Il y a urgence à penser la ville du XXIe siècle. Principalement alimentée par les mobilités – migrations et exode rural – la croissance urbaine mondiale affiche depuis le milieu du XXe siècle un rythme soutenu.
Près de 70 % de la population vivra en ville d’ici 2050, selon l’ONU. C’est-à-dire dans moins d’une génération. La croissance rapide et incontrôlée de la population et des superficies urbaines entre en conflit avec les objectifs de développement durable (ODD), définis en 2015 par les Nations unies. Penser la ville du futur dans une perspective soutenable est donc devenu l’un des principaux défis du XXIe siècle. Séismes, tsunamis, épidémies : des villes plus vulnérables.
Le développement de projets de villes flottantes, une urbanité durable ? On l’a vu dans une première partie, le développement de projets de villes flottantes implique de réfléchir à une urbanité capable de répondre aux problématiques liées à la raréfaction des terres et du développement durable. Pour autant, ce modèle urbain peut-il répondre demain aux enjeux sociaux et climatiques de plus en plus prégnants ?
Sans titre. Villes du futur - Le dessous des cartes - 06.09.14 (Arte) NEOM : la mégalopole du futur dont rêve l’Arabie saoudite. C'est quoi la ville du futur ? Trouble viewing this page?
Go to our diagnostics page to see what's wrong. À la découverte des villes du futur. Pour l'instant, des champs de blé ourlent encore l'horizon.
Seules quelques usines chimiques et une poignée de centrales à charbon polluantes font vivre le coin. Sur ces terres agricoles situées à une centaine de kilomètres au sud de Pékin, Xi Jinping, l'homme fort de la Chine, entend bien ériger Xiongan, une ville symbole de sa toute-puissance. Tour du monde des villes du futur.
"La ville du futur sera autosuffisante" Vincent Callebaut, architecte belge de 41 ans, imagine des villages verticaux couverts d'arbres, de potagers, de panneaux solaires et d'éoliennes qui rendent la ville autosuffisante en énergie et capable de nourrir par elle-même ses habitants.Tout en éliminant pollution et gaz carbonique. Smart city : un risque « d’effacement de la démocratie locale » Il y a d’abord eu Songdo, la première « smart city » coréenne, câblée de la cave au grenier par le géant de l’électronique Cisco, où capteurs, caméras et autres objets connectés gèrent en temps réel les réseaux vitaux de la cité comme la vie quotidienne des 250 000 habitants.
Il y a désormais Seattle, surnommée "Amazon city" depuis que l’entreprise de Jeff Bezos y a implanté son quartier général, y teste ses dernières innovations et y décide quasiment de la politique fiscale. Il y aura bientôt Toronto, où Google a obtenu de la municipalité le droit d’aménager un gigantesque quartier censé évoluer en fonction des données récoltées sur les habitants... Déjà au cœur de nos vies, les géants du numérique, en tête desquels les fameux GAFA (Google, Amazon Facebook, Apple), sont désormais en passe de conquérir celui de nos villes. Smart city : Le big data peut-il tout prédire en ville ? La ville, une source inépuisable de données Le milieu urbain qui par sa nature est le lieu des flux et des échanges, représente une source gigantesque de données, propulsée par la multiplication des capteurs et des appareils connectés dans le quotidien des citadins.
Depuis ces dernières années, l’avènement de l’ère numérique a généré un afflux massif de données dépassant les quantités compréhensibles : le colossal big data. La ville et ses innombrables données L’aide des datas dans la compréhension de phénomènes complexes est importante. Ainsi, comme dans le domaine de la médecine où l’on capte toutes les informations sur le corps afin de diagnostiquer et contrôler sa santé, en ville ces différentes sources de données seraient un outil pour surveiller le bon état de son fonctionnement. Mais, rappelons-le, ce nouveau monde d’informations nécessite une exploration via de nouveaux outils plus puissants afin d’en extraire le potentiel.
