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Thème 3 – Histoire et mémoires (26-28 heures)

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L’étude de ce thème a un double objectif.

Le premier est de montrer comment les conflits et leur histoire s’inscrivent dans les mémoires des populations ; le second est d’étudier quel rôle jouent la connaissance historique et la justice dans la manière dont les sociétés et les États se reconstruisent après des conflits majeurs.
 Le premier axe explore la manière dont histoire et mémoires s’articulent, à travers
l’exemple des responsabilités des États dans le déclenchement de la Première
Guerre mondiale et celui des mémoires de la guerre d’Algérie.
 Le second axe s’intéresse à la manière dont la justice se saisit des génocides et
crimes de masse aux échelles locale, nationale et internationale. La commémoration peut-elle échapper à la politique ?

Les célébrations nationales ?

La commémoration peut-elle échapper à la politique ?

Vaste sujet ! Chaque année, il y a des tas d’évènements à commémorer. En 2021 par exemple, la naissance de Madame de Pompadour, celle de Gustave Flaubert, de Jean de La Fontaine, de Georges Brassens, la mort de Napoléon ou encore les débuts de la Commune, à Paris. D’ailleurs, faut-il commémorer ? Nous le faisons naturellement, quand nous nous souvenons d’un anniversaire.

Samedi 16 janvier 2021, l'Institut de France annonce la création de « France Mémoire ». Avec Yves Bruley, historien, vice-président de l'École Pratique des Hautes Études (EPHE), directeur de France Mémoire, le nouveau service chargé des commémorations nationales, désormais géré par l’Institut de France. Et Rémi Dalisson, professeur des universités à Rouen, spécialiste des commémorations et des rapports entre histoire et mémoire. France Mémoire est un service qui dépend de l'Institut de France, institut qui réunit les cinq Académies. Sons diffusés : Les noms de rues : le casse-tête des mémoires. Désertées dès 18h, tristes de leurs bars et de leurs restaurants fermées depuis des semaines, nos rues sont à la peine.

Les noms de rues : le casse-tête des mémoires

Les citoyens sont en manque de cet espace social majeur : "lieu de fréquentation et d'usage, de l'échange, des rencontres et des solidarités, parfois aussi de l’exclusion, (...) de l’affrontement des pouvoirs, du défilé et de la manifestation" comme en parlait Maurice Garden dans une Histoire de la rue, dans la revue Pouvoirs en 2006. Très peu investie comme objets d'études, en cette période de crise sanitaire, la toponymie des rues françaises suscite l'attention des autorités locales et nationales pour ce qu'elles disent du "vivre ensemble". Il est question de rééquilibrer la place faite aux femmes qui ne représentent que 2% des noms de rues en France - à l'exception de quelques villes comme Paris - et des personnes issues de la diversité. Le sujet est sensible car le contexte s'est politisé ces derniers mois.

"La France a une part d'Afrique en elle". Écouter 1 min. Villes et pays continuent d'être rebaptisés en Afrique afin d'effacer le lien colonial. L'Afrique n'est pas une exception.

Villes et pays continuent d'être rebaptisés en Afrique afin d'effacer le lien colonial

De tout temps, les changements de toponymie ont été des marqueurs de l'histoire, souvent pour la gloire des vainqueurs, avec la volonté de tourner la page d'un passé fréquemment honni. L'exemple de l'Afrique du Sud, qui vient d'entériner le remplacement du nom de la ville de Port Elizabeth, illustre la volonté d'effacer le passé colonial du pays. Celle-ci portait en effet le nom de l'épouse du gouverneur du Cap, Sir Rufane Donkin, "fondateur" de la ville en 1820, à l'arrivée de quelques 4 000 migrants britanniques. Les initiateurs de ce changement de toponymie le revendiquent. Rebaptiser la ville est une manière d'inscrire le peuple noir dans l'histoire du pays et de rendre leur dignité aux communautés noires.

La ville voisine d'Uitenhage est elle aussi rebaptisée Kariega. VIDEO: Gqeberha: How to pronounce Port Elizabeth's new name pic.twitter.com/il4pS1biUR — Eyewitness News (@ewnupdates) February 24, 2021. Pékin soutient Athènes dans son combat pour récupérer les frises du Parthénon. Cet article date de plus d'un an.

