Plastique dans l’océan et dans nos assiettes : quels risques pour la santé humaine ? | ECHOSCIENCES - Pays de la Loire. Amélie Châtel, Université catholique de l’Ouest L’accumulation de nano et microplastiques dans les organismes marins, notamment les poissons, s’accumule tout du long de la chaîne alimentaire.
Au bout de celle-ci, elle se reflète également dans nos assiettes. Avec quels dangers pour la santé ? Ce n’est un secret pour personne. Lorsque nous nous délectons d’un excellent morceau de poisson ou d’un plateau de fruits de mer, nous ne fournissons pas seulement de précieux oméga-3 et de la vitamine D à notre organisme. Nous ingérons aussi par la même occasion des substances bien moins propres à la consommation humaine : une multitude de micro- et de nanoplastiques.
Par le biais de nos déchets, ces particules de plastiques de moins de 5 millimètres envahissent nos océans et s’immiscent dans la chaîne alimentaire. Que sait-on exactement de l’accumulation de ces polluants dans les organismes marins et des risques qu’ils représentent pour l’humain ? Micro et nanoplastiques, une menace invisible.
Exposition alimentaire au plastique, méfions-nous des fausses solutions de remplacement. La pollution plastique est omniprésente dans nos environnements, y compris nos lieux de vie et de travail. Et elle est désormais largement médiatisée, notamment à travers des reportages rapportant la contamination des océans par des macroplastiques. Les images frappantes de cette pollution peuvent paraître loin de nous, mais elles ne doivent pas occulter qu’en lien avec cette pollution médiatisée, une autre contamination, invisible, existe et affecte l’être humain et les écosystèmes : celle des microplastiques et des nanoplastiques.
Cette contamination provient de l’érosion des macroplastiques qui conduit à la formation de particules plus petites. Dans la littérature scientifique, les microplastiques sont souvent définis comme des particules dont les tailles ou dimensions ne dépassent pas 5 mm, sans limite inférieure définie. Pour les nanoplastiques, celles-ci ne doivent pas être supérieures à 0,1 micron soit 1/10000e de millimètres. Des microplastiques dans le sang humain. Sans titre. Le plastique est un des plus grands fléaux de la pollution marine. Avec plus de 8 millions de tonnes de détritus plastiques rejoignant chaque année les océans, l’accumulation de ces déchets sature le milieu naturel. Depuis plus de 20 ans les scientifiques tentent d’alerter l’opinion publique fasse à l’ampleur de cette pollution, permettant ainsi une prise de conscience collective. Nous avons tous été horrifiés par l’exemple de ces photos d’estomacs de baleines échouées ou d’oiseaux marins contenant des sacs plastiques, des bouchons de bouteilles, etc. ; ou encore cette photo d’une tortue dont sa carapace, prise au piège dans un sac plastique, se développe en forme de sablier.
Ces macroplastiques (dont la taille est supérieure à 25 millimètres) ne sont malheureusement que la partie visible de l’iceberg. Quel impact pour les jeunes poissons ? Plus alarmant encore, ils ont observé qu’il y a près d’une particule de plastiques pour 55 organismes planctoniques. Un océan de plastique. La pollution plastique en mer : le septième continent. Les plus grandes décharges de déchets au monde sont loin de nos yeux, à des milliers de kilomètres du territoire français. On les nomme le septième continent, car ces zones polluées sont vastes comme un continent.
On estime que chaque minute 80 à 120 tonnes de déchets finissent en mer ; une grande partie de ces déchets sont des matières plastiques. Alors que les débris les plus denses s’accumulent sur les fonds marins, ceux qui flottent sont entrainés par les courants, convergent et s’accumulent dans les gyres sub-tropicaux, de grands courants circulaires. Quels sont les effets de cette pollution plastique sur l’environnement et sur l’homme ? 1. Depuis son développement commercial dans les années 1950, le plastique a connu un véritable succès. On estime que 80 % des déchets en mer proviennent des terres émergées. On estime que la mauvaise gestion des déchets ménagers ou municipaux était responsable en 2010 de 5 à 13 millions de tonnes de pollution plastique dans les océans [2]. 3. 4.
Dossier pédagogique : Les déchets plastiques dans les océans. Get Informed | Cleanseas. Dechets 2014. Le Monstre de Plastiques. Une bande-dessinée créé par Dominique Serafini inspirée par les Expéditions 7e Continent dirigée par Patrick Deixonne, à la recherche et l'étude des concentrations de plastiques dans les océans. Voici quelques pages extraites du livre : Couverture La visite du requin La traversée de l'Atlantique à la rame.
La visite de la baleine L'équipe Expedition 7e Continent - Atlantique Nord Les légendes des monstres marins. Le plancton, source de vie dans la mer Le gyre de plastiques L'origine de la pollution par les déchets plastiques dans les fleuves. Si la mer meurt, nous mourrons aussi Dos du Livre Pour plus d'informations sur ce livre par mail : domiserafini@gmail.com. Des toxines dans la chaîne alimentaire - S. Levete. 1451904797. Étude sur la caractérisation et les flux de déchets en milieux aquatiques. Le sac plastique et le 7ème continent - C.Renard. Leader des jouets éducatifs et scientifiques pour les enfants Terre gonflable vue satellite Idées cadeaux jouets pour garçon de 3 à 12 ans. Déchets marins | Ministère de la Transition écologique et solidaire.
Pour plus d’efficacité, une approche européenne voire internationale est nécessaire, comme en témoignent les initiatives en cours de la France pour porter une position forte dans le cadre de la définition, par la Commission, d’une « stratégie plastique » de l’Union européenne pour 2017, ou encore le portage par la ministre Ségolène Royal, conjointement avec le Maroc et Monaco, d'une coalition internationale contre les déchets plastique qui polluent les océans, en particulier les sacs plastiques à usage unique. Proposée lors de la Conférence « Our Ocean » en septembre 2016 à Washington, cette coalition a été lancée formellement à l’occasion de la COP 22 à Marrakech.
Les représentants de la société civile (chercheurs, associations, entreprises) ont pu témoigner de leur engagement en faveur de la limitation des déchets plastiques et ont appelé les États à se mobiliser ensemble. Des ordures dans nos océans — Agence européenne pour l'environnement. Les déchets solides en mer et sur le littoral. Analyse générale Chiffres-clés et origine des déchets : Plus de 10 millions de tonnes de macrodéchets sont rejetés chaque année dans l’environnement marin.
L’essentiel, 80 %, provient de la terre et le reste, 20 %, des activités maritimes : transport, pêche, aquaculture. Ces déchets affectent tous les compartiments du milieu marin. On estime que 15 % ont été rejetés sur la plage, le signe le plus évident de cette pollution, 15 % flottent en surface ou dans la colonne d’eau et la majorité, 70 %, a coulé et s’est déposée sur les fonds marins. Figure 1 : origine et localisation des déchets Sources : Ifremer. Les sources de ces déchets sont nombreuses, en mer comme sur terre : Les communes littorales métropolitaines ont une forte densité de population, près de trois fois la moyenne hexagonale, et une capacité d’accueil touristique très élevée.
Figure 2 : sources des déchets et de leur concentration Sur le littoral : Ces déchets ont pour origine les activités terrestres et maritimes. En mer : Les dessous de l'océan - L. Bopp. 15122 oceanplastik.2016 batweb 18 mai 16. Commandez "Le Monstre de Plastiques"