La “Smart City”, une ville super connectée. Villes du futur - Le dessous des cartes - 06.09.14 (Arte) Songdo, ghetto de riches. Aseptisée, cette première smart city sud-coréenne n’a pas connu le succès espéré et attire surtout des familles aisées, séduites par la qualité des services.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Mesmer (Songdo, envoyé spécial) Nous sommes venus ici parce que c’est neuf et propre. » Park Seon-mi, mère de famille rencontrée à la terrasse d’un petit restaurant dans l’un des cinq shopping malls de Songdo, première smart city de Corée du Sud installée à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Séoul sur la commune d’Incheon, ne semble pas déçue de son choix. « Ici, les prix de l’immobilier sont 40 % moins chers qu’à Gangnam [quartier branché du cœur de Séoul] », confirme Kim Song-joo, autre mère de famille venue habiter, en 2015, au 48e étage d’une des tours « parce que la vue est belle et que la ville est moins dense que Séoul ».
EN IMAGES. Ces architectes africains qui montent au sommet. Vingt mille lieux sur les mers : comment les architectes voient la vie sur l’eau. Ces villes flottantes qui vous feront quitter la terre ferme. À Hong Kong, un quartier flottant ancestral Jusque dans les années 80, c’est tout un quartier flottant qui animait le quartier Causeway Bay à Hong Kong.
Les habitants, membres de la communauté Tanka, se succédaient depuis la génération de leurs ancêtres pêcheurs, ont décidé de vivre sur l’eau pour éviter la guerre sur terre. Cités futuristes : les projets les plus fous (1/2) Songdo, la smart city en kit Le grand parc de Songdo s’inspire du Central Park new-yorkais.© HunkinElvis / Wikimedia On connaissait la maison en kit, voici maintenant la ville en kit.
En 2003, Songdo City n’existait pas. Transformer l'Etat (4/4) : Free-staters, villes flottantes : faire société sans Etat. En 2001, à l’initiative d’un jeune universitaire américain – Jason Sorens – était fondé le Free State Project.
Il s'agit alors d'un projet politique s’inscrivant dans la pensée libertarienne appelant à la création, dans le New Hampshire, d’une puissance politique suffisamment forte pour imposer ses propres choix politiques, sociaux et économiques. Une sorte de société indépendante qui, à terme, pourrait même faire sécession de l’Etat fédéral, se débarrassant ainsi d’une autorité jugée trop lourde et pas suffisamment centrée sur l’essentiel : la liberté individuelle. La ville intelligente n’aime pas les pauvres ! En préparation du prochain OuiShare Fest sur le thème des villes qui aura lieu du 5 au 7 juillet 2017 à Paris, l’équipe de Ouishare, la communauté « dédiée à l’émergence de la société collaborative », organisait une première table ronde sur un sujet d’autant plus provocateur que posé en forme d’affirmation : « la Smart City n’aime pas les pauvres !
» Vérifions ! Les critiques du concept mouvant de ville intelligente sont de plus en plus nourries. Si le numérique et la technologie ont bien investi les villes, force est de constater que ce n’est pas selon le scénario que prévoyait la Smart City, qui était plutôt celui d’un contrôle et d’une optimisation des fonctions de la ville par les grands acteurs de la ville. Virginie Garin : la Chine va construire une forêt verticale pour purifier l'air - Sciencesetavenir.fr. La ville du futur sera-t-elle vivable ? A quoi ressembleront les villes de demain ? Entre enfer urbain, ville durable et utopie urbaine, quelles orientations se profilent ?
L'urbanisation du futur est-elle condamnée à l'enfer ou à l'utopie ? Comment a-t-on imaginé l'avenir des villes à travers l'histoire ? Quelles sont les grandes idées phares, en adéquation avec les problématiques environnementales de notre temps, pour imaginer les villes du futur ? La ville du futur sera-t-elle vivable ? Pour en finir avec les « villes nouvelles »
Les cités flambant neuves d’Afrique, d’Inde et de Chine peinent à séduire les nouveaux citadins, et pour cause. Conçues par des promoteurs étrangers, elles ignorent souvent les réalités sociales et la culture locale. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Francis Pisani Les villes nouvelles sont inévitables. Lilypad par Vincent Callebaut : cité flottante écologique et autosuffisante.
Publié le 17 décembre 2009, mis à jour le 31 mai 2013. Vincent Callebaut sur architectureFR. Vincent Callebaut est diplômé de l’Institut supérieur d’Architecture de Bruxelles en 2000 à l’âge de 23 ans, avec son projet parisien du « Métamusée des Arts et Civilisations » Quai Branly. Les grands archétypes urbains : une introduction à la ville fantasmée. Le projet Lilypad en images. Le projet Agora Garden - ARTE. Le projet Lilypad - ARTE. Ocean Spiral, un projet pour vivre sous la mer.