Vénus de Laussel. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Vénus de Laussel ou Vénus à la corne est une Vénus paléolithique datant du Gravettien (environ 25 000 ans avant le présent) au Paléolithique supérieur. Elle a été sculptée en bas relief sur un bloc calcaire et peinte à l'ocre rouge. Elle correspond à un personnage féminin nu tenant dans sa main droite un objet interprété généralement comme une corne de bison. Elle est conservée au Musée d'Aquitaine, à Bordeaux. Historique[modifier | modifier le code] En 1911, plusieurs œuvres gravées sont découvertes successivement : La Vénus à la corne avait été sculptée sur un bloc volumineux dont la base se trouvait dans les niveaux ayant livré une industrie gravettienne.
La Vénus est aujourd’hui présentée au sein de l'exposition permanente du Musée d'Aquitaine, à Bordeaux en France[6]. Datation[modifier | modifier le code] Elle daterait donc d'environ 25 000 ans BP. Grotte de Lascaux. Aurochs représentés dans la grotte de Lascaux Géographie et contexte géologique[modifier | modifier le code] Elle s'ouvre sur la rive gauche de la Vézère, dans une colline calcaire au sein de l'étage coniacien (Crétacé supérieur).
Grotte d'Altamira. Historique de la découverte et de la reconnaissance d'Altamira[modifier | modifier le code] Les peintures d'Altamira ont été découvertes en 1879, lors de fouilles conduites par Marcelino Sanz de Sautuola. La grotte était connue depuis 1868 et Sanz de Sautuola y effectuait des visites depuis 1876. Il avait observé la présence de dessins géométriques sur les parois sans y accorder d'importance mais c'est sa fillette Maria, alors âgée de huit ans, qui remarqua la première la présence de «toros» dessinés au plafond. Sanz de Sautuola publia dès 1880 « Brèves notes sur quelques objets préhistoriques de la province de Santander ». Historiquement, Altamira est donc le premier ensemble pictural préhistorique important qui ait été découvert et publié. Le premier à défendre ces peintures a été celui qui les avait découvertes et publiées, M. Émile Cartailhac avait été un des plus grands adversaires de l'authenticité d'Altamira. Vénus de Willendorf.
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La Vénus de Willendorf est une statuette en calcaire du Paléolithique supérieur, attribuée au Gravettien, découverte en 1908 à Willendorf, en Autriche. Elle est conservée au Musée d'histoire naturelle de Vienne, en Autriche. Description[modifier | modifier le code] La statuette est en calcaire oolithique et mesure 11 cm de hauteur. Elle représente une femme nue debout, présentant une forte obésité, les bras posés sur sa poitrine. Des restes de pigments laissent supposer qu'originellement la statuette était peinte en rouge. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Contexte archéologique[modifier | modifier le code] En 1988, une autre Vénus, datant de 30 000 ans avant le présent, a été trouvée à Galgenberg, juste au-dessus de Krems. Interprétations et symbolique[modifier | modifier le code] Différentes significations ont été proposées, toutes délicates à vérifier scientifiquement[1],[2] :
Vénus de Lespugue. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Vénus de Lespugue est une statuette en ivoire, et l'une des plus célèbres représentations féminines préhistoriques, datant du Gravettien (Paléolithique supérieur). Contexte archéologique[modifier | modifier le code] Elle a été découverte le 9 août 1922 par René de Saint-Périer dans la grotte des Rideaux, une cavité située dans les gorges de la Save, à Lespugue (Haute-Garonne). Alors que la fouille du site était achevée, un ultime coup de pioche mit au jour la statuette et l'endommagea fortement. Contrairement à d'autres œuvres analogues, celle-ci a été découverte dans un contexte archéologique précis : l'industrie lithique et osseuse de la couche où elle se trouvait appartient au Gravettien (burins de Noailles, pointes de sagaies à rainures, lissoirs, perles en os), autrefois appelé Périgordien supérieur.
La grotte a aussi été occupée au Bronze ancien et moyen[2]. Dame de Brassempouy. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Dame de Brassempouy, appelée aussi Dame à la Capuche, est un fragment de statuette en ivoire. Datant du Paléolithique supérieur (Gravettien, 29 à 22 000 ans AP), elle constitue l’une des plus anciennes représentations réalistes de visage humain, et sans doute même, la plus ancienne mise au jour. Découverte[modifier | modifier le code] Cette dernière fut explorée dès 1881 par Pierre-Eudoxe Dubalen puis par Joseph de Laporterie et Édouard Piette à partir de 1894. La date des premières fouilles explique le peu d’attention porté initialement à la stratigraphie du site. Édouard Piette rapprocha ces statuettes des représentations animales du Magdalénien des Pyrénées et échafauda une chronologie théorique qui fut contredite par Henri Breuil.