Notion à la une : résilience. Les origines de la notion sont principalement liées à la physique, à la psychologie [1] et à l’écologie.
Quel que soit son champ d'application, la notion est née de l'analyse systémique. Les fondateurs du groupe Resilience Alliance ont travaillé sur la gestion des écosystèmes forestiers anthropisés, et sur la prévention des désastres (Gunderson et Holling, 2002). La notion de résilience ne fait toutefois pas consensus. On comprend mieux pourquoi en précisant ses contenus. L’UNISDR définit la résilience comme « la capacité d’un système, une communauté ou une société exposée aux risques, de résister, d’absorber, d’accueillir et de corriger les effets d’un danger (...), notamment par la préservation et la restauration de ses structures essentielles et de ses fonctions de base ».
Les chercheurs de Resilience Alliance définissent, quant à eux, la résilience comme la capacité des systèmes à conserver leurs structures fondamentales en cas de perturbation [3]. Pour compléter : Notion en débat : la ville durable. Bibliographie | citer cet article Depuis les années 1990–2000, la ville durable est à la mode : tout nouveau projet urbain doit être « durable » ou « éco - ».
Mais que cela signifie-t-il véritablement, au-delà de l’effet de marketing territorial ? Si l’on suit les premières définitions, une ville durable serait une ville qui accueille dignement populations et activités sans exporter ses coûts sur d’autres temps ou d’autres territoires. Économiquement viable, socialement vivable et respectueuse de l’environnement, cette version urbaine du développement durable reprend les trois piliers de ce dernier, en y ajoutant la participation citoyenne. Cependant, après la profusion d’écrits et de projets sur la ville durable, on peut se demander ce qu’il reste de durable dans la ville durable. 1.
Née dans un contexte institutionnel, la ville durable a ensuite largement été mobilisée par la communauté scientifique. 1.1. Figure 1. 1.2. Figure 2. Notion en débat : mondialisation et globalisation. Bibliographie | citer cet article Ce texte propose de définir les deux termes « mondialisation » et « globalisation » tout en rendant compte de l’impact de la crise de 2008 sur les positionnements idéologiques et les choix politiques.
Il précise que si l’époque contemporaine correspond à un cycle de mondialisation inédit en raison de la révolution numérique (ou digitale), ce n’est pas le premier de l’histoire de l’humanité. Le choix du pluriel s’est d’ailleurs rapidement imposé pour le Dictionnaire des mondialisations (2006) dont l’objectif était de souligner aussi bien le caractère « multidimensionnel » de la mondialisation que son historicité. Cet article n’a pas pour seule référence la géographie : il s’appuie sur les corpus francophone et anglo-américain. Ce qui permet d’insister sur la richesse de la langue française parce qu’elle véhicule deux termes « mondialisation » et « globalisation », en dépit de l’affirmation souvent péremptoire de l’intrusion d’un anglicisme.
Figure 3. Notion à la une : habiter. Bibliographie | citer cet article La notion d'habiter pose quelques-uns des débats problématiques majeurs des sciences sociales et humaines.
Habite-t-on la Terre ou le Monde ? Habiter, est-ce inné ou acquis ? Habiter se fait-il par raison ou émotion ? L’individuel l’emporte-t-il sur le collectif ? La réactualisation du mot, depuis le début des années 2000, ne se limite pas à une poursuite de ces débats. Une telle activation accompagne et soulève une hypothèse : le Monde contemporain n’est pas en « crise », mais en changements.
Cette révolution géographique aboutit au façonnement des « sociétés à habitants mobiles », celles où les différents types de mobilités ne sont plus les événements exceptionnels de vies sédentarisées, mais des pratiques courantes, voire banales, et structurantes des nouveaux styles de vie. Comme concept majeur de la science géographique contemporaine, l’« habiter » en réfléchit logiquement quelques-unes des grandes tendances.
Ville mondiale. La limite nord sud. Bric. Facades maritimes vd. Emergence. Fiche metropole. La puissance ap. La banlieue en france ap. Fiche ecoquartier.