi ne pas être persan, tant qu'on y est ? Et pourtant, oui, parfois, il faut prendre un moment pour dégommer les idoles à la mode dans les milieux de gauche. Parce que ça fait du bien, certes, mais aussi si ça se trouve pour le bien de la dite « gauche » aussi, à la limite. Il y a quelques décennies, dans la gauche française, ou au moins sa fraction étudiante mondaine, une des idoles qu'il était nécessaire de déboulonner était Louis Althusser.
La large méconnaissance du marxisme et des écrits de Marx en France dans les années 1960. En réaction à la mode althussérienne, de plutôt jeunes intellectuels liés à la LCR avaient en 1974 publié un cinglant recueil intitulé Contre Althusser, Pour Marx - réédité par les éditions de la Passion en 1999- , qui s'efforçait de faire feu sur l'idole. Le système Pierre Rabhi, par Jean-Baptiste Malet (Le Monde diplomatique, août 2018) Dans le grand auditorium du palais des congrès de Montpellier, un homme se tient tapi en bordure de la scène tandis qu’un millier de spectateurs fixent l’écran.
Portées par une bande-son inquiétante, les images se succèdent : embouteillages, épandages phytosanitaires, plage souillée, usine fumante, supermarché grouillant, ours blanc à l’agonie. « Allons-nous enfin ouvrir nos consciences ? », interroge un carton. Le film terminé, la modératrice annonce l’intervenant que tout le monde attend : « Vous le connaissez tous... C’est un vrai paysan. » Un pesticide perturbateur endocrinien et dangereux pour les abeilles autorisé à la demande du secteur du bio... et personne ne proteste ! Horreur !
Il est vendu par Bayer... bientôt Baysanto... Ma contribution à la gesticulation annuelle de la « semaine sans pesticides » alias « semaine pour les alternatives aux pesticides ». Les producteurs bios de pommes et de poires ont demandé et obtenu une dérogation de 120 jours pour pouvoir utiliser un pesticide perturbateur endocrinien et dangereux pour les abeilles. 01008-20190104ARTFIG00088-manger-bio-est-il-dangereux-pour-la-planete. L'agriculture biologique pourrait avoir des effets très néfastes sur le climat, en contribuant à une augmentation du CO2 dans l'atmosphère. Alors que les bienfaits du bio pour notre santé font débat dans la communauté scientifique, un article publié dans la revue Nature en décembre dernier démontre que l'agriculture biologique aurait un impact négatif sur le réchauffement climatique.
Dans ces travaux dont Le Figaro s'était déjà fait l'écho, les scientifiques montrent que les cultures biologiques relâchent plus de CO2 que les cultures traditionnelles. Les rendements moins élevés demandent davantage de surface pour permettre aux plantes de pousser, causant donc une déforestation plus importante. Fr.quora. Non, il y a à mon sens suffisamment de méta-analyses qui montrent que ça ne sert à rien, voire le contraire.
Concernant l’environnement Globalement, le bio fait pire que le conventionnel du point de vue eutrophisation des sols (i.e., pollution des sols, pour simplifier) et acidification, il fait pire niveau occupation des sols, fait pareil que le conventionnel niveau gaz à effets de serre, et fait mieux que le conventionnel niveau énergie (et si le problème majeur énergétique est celui des gaz à effets de serre, voir ci-dessus).
Quand l’agriculture bio défend ses pesticides. L’autorisation du cuivre en usages agricoles expire en janvier.
Mais le comité européen chargé du dossier de ré-approbation peine à se mettre d’accord. Une incertitude qui mobilise la filière bio pour qui ce produit est indispensable. Contrairement à une idée répandue, l’agriculture biologique peut recourir à des pesticides qui, pour être « naturels », ne sont pas sans inconvénients, voire sans risques.
C’est le cas du cuivre, minéral utilisé dès le XIXe siècle pour lutter contre le mildiou de la vigne et reconnu pour ses propriétés antifongiques, mais dont l’usage est de plus en plus critiqué. Du cuivre pour protéger vignes et pommes de terre. Agriculture bio : réseaux et lobbying - Bien plus toxique que le glyphosate : le sulfate de cuivre, utilisé par les agriculteurs biologiques et conventionnels, fait l'objet de campagnes de ré-autorisation européennes. Agriculteurs espagnols appliquant un pesticide à base de sulfate de cuivre.
The Risk-Monger’s Dirty Dozen – 12 highly toxic pesticides approved for use in organic farming. Originally published on November 12, 2015. See the French translation. It is commonly believed that organic farmers do not use pesticides and that organic food is therefore safer to consume than conventionally farmed fruit and vegetables. In a UK poll, 95% of the consumers bought organic food because they wanted to avoid consuming pesticides. This belief could not be further from the truth. The US organic industry has approved over 3000 toxic pesticides for use in organic farming, many of which are neurotoxins or with a toxic profile requiring “Danger” labels. If a farmer has a pest, fungus or weed problem, he or she has to address it with a toxic agent or suffer the consequences. The condition for organic pesticides is that they must originally come from a natural source, but this does not imply that natural chemicals are any less deadly (Ebola is natural).
Three big lies The fact that organic farmers use pesticides should not be a big deal. Agriculture bio : réseaux et lobbying - Le bio n'est pas meilleur pour la santé. Une étude américaine n'a pas décelé d'avantages nutritionnels ou sanitaires significatifs. Faut-il encore manger bio? La question mérite, une nouvelle fois, d'être posée après la publication cette semaine dans la revue Annals of Internal Medicine, d'une étude dont les conclusions montrent clairement que les aliments issus de l'agriculture biologique ne sont pas meilleurs pour la santé que ceux produits par l'agriculture conventionnelle ou «chimique». Alors que le consommateur les paie en moyenne, et au bas mot, 25 % plus cher!
Cette fois, le coup est parti des États-Unis. Souhaitant répondre avec des arguments solides aux patients qui leur demandent s'ils doivent ou non «passer au bio», des médecins de l'université de Stanford ont épluché pas moins de 237 études scientifiques dans lesquelles aliments biologiques et conventionnels étaient comparés de façon rigoureuse. Pesticides : Le cuivre sur la sellette.