Les principales critiques faites aux experts climatiques du GIEC Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) se réunit, vendredi 2 août, à Genève (Suisse), pour évoquer les conséquences du dérèglement climatique sur les terres (méthodes agricoles, déforestation, sécurité alimentaire). Cet organisme chargé de synthétiser l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique a un rôle central, mais il est mal connu et souffre de nombreuses critiques sur son fonctionnement ou ses rapports. Lire pour comprendre le contexte : Article réservé à nos abonnés Les experts du climat se penchent sur le rôle crucial des terres 1. « C’est un groupe fermé auquel il est difficile de participer » C’est l’une des idées reçues les plus répandues par les climatosceptiques au sujet du GIEC : celui-ci fonctionnerait comme un groupe fermé, en vase clos, empêchant la contradiction et les discussions d’émerger lors du processus de rédaction des rapports. 2. « Le GIEC manipule les données sur le climat » Mathilde Damgé et Gary Dagorn
Médiaterre.org | Les canicules sont provoquées par les sécheresses | FR 60% de l’énergie solaire qui arrive jusqu’au sol est évacuée grâce à l’évaporation de l’eau (entropie : 2250 joules absorbés par gramme d'eau évaporé), les canicules sont uniquement provoquées par le manque d’eau ou de végétation sur les surfaces exposées au soleil, c'est donc la sécheresse qui provoque les canicules et c’est pour cela qu’il n’y a pas de canicule au dessus des mers et dans les forets ! l'été, on mesure au moins 40°c d'écart entre une surface minérale (sèches) et une surface végétale exposées au soleil. La mer a une faible amplitude thermique alors qu'elle a un albédo faible uniquement graçe à l'évaporation de l'eau, les sols secs et sans végétation stockent la chaleur au lieu de l'évacuer, ce qui provoque des canicules ! il faut végétaliser, l'été, un maximum de surface (villes et campagnes) et quand la végétalisation n'est pas possible il faut évacuer la chaleur en arrosant !
Coronavirus et crise de l'institution scientifique - JDD - Avril 2020 12h20 , le 1 avril 2020, modifié à 19h27 , le 3 avril 2020 Depuis le début de la crise liée à la propagation du Covid-19 en France, la science et les scientifiques occupent une place centrale dans la décision publique. Deux groupements d'experts, le "conseil scientifique" (CS) et le "comité analyse recherche et expertise" (CARE) ont ainsi été mis en place pour informer les mesures gouvernementales. Ces nouvelles structures, constituées sur des critères flous, s'accompagnent d'un discours politique volontariste selon lequel "c'est grâce à la science et à la médecine que nous vaincrons le virus". Lire aussi - Coronavirus : après le conseil scientifique, Macron installe un Comité de chercheurs L'expertise scientifique pour légitimer des décisions politiques Le procédé n'est pas nouveau. L'argument d’autorité que constitue la référence aux avis du conseil scientifique ne suffit pas, d'abord, à construire l'acceptabilité sociale des mesures de confinement. Déconnexion avec l'opinion publique
ENS planet-vie : les conséquences évolutives de changements culturels : l’exemple de la révolution néolithique Avantages et sélection Des études de génétique évolutive se sont penchées sur ces mutations, et ont permis de montrer que le locus du gène LCT avait été soumis à de fortes pressions de sélections [1]. La sélection a été aussi forte sur ce locus que sur ceux apportant une résistance à la malaria dans les régions touchées par cette maladie, et plus forte que pour la sélection pour les peaux plus claires aux latitudes élevées ou la réponse à l’hypoxie chez les Tibétains. Cette sélection s’est effectuée il y a entre 2 000 et 20 000 ans lors du Néolithique, et est un peu plus ancienne en Europe qu’en Asie. On remarque également qu’elle a eu lieu indépendamment dans différentes régions, sur des allèles apparus indépendamment, ce qui confirme le caractère avantageux de ces mutations. En revanche, d’autres paramètres ont pu être identifiés pour compléter l’hypothèse historico-culturelle, notamment le microbiote. Bilan
EMSE | Comment a évolué l’atmosphère pour permettre l’apparition de la vie? |FR Jean-Baptiste SARFATI Question: Comment la vie a transformé l’atmosphère vénusienne de la Terre? Mots-Clés : Accrétion, Précipitation, Photosynthèse Réponse à la Question Mots clefs : accrétion, précipitation, photosynthèse. La Terre s’est très tôt entourée d’une enveloppe gazeuse (au moment de l’accrétion vers -4,55 milliards d’années). Cette atmosphère a été expulsée par des vents solaires. En effet à cette époque le soleil était une variable de type T Tauri. Tout comme Vénus, la Terre s’est constituée une seconde atmosphère que Vénus a conservée jusqu’à aujourd’hui. Vénus possède encore aujourd’hui la même atmosphère composée à 95 % de CO2 avec une pression de 92 atm (92 fois la pression atmosphérique actuelle). Cette atmosphère secondaire provient du dégazage de CO2 par le biais des volcans, en effet ils possédaient une grande quantité de gaz. A. L’océan va très vite couvrir 95 % de la surface de la Terre. B. Il y a sans doute plusieurs voies d’oxydation de l’atmosphère : C.
