Le musée de l’Acropole à Athènes : un musée dans l'attente - Ép. 2/4 - Les objets de la discorde : comment restituer les trésors culturels spoliés ? Au début du XIXe siècle, la crainte de voir disparaître les racines de la civilisation européenne provoque l’apparition d’aventuriers qui se lancent dans le rapt d’œuvres de l’Antiquité grecque.
Lord Elgin se voit en « sauveur » des marbres du Parthénon, postulant que le pays qu’il pille n’est pas capable de prendre la mesure de leur valeur. Ce discours de « s’approprier pour sauver » appartient-il au passé ? Benoît de l’Estoile : On pourrait croire que le rapt des frises est de l’histoire ancienne mais en fait les termes du débat n’ont pas beaucoup évolué depuis 1801. L'idée selon laquelle les objets seront mieux préservés dans les musées occidentaux court des débats sur les antiquités égyptiennes jusqu’à celui sur la restitution des œuvres d’art africain à leurs pays d’origine aujourd’hui.
François Queyrel : Mais même à l’époque, il ne faut pas penser que le geste de Lord Elgin n’a suscité que de l’exaltation face à un héros venu sauver des œuvres en péril. Liens Musiques diffusées. Special issues. Axcerpt of interview from Mr.
Konstantinos Karamanlis, Prime Minister. Parthenon. Lorsque j'ai appris qu'un de mes collègues à la Chambre des Communes, Richard Allan, archéologue de formation comme moi, avait pris l'initiative d'une vaste campagne pour la restitution des frises du Parthénon à la Grèce, j'ai aussitôt pris contact avec lui pour l'appuyer depuis la Belgique.
En effet, la triste histoire de ces hauts-reliefs arrachés littéralement de leur contexte au début du XIXe siècle par Lord Elgin constitue sans doute un épisode peu glorieux de l'histoire britannique ; mais elle est surtout représentative de l'état d'esprit s'assimilant au pillage des biens culturels par les pays occidentaux, qui a sévi de façon endémique tout au long du XIXe siècle et une partie du XXe siècle. Le débat sur la restitution des frises du Parthénon a eu lieu depuis que Melina Mercouri, ministre de la culture de Grèce en a réclamé le retour en 1982. C'est la raison pour laquelle la campagne que nous entamons, au Royaume-Uni, en Belgique, et dans d'autres pays, est nécessaire.
Enjeu Liens. Athènes vs le British Museum : les négociations du Brexit relancent le débat autour de la restitution des marbres du Parthénon. Le dernier projet de mandat de négociation de l’Union européenne fait mention d’une clause relative au retour dans leur pays d’origine des biens culturels volés.
La Grèce tente un nouveau coup de poker dans son face-à-face avec le British Museum pour récupérer les « marbres du Parthénon ». La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’est pas sans risque. Frise du Parthénon au British Museum : la Grèce s’impatiente. À la suite de 200 ans d’échecs des négociations, la Grèce pourrait recourir à l’aide internationale pour demander la restitution des frises du Parthénon.
Alors que le British Muséum s’apprête à fêter les 200 ans de l’installation de la frise du Parthénon en son sein, les célébrations risquent bien de tourner court. En effet, ce que les détracteurs du musée surnomment le « Black anniversary » pourrait voir une première avancée dans les négociations entre la Grèce et le Royaume-Uni au sujet de la restitution de la frise. Ramenés en 1801 par Lord Elgin, alors ambassadeur auprès de l’Empire Ottoman, sous prétexte de « permettre au goût anglais de s’affiner », les marbres furent installés dans une dépendance de sa résidence de Park Lane.
En juin 1816, criblé de dettes et mis sous pression populaire, Elgin est contraint de revendre la frise à l’État anglais, pour un prix deux fois moindre que ce qu’elle lui a coûté. Londres craint que la restitution des frises du Parthénon s’invite dans les négociations du Brexit. Les marbres du Parthénon emportés loin du Parthénon, un « acte créatif »? Imaginez que j’emporte ce Thermos, le votre Guillaume, pour le mettre chez moi.
Imaginez ensuite que vous me le réclamiez et que je vous réponde que sortir ce Thermos de son environnement habituel, ce studio de radio, pour le mettre sur une de mes étagères, constitue avant tout un « acte créatif ». C’est ce qui vient de se passer, entre la Grèce (vous dans cette parabole) et le Royaume-Uni (moi). Quant au Thermos ce sont les marbres du Parthénon (frise, fronton et plaques sculptées) qui ont été saisis dans l’acropole athénienne par Lord Elgin au début du 19ème siècle, puis vendus par le même Lord au British Museum. Ces marbres, dont le patrimoine grec est privé voir amputé, font l’objet d’une bataille diplomatique depuis des années. Le feuilleton « les marbres du Parthénon » n’existe pas encore sur Netflix mais ça devrait arriver un jour. Bien sûr, l’idée que le œuvres doivent circuler et s’enrichir de contextes scénographiques et culturels différents reste essentielle. Une tribune pour la restitution des marbres du Parthénon accuse le British Museum.
