Peut-on s’opposer à l’informatisation du monde ?
Sommes-nous encore libres de décider de nos usages et modes de vie collectifs ? L'auteur fait le constat du paradoxe d'une société où le diktat technologique impose, malgré la volonté de ses citoyens, l'implantation et l'utilisation de technologies numériques de plus en plus performantes et pénétrantes (comme la 5G), alors même qu'elles contribuent à accélérer la catastrophe écologique en cours. Temps de lecture : 19 minutes Le 13 mars 2019, dans l’émission « Du grain à moudre » sur France Culture, Hervé Gardette reçoit trois chercheurs pour répondre à une question a priori peu subversive : « La 5G va-t-elle nous simplifier la vie ? ».
Comment stocker des données à (très) long terme ?
Dès la préhistoire, l’être humain a commencé à stocker des informations, par exemple grâce aux hiéroglyphes et pétroglyphes. L’apparition des premiers ordinateurs dans les années 1940 a marqué les débuts du stockage numérique. De la carte perforée des premiers temps aux solutions de stockage sur des clouds à l’heure actuelle, de nombreux supports se succèdent, évoluant en taille et en robustesse. Ceux-ci doivent permettre de stocker des quantités de données toujours plus importantes, tout en garantissant un accès à ces données sur le long terme. L’obsolescence de certains supports est un risque considérable pour notre mémoire collective. Depuis le milieu des années 1990, le terme big data désigne l’augmentation exponentielle des volumes de données créées.
Élèves en difficulté: trop peu, trop tard, les «camps pédagogiques»?
L’idée d’inviter les élèves en difficulté à participer à des « camps pédagogiques » à compter de la semaine prochaine survient trop tard dans l’année scolaire pour avoir un véritable effet, estime une professeure de l’Université de Montréal. Il faut plutôt nous laisser préparer la rentrée de septembre, disent pour leur part les directions d’école et des enseignants. Publié le 3 juin 2020 à 5h00
Cours et réunions en ligne : comment surmonter sa peur de prendre la parole
Avec le confinement et les restrictions liées à la crise du Covid-19, nombreux sont les élèves et les parents qui se sont habitués à dialoguer par caméra interposée, avec un ordinateur, une tablette ou un smartphone. La difficulté consiste en général à trouver un endroit propice où s’installer pour pouvoir calmement poser des questions, apporter des réponses et partager des opinions avec une audience en ligne. Initialement, les inquiétudes se sont surtout concentrées sur les questions de vie privée et d’égalité. Puis, très vite, sont apparus d’autres problèmes comme la fatigue spécifique générée par les conférences sur Zoom.
« Future Classroom Lab » (FCL) de European Schoolnet
un témoignage de Xavier Garnier, ambassadeur de la Future Classroom Lab (FCL) en France pour European Schoolnet, chargé de mission DANE Poitiers Comment préparer au mieux les élèves de notre pays à affronter les grands défis, climatiques, humanitaires, économiques et sociétaux de demain ? Comment accompagner les élèves dans la construction du monde dans lequel ils vivent aujourd’hui ? Déjà en 1916, John Dewey disait : « L’école n’est pas un moyen d’adapter l’enfant à la société des adultes ; l’école est la société où l’enfant se prépare à la société qui sera la sienne demain. » [1] La forme scolaire [2], dans son acception large (i.e. les relations des acteurs de l’éducation - élèves, enseignants, cadres, parents… - à la fois au temps, aux espaces et aux savoirs) est questionnée dans sa capacité à répondre à ces grands défis. la carte des FCL en France
La fracture numérique n'épargne pas les jeunes
On les appelle parfois les “digital native”" mais l’expression est trompeuse, car la génération des “enfants du numérique”" (c’est la traduction québécoise) n’est pas épargnée par l’illectronisme. Cette forme d'illettrisme des temps modernes touchait 17% de la population française en 2019 d’après l’Insee, et pas seulement des vieilles personnes en milieu rural. L’âge est un critère bien sûr, avec le niveau de revenu et d'éducation, mais il n'y a pas de profil type et la période du confinement a permis de le constater plus encore. Écouter
Les mots du numérique
Le foisonnement des termes liés aux technologies numériques amène fort logiquement à se questionner sur le sens précis de ces mots dont les usages sont parfois galvaudés, à l'instar de « fake news ». Des initiatives lexicographiques (dictionnaires, glossaires, lexiques) ont ainsi vu le jour sur le web : elles permettent de fournir de précieux repères définitoires au sein de l'écosystème informationnel de chacun. Publié en 2017 par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), avec le soutien du secrétariat d’État à l’industrie, au numérique et à l’innovation, le Vocabulaire des TIC donne accès à « 850 termes et définitions représentatifs de l’essor et de l’évolution d’un secteur d’activité dont le vocabulaire, très anglicisé, n’est pas toujours compréhensible par tous ». Différents points d'étape sont aussi régulièrement effectués comme la protection des données personnelles ou l'intelligence artificielle. Sources
Paris: dans les quartiers défavorisés, le faible nombre d'élèves de retour à l'école inquiète
Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFMTV Midi Dans certaines écoles de la capitale, souvent situées dans des quartiers défavorisés, le taux de présence des élèves reste bas. Si bien que les enseignants s'inquiètent pour les enfants en difficulté scolaire restés chez eux. Malgré le début de la troisième semaine de déconfinement en France, certaines écoles parisiennes tournent toujours au ralenti. Si dans certains quartiers favorisés, le taux de présence des enfants dans leurs établissements scolaires atteint 21%, il diminue presque de moitié dans les zones défavorisées.