Rapport spécial du GIEC "réchauffement à 1.5°C" - Résumé à destination des enseignants Résumé à destination des enseignants basé sur le rapport spécial du GIEC "Réchauffement à 1,5°C" Coordinatrice Lydie Lescarmontier (OCE, France) Auteurs (par ordre alphabétique) Eric Guilyardi (IPSL, France), Lydie Lescarmontier (OCE, France), Robin Matthews (Unité de support technique du GIEC, groupe de travail I, France), Sakina Pen Point (OCE, France), Anwar Bhai Rumjaun (Mauritius Institute of Education, Mauritius), Jenny Schlüpmann (Freie Universität Berlin, Allemagne), David Wilgenbus (OCE, France) Relecteurs (par ordre alphabétique) Badin Borde (Siemens Stiftung, Allemagne), Raphaëlle Kounkou-Arnaud (Météo-France, France), Maria A. Remerciements Unité de support technique du GIEC, groupe de travail I, pour la mise à disposition d’informations générales NB : le "scénario conceptuel" de ce rapport spécial du GIEC "réchauffement de 1,5°C" est disponible ici.
Jancovici | Qu’est-ce que le bilan carbone ? | FR Pourquoi faire la pub de cet outil ? Parce que j’en suis un des auteurs, et que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ! Mais, outre les informations que vous pourrez trouver sur cette page, vous pouvez bien sûr (et même devez !) consulter le site internet de l’ADEME dédié au bilan carbone. Toutes les entreprises doivent-elles se soucier de leurs émissions de gaz à effet de serre ? Il est assez fréquent de penser que les émissions de gaz à effet de serre n’ont que deux grandes causes, et donc deux seules catégories de coupables : les transports et les industriels. Malheureusement la réalité est bien plus complexe. Commençons par le principal de ces gaz à effet de serre, le gaz carbonique. Kg équivalent carbone émis par tonne équivalent pétrole pour diverses énergies (1 tonne équivalent pétrole = 11.600 kWh = 42 milliards de Joules). Les énergies « fossiles » sont celles de gauche, du gaz naturel au coke de lignite (un charbon particulièrement riche en carbone). Sources : ADEME, EDF
Coronavirus : comment la communauté scientifique se mobilise - Le Monde- Mars 2020 Il y a cinq ans déjà, Bruno Canard (CNRS, université d’Aix-Marseille) et trois de ses confrères belges et néerlandais, spécialistes comme lui de la structure moléculaire des coronavirus, adressaient, à quelques mois d’intervalle, et sans succès, deux courriers pour mettre en garde la Commission européenne. Ils y décrivaient une grave lacune dans la constitution d’une indispensable « première ligne de défense » face aux virus émergents : l’absence d’appui à des recherches de longue haleine pour mettre au point de nouveaux antiviraux à large spectre. Dengue, Ebola, Zika, chikungunya, SARS et MERS… autant d’alertes, autant de feux de paille dans les efforts de financement. Cinq ans plus tard, la prédiction, partagée par de nombreux scientifiques, s’est réalisée : un virus pandémique a de nouveau émergé. La crise est là, majeure et mondiale. En miroir, Dominique Dunon-Bluteau est aussi sur le pont.
ENS planet-vie: fonctions adaptatives et évolution des couleurs des Animaux Les catégories de Wallace ne sont pas exhaustives Une fonction adaptative des couleurs d’origine pigmentaire non envisagée par Wallace tient aux propriétés même des pigments : ceux-ci absorbent une partie de la lumière incidente. Cette absorption conduit rarement à l’émission d’un photon en retour (fluorescence) : dans la majorité des cas, l’énergie absorbée se dissipe sous forme de chaleur. Ainsi, chez les Animaux, la mélanine a un rôle de thermorégulation majeur. Les animaux sombres absorbent relativement plus de chaleur, ils se réchauffent donc plus vite que les animaux clairs. En outre, les couleurs peuvent avoir une fonction de photoprotection : en absorbant les rayons ultraviolets de la lumière solaire, la mélanine neutralise l’effet mutagène de ces rayons (Brenner et Hearing, 2008). Nous l’avons vu, il existe de multiples fonctions associées aux couleurs. La couleur est due à une interaction entre sélection naturelle, sexuelle et sociale La sélection naturelle La sélection sexuelle
Jancovici | Cours : Le changement climatique (2/2) | FR Accueil / Jean-Marc Jancovici / Cours des Mines 2019 / Pour plus d'information sur le changement climatique et la transition energétique, vous pouvez consulter mon site, jancovici.com. Ce visionneur de présentation a été conçu dans le but de minimiser la quantité de données transmises, et donc la consommation énergétique associée, tout en offrant un bon confort de visionnage. Il consomme environ 15x moins de donnés que le même cours au format vidéo. Pour plus de détails, cliquez ici. Des problèmes ? Les "marchands de doute" nous trompent-ils délibérément ? Au cours des dernières décennies, la science s’est transformée, à plusieurs reprises, en un instrument à double tranchant. D’un côté, elle sert à éclairer l’humanité sur le fonctionnement de notre univers et sur celui de notre corps. D’un autre, elle se met parfois au service de causes qui n’ont rien de scientifique. On a ainsi vu des chercheurs s’opposer aux résultats des travaux démontrant les dangers du tabac ou du DDT, établissant la réalité du trou d'ozone ou alertant sur les dégâts des pluies acides sur l’environnement. Telle est la thèse d’une historienne américaine des sciences de la Terre, Naomi Oreskes, professeur à l’université de Californie, qui vient de publier en France son livre intitulé Les marchands de doute , coécrit avec Erik Conway, historien des sciences au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa. Comment la science s’est-elle laissée pervertir par les intérêts économiques et financiers depuis une cinquantaine d’années ? Quels sont les coupables ? Vidéo: