Quels sont les pesticides autorisés dans l'agriculture biologique. Tous les jours, retrouvez le fil vert, le rendez-vous environnement de Libération.
Le vendredi, CheckNews répond à une question environnement. Question posée par Nicolas le 30/01/2019. « Le bio ne saura pas nourrir le monde » : Entretien avec le directeur de l’Efsa Bernhard Url - L’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) a fait l’objet de multiples critiques dans le débat autour du glyphosate.
Selon son directeur, Bernhard Url, celles-ci ne sont pas justifiées. Faut-il manger bio pour être en bonne santé ? - Quoi dans mon assiette. “Le Bio meilleur pour la santé”, “de meilleure qualité nutritionnelle” et la préservation de l’environnement sont les principales motivations d’achat du bio chez les français d’après l’enquête CSA/Agence Bio 2017.
Pourtant la règlementation n’impose pas d’obligation de résultats en terme de santé ni de qualité nutritionnelle (et ni pour les teneurs en résidus de pesticides). Par ailleurs, la recherche scientifique n’a pas encore réussi à prouver un bénéfice santé de l’alimentation biologique. En effet, répondre à la question sur les bénéfices santé du bio est très difficile voire impossible pour le moment. La principale difficulté repose sur le manque d’études et la grande variabilité des quelques études en terme de qualité, design, de mesures de l’exposition, ce qui rend difficile les comparaisons des résultats et les interprétations. Pesticides dans l’agriculture bio : ce qu’il faut savoir. Cet article fait partie de la rubrique du Détecteur de rumeurs, cliquez ici pour accéder aux autres textes.
Qu’est-ce qu’un pesticide? Il faut d’abord s’entendre sur ce qu’est un pesticide. Celui-ci est défini, selon la Loi québécoise sur les pesticides, comme étant « toute substance, matière ou micro-organisme destiné à contrôler, détruire, amoindrir, attirer ou repousser, directement ou indirectement, un organisme nuisible, nocif ou gênant pour l’être humain, la faune, la végétation, les récoltes ou les autres biens, ou destiné à servir de régulateur de croissance de la végétation, à l’exclusion d’un vaccin ou d’un médicament, sauf s’il est topique pour un usage externe sur les animaux. » C’est une définition très large qui englobe bien des choses.
Agriculture bio : le casse-tête de la bouillie bordelaise. "On fait croire au consommateur qui recherche des produits naturels qu’il a été trompé pendant des années en buvant du vin “bio”.
C’est inacceptable ! " Patrick Guiraud, le président de SudVinBio, une association interprofessionnelle de vignerons du sud de la France, ne décolère pas. Pas plus que les participants au dernier Millésime bio, présenté comme le "Mondial du vin biologique", qui s’est tenu fin janvier 2019 à Montpellier et où plus d’un millier de vignerons sont venus présenter leur production aux acheteurs. En cause : la décision européenne de réduire depuis le 1er janvier les quantités de dérivés du cuivre - la fameuse bouillie bordelaise notamment - utilisables en agriculture conventionnelle mais aussi en "bio". Or, la filière du vin bio, qui représente désormais 10 % du vignoble français, en a fait son arme principale contre les maladies les plus courantes et craint de voir son image entachée.
Faut-il désintensifier l'agriculture ? En France, les enjeux associés à l'agriculture mobilisent fortement l'opinion publique.
Avec la question sanitaire, celle de l'impact environnemental occupe une place grandissante dans l'espace médiatique. L'agriculture est régulièrement pointée du doigt lors des constats inquiétants sur l'état de la biodiversité à toutes les échelles. Comment concilier activités agricoles et environnement ? Cette question fait l'objet de nombreuses recherches pluridisciplinaires et présente encore des questions ouvertes. Nourrir durablement dix milliards de personnes - Afis Science - Association française pour l’information scientifique. Ce texte est une adaptation par l’auteur d’un article publié dans la Revue de l’Académie d’agriculture de France, n° 17, janvier 2019.
Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), il faudra augmenter la production alimentaire de 50 à 70 % pour nourrir toute la population mondiale en 2050 [1, 2]. Deux à trois milliards de personnes viendront s’ajouter à une population qui compte déjà plus de 800 millions de personnes qui souffrent de la faim et un milliard qui sont mal nourries (carences diverses causant des maladies). Produire plus ? Produire plus implique une forte augmentation des surfaces cultivables ou une augmentation des rendements. La première solution est peu souhaitable. Il faudra donc augmenter considérablement les rendements des cultures, ce qui sera limité par le manque d’eau et le réchauffement climatique dans les régions du monde les plus concernées. Le repas de noce, Pieter Brueghel l’Ancien (1525-1569) Produire mieux ? L’humanité au défi de nourrir 10 milliards de personnes sans ravager la planète.
Vue aérienne de champs cultivés à la lisière de la savane Cerrado, le 14 juin 2019 à Formosa do Rio Preto, au Brésil © AFP/Archives NELSON ALMEIDA Comment nourrir une population toujours plus importante sans détruire la nature, dont nous dépendons ?
Cette question cruciale pour la survie de l’humanité est au cœur de discussions qui se sont ouvertes vendredi 2 aout à Genève. Quand l’agriculture bio défend ses pesticides. L’autorisation du cuivre en usages agricoles expire en janvier.
Mais le comité européen chargé du dossier de ré-approbation peine à se mettre d’accord. Une incertitude qui mobilise la filière bio pour qui ce produit est indispensable. Contrairement à une idée répandue, l’agriculture biologique peut recourir à des pesticides qui, pour être « naturels », ne sont pas sans inconvénients, voire sans risques. C’est le cas du cuivre, minéral utilisé dès le XIXe siècle pour lutter contre le mildiou de la vigne et reconnu pour ses propriétés antifongiques, mais dont l’usage est de plus en plus critiqué. Du cuivre pour protéger vignes et pommes de terre.
Rappel d’un lot de farine bio contaminée par une plante hallucinogène. Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFMTV Midi Intermarché alerte les consommateurs: de la farine de sarrasin bio qui contient également du datura, une plante toxique, a été vendue dans ses magasins Un lot de farine de sarrasin bio produite en France est rappelé par Intermarché.
01008-20190104ARTFIG00088-manger-bio-est-il-dangereux-pour-la-planete. L'agriculture biologique pourrait avoir des effets très néfastes sur le climat, en contribuant à une augmentation du CO2 dans l'atmosphère. Alors que les bienfaits du bio pour notre santé font débat dans la communauté scientifique, un article publié dans la revue Nature en décembre dernier démontre que l'agriculture biologique aurait un impact négatif sur le réchauffement climatique. Dans ces travaux dont Le Figaro s'était déjà fait l'écho, les scientifiques montrent que les cultures biologiques relâchent plus de CO2 que les cultures traditionnelles. Les rendements moins élevés demandent davantage de surface pour permettre aux plantes de pousser, causant donc une déforestation plus importante.
Décryptage du boum de l’agriculture bio - Pour la première fois, les surfaces cultivées en bio dépassent la barre des 2 millions d’hectares (soit 7,5% de la SAU) tandis que presque 10% des agriculteurs « travaillent en bio », a annoncé l’Agence bio lors de sa conférence de presse annuelle. Repris en boucle par les médias, ces chiffres sont en effet plutôt flatteurs, comme en témoigne Le Figaro qui explique dans son édition du 4 juin, que l’agriculture biologique, en plein boum, connaît une année « record ».
Pour sa part, Le Monde titre : « La grande bascule vers le bio de l’agriculture française. » Pourtant, ces chiffres masquent une réalité de nature bien plus complexe. Côté vente, la progression du marché alimentaire bio se poursuit avec une augmentation significative de 1,4 milliard d’euros entre 2017 et 2018, soit une hausse de 22,6%. En résumé, ép. 22 : la mauvaise conseillère.…