Pékin soutient Athènes dans son combat pour récupérer les frises du Parthénon

Le président chinois Xi Jinping, en visite à Athènes, a déclaré soutenir la Grèce pour le retour des fameuses frises du Parthénon, conservées au British Museum à Londres. Article rédigé par France Télévisions Rédaction Culture Publié le 12/11/2019 17:07 Mis à jour le 12/11/2019 17:07 Temps de lecture : 1 min. Le président chinois Xi Jinping a affiché mardi 12 novembre son soutien à la Grèce, lors d'une visite d'Etat de trois jours à Athènes, pour le rapatriement des frises du Parthénon exposées actuellement au British Museum à Londres. "Non seulement je suis d'accord avec le retour des frises du Parthénon mais je vous assure de notre soutien, parce que nous aussi nous avons de nombreuses oeuvres culturelles chinoises hors de notre pays que nous tentons de récupérer", a déclaré le président chinois, lors de sa visite au musée de l'Acropole, au dernier jour de son déplacement officiel à Athènes.

« Peut-on être original quand on parle de l’Holocauste ? » : en Ukraine, un projet de mémorial fait polémique. Ce pourrait être une banale querelle entre anciens et modernes.

« Peut-on être original quand on parle de l’Holocauste ? » : en Ukraine, un projet de mémorial fait polémique

La bataille d’austères historiens contre un artiste qui se réclame de l’avant-garde. Mais le sujet se prête-t-il à toutes les audaces ? A l’origine de l’émoi qui entoure depuis quelques mois le projet de mémorial sur l’Holocauste de Babi Yar, en Ukraine, se trouve une personnalité extravagante, connue du public parisien : le réalisateur russe Ilya Khrzhanovsky. Son installation DAU, inaugurée en janvier 2019 à Paris aux théâtres de la Ville, du Châtelet et au Centre Pompidou, avait suscité la controverse, par ses conditions de production sulfureuses, comme par son ambition : immerger le visiteur au cœur du totalitarisme soviétique. Article réservé à nos abonnés Lire aussi A Paris, « DAU » sème le trouble et les roubles Une campagne de presse, particulièrement vive en Ukraine, en Israël et aux Etats-Unis, laisse entendre que le cinéaste de 44 ans pourrait faire du mémorial un « Disneyland de la Shoah ».

Introduction : Histoire et mémoire, histoire et justice.

Axe 1 Histoire et mémoires des conflits. Axe 2 Histoire, mémoire et justice. Objet de travail conclusif L’histoire et les mémoires du génocide des Juifs et des Tsiganes. Histoire : mémoires de la Shoah. Orban réécrit l’histoire de la Shoah en Hongrie – Un si Proche Orient. Le Premier ministre hongrois espère que l’ouverture en 2021 d’un musée très controversé sur la Shoah à Budapest contribuera à sa réélection, l’année suivante.

Orban réécrit l’histoire de la Shoah en Hongrie – Un si Proche Orient

Horthy, à gauche, accueillant Hitler à Budapest en 1939 Viktor Orban est accusé d’avoir fait de la Hongrie la première « non-démocratie » de l’Union européenne, depuis que la crise du coronavirus lui a permis de s’attribuer les pleins pouvoirs pour une durée illimitée. Premier ministre depuis 2010, après avoir déjà exercé le pouvoir de 1998 à 2002, Orban s’est posé dès 2014 en chantre de la « démocratie illibérale » et d’un populisme très critique envers ses partenaires européens. 130. Histoires de Tintin #7 : Tintin au Congo, avec Sophie Dulucq – Paroles d'histoire. Podcast: Play in new window | Download S'abonner : Apple Podcasts | Android | Google Podcasts | Stitcher | | More L’invitée : Sophie Dulucq, directrice de l’IFAS-recherche (Institut Français d’Afrique du Sud – Johannesburg) L’album : Tintin au Congo (1930-1931)

130. Histoires de Tintin #7 : Tintin au Congo, avec Sophie Dulucq – Paroles d'histoire

Du sud des Etats-Unis à la France, des statues déboulonnées pour une histoire partagée. Les statues meurent aussi.

Du sud des Etats-Unis à la France, des statues déboulonnées pour une histoire partagée

Du sud des Etats-Unis à la France en passant par le Royaume-Uni, la déferlante iconoclaste déclenchée par le meurtre de George Floyd donne une actualité inattendue au titre du fascinant documentaire anticolonialiste tourné en 1953 par Alain Resnais et Chris Marker.

H1 - Les mémoires de la Seconde Guerre mondiale