La frise du Parthénon, 160 m de marbre sculpté au Ve siècle avant notre ère parait la partie intérieure du monument jusqu’au début du XIXe siècle quand Thomas Bruce, plus connu sous son titre de Lord Elgin, l’a méthodiquement démontée et transportée à Londres où elle se trouve toujours.
C’est une des pièces maîtresses, elles y sont pourtant nombreuses, du British Museum. Renommée alors Marbres d’Elgin, ce chef d’oeuvre fait l’objet d’une demande de restitution par les autorités grecques depuis deux siècles, sans succès. C’est donc une controverse qui dure entre la Grèce et le Royaume Uni. Mélina Mercouri, alors Ministre de la Culture, avait fait une campagne poignante au milieu des années 1980 pour en obtenir la restitution.
Frise du Parthénon : l’effet de crise grecque - KPMG France. L'Unesco demande le retour des frises du Parthénon. Soutenue par l'organisation internationale, la Grèce demande le retour de son patrimoine à Athènes, conservé aujourd'hui par le British Museum de Londres.
Cela dure depuis plus de trente ans. En 1983, l'actrice Melina Mercouri, alors ministre de la Culture, avait demandé officiellement le retour à Athènes des frises orientales du Parthénon, conservées par le British Museum de Londres. Cette requête qui pouvait à première vue sembler légitime est pourtant restée lettre morte.
Aujourd'hui, c'est sous l'égide de l'Unesco qu'une nouvelle campagne de mobilisation voit le jour. Pékin soutient Athènes dans son combat pour récupérer les frises du Parthénon. Cet article date de plus d'un an.
Le président chinois Xi Jinping, en visite à Athènes, a déclaré soutenir la Grèce pour le retour des fameuses frises du Parthénon, conservées au British Museum à Londres. Article rédigé par France Télévisions Rédaction Culture Publié le 12/11/2019 17:07 Mis à jour le 12/11/2019 17:07 Temps de lecture : 1 min. Marbres du Parthénon : un trésor... géostratégique. L'affaire des marbres du Parthénon provoque des rapprochements parfois inattendus.
La Turquie vient de se ranger aux côtés de la Grèce après l'annonce par le British Museum du prêt d'une sculpture au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. "Nous soutenons la Grèce dans ses efforts de retour du dieu Illisos au musée de l'Acropole", a déclaré le chef du gouvernement turc Ahmet Davutoglu, lors du "Conseil de coopération bilatérale" entre les deux pays longtemps ennemis, qui s'est tenu à Athènes le 6 décembre dernier. La veille, le Premier ministre grec Antonis Samaras avait fait part de sa colère à l'annonce du prêt de cette statue. C'est "une provocation à l'égard du peuple grec", avait-il dénoncé dans un communiqué.
L'art et la diplomatie Si, selon Clausewitz, la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens, l'art en est un très symbolique. Elles n'avaient jamais quitté Londres. Poutine isolé Les Britanniques mitigés Et demain ? Claire Fleury. Comité Suisse pour le Retour des Marbres du Parthénon - Posts. Le musée de l’Acropole à Athènes : un musée dans l'attente - Ép. 2/4 - Les objets de la discorde : comment restituer les trésors culturels spoliés ? Article TV5 Monde: « Frises du Parthénon: la médiation d’abord, les tribunaux ensuite, prône la Grèce. » — Orgueil et Patrimoine. L’effervescence entourant la présence depuis lundi à Athènes de l’avocate, toute nouvelle épouse de l’acteur George Clooney, a culminé pour son rendez-vous mercredi avec le Premier ministre Antonis Samaras et sa visite du musée de l’Acropole.
Accompagnée des deux figures du barreau londonien chargées de faire des « propositions » à la Grèce, Me Clooney a interprété sa partition d’avocate: « il est temps que la Grande-Bretagne rende ces pièces à la Grèce » pour corriger « une injustice qui a duré trop longtemps », a-t-elle plaidé. Son confrère Geoffrey Robertson, du cabinet Doughty Street Chambers, s’est pâmé devant ces 75 mètres de plaques sculptées en marbre remontant au Ve siècle avant notre ère: « un instantané des débuts de la civilisation », a affirmé l’avocat, qui fait de leur « réunification » un enjeu « mondial ».
Comment la juriste internationale libano-britannique compte-t-elle faire céder Londres qui ignore toute pression depuis trente ans ? – Voie juridique étroite –