Les grands ports d'Asie orientale (FIG) Professeur de géographie à l'Université de Bourgogne, secrétaire général de l'Association de Géographes Français, directeur de la revue Bulletin de l'AGF Télécharger l'intégralité de l'article (216 Ko - rtf) | Résumé Les dernières décennies ont vu la croissance exponentielle des échanges maritimes dans le contexte de la mondialisation. La place éminente des pays asiatiques dans le commerce international se marque par une véritable explosion de leurs trafics portuaires.
Cette communication a comme objectif de présenter les mutations des grands ports d’Asie Orientale : évolution des trafics généraux et de conteneurs, aménagements portuaires, devenir des anciens espaces portuaires. Mumbai. Mumbai, la plus grande ville du monde En 2031, Mumbai, autrefois appelée Bombay, deviendra la ville la plus peuplée du monde, avec 34 millions d'habitants - l'équivalent de la moitié de la France regroupée dans une seule ville.
Les défis que cela pose à ses dirigeants et ses habitants sont probablement sans aucune mesure dans l'histoire humaine. Mais il y circule une énergie et un enthousiasme enivrants, et on serait tenté d'imaginer un avenir souriant à Mumbai : elle pourrait tenir une place centrale sur l'échiquier mondial, à l'image de New York au 20ème siècle. Sa population augmente de 400 000 habitants par an Mais la route est encore longue. À l'heure actuelle, la moitié des Mumbaikars - 10 millions de personnes - vivent dans des slums, des bidonvilles. Shabbir, héros de « Un rickshaw dans la ville », fait partie de ces ruraux migrants aujourd'hui installés avec sa famille dans un bidonville à Mumbai. Au cœur de Bombay : le bidonville de Dharavi. Le bidonville de Dharavi situé en plein cœur du Grand Bombay, et le gigantesque projet de re-développement visant à le métamorphoser en quartier huppé de classes moyennes aisées, sont une illustration parfaite de l’orientation néolibérale de la classe politique indienne dans son ensemble, qui reste obstinément sourde et aveugle aux besoins des pauvres, représentant pourtant plus de 60% de la population urbaine de la mégapole indienne.
Démonstration. I - Dharavi, un bidonville hors du commun Les bidonvilles (1) s’étalant au ras du sol font partie de l’image d’Epinal de Bombay (rebaptisée Mumbai), au même titre que les gratte-ciels de la capitale financière et commerciale de l’Inde. Vue du ciel, l’intrication de ces deux univers est impressionnante : les tâches grises que forme l’enchevêtrement des toits en tôle ondulée des bidonvilles à très forte densité contrastent avec les tours claires et les espaces plus aérés des quartiers résidentiels et d’affaire. « 90 Feet Road » Schéma de l'eau en Asie centrale, une ressource convoitée. L’ouvrage Une approche pluridisciplinaire : histoire, géographie, économie, géopolitique, développement durable, culture… Des fiches en double page pour une lecture simplifiée des problématiques, avec tous les outils indispensables : chronologie, glossaire, l’essentiel à retenir… Un cahier central avec les cartes de synthèse en couleur Des exemples nombreux Des sujets corrigés Une bibliographie sélective Un lexique pour les mots essentiels Le public Étudiants en classes préparatoires économiques et littéraires Étudiants à Sciences Po Étudiants en Licence.
(5) Chine Méridionale: bras de fer pour un bras de mer. Perdu en pleine mer, c’est un petit atoll traversé par de forts vents contraires.
Le récif de Scarborough, à 220 kilomètres des côtes philippines, illustre le bras de fer actuel entre la Chine et ses voisins, qui ont en commun les eaux riches en ressources halieutiques et géologiques ainsi que les routes commerciales de la mer de Chine méridionale. Scarborough est au cœur des rivalités qui se sont exacerbées ces quatre dernières années dans une région lancée dans une surenchère sécuritaire et une militarisation accrue des îles et des territoires.
Scarborough est l’une des revendications historiques d’une Chine toujours plus hégémonique et militairement conquérante, qui revendique 80 % de cette Asie des mers. Jadis aux mains des Philippins, l’atoll a été accaparé par Pékin en 2012 à l’issue d’escarmouches navales civilo-militaires entre les deux pays. Les Chinois ont d’ores et déjà prévenu qu’ils ne tiendraient pas compte de la décision. Excursions. Asie. Mer de Chine méridionale : le conflit en cartes interactives. Chine, Philippines, Vietnam, Malaisie… Quel Etat occupe ou prétend à quel territoire ? Le South China Morning Post explique, à l’aide de cartes interactives, les positions de chacun dans la zone maritime la plus contestée du monde. Dans une décision rendue le 12 juillet, la Cour permanente d’arbitrage de La Haye a penché en faveur des Philippines dans le conflit territorial qui l’oppose à Pékin en mer de Chine méridionale, estimant qu’il n’y a “pas de base légale aux revendications historiques de droit aux ressources” de la Chine dans cette zone.
Pour expliquer, plus largement, l’affrontement qui se joue entre Pékin et ses voisins autour d’une mer riche en ressources, le site du quotidien hongkongais South China Morning Post propose un module interactif intitulé : “Revendications croisées – 70 ans de construction, de conflit et de combat en mer de Chine”. Le document s’appuie notamment sur des données de l’Asia Maritime Transparency Institute et du ministère américain de la Défense.