Voiture autonome : quelle intelligence artificielle sous le capot ? Quels défis techniques restent à relever pour aboutir à un véhicule à conduite 100% déléguée ? Cette perspective est-elle réaliste ? Où en sont les Français PSA et Renault ? Intelligence artificielle : le grand coup de frein du secteur automobile. AntoineLARIGAUDRIE Journaliste Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFM Business Une étude Cap Gemini démontre un véritable coup de froid sur les investissements en matière d'IA de la part des constructeurs et équipementiers automobiles, face à des pistes de développement très incertaines.
La révolution automobile actuelle, allant de l'électrification à l'autonomie en passant par les nouvelles mobilités, est-elle allée trop loin en termes de mélange des genres? Après avoir investi des sommes colossales ces 2 dernières années, ils semble que les grands constructeurs sont en train de réaliser qu'ils sont avant tout, et de manière essentielle... Cette prise de conscience commence à se lire dans les chiffres, notamment ceux fournis par Cap Gemini dans sa dernière étude sur le développement industriel de l'intelligence artificielle, enquête effectuée auprès de 500 entreprises du secteur auto à travers le monde. Intelligence artificielle : où en est la voiture autonome ?
Voiture autonome : les défis pluriels de l'intelligence artificielle. Intelligence artificielle : déjà dans nos voitures. Dangers : la Voiture Autonome et l'Intelligence Artificielle. Découvrir d'autres thèmes La voiture autonome dans le secteur de l’Automobile Un des secteurs les plus touchés par l’Intelligence Artificielle est sans grande surprise : l’Automobile.
En effet, les scientifiques et ingénieurs développent nos voitures de demain : les voitures autonomes. Certaines sont même déjà lancées depuis 2018 dans des pays tels que le Japon. Nous n’avons cependant pas de date pour l’Europe et encore moins pour la France, malgré le fait que cette dernière souhaite accélérer son déploiement. Quelles sont les étapes du fonctionnement du véhicule autonome ?
Il existe 3 étapes fondamentales : Équiper sa voiture. L'IA dans le secteur automobile. Bien que l’intelligence artificielle ait de vastes champs d’application dans l’ingénierie, la production, la chaîne d’approvisionnement, l’expérience client et les services de mobilité, les progrès de la transformation induite par l’IA ont été lents et inégaux en raison des obstacles qui persistent.
Le nombre d’entreprises du secteur automobile qui déploient l’IA à grande échelle est passé de 7 % en 2017 à 10 % aujourd’hui, les constructeurs progressant généralement mieux que les fournisseurs ou les concessionnaires. Sur le plan géographique, les États-Unis, où 25 % des entreprises mettent en œuvre l’IA à l’échelle, sont en tête en termes de progrès, suivis par le Royaume-Uni (14 %) et l’Allemagne (12 %). En termes de croissance, la Chine fait d’énormes progrès, ayant presque doublé sa part d’implémentations de l’IA à l’échelle mondiale, passant de 5 % à 9 %. Le groupe PSA ouvre un OpenLab sur l’intelligence artificielle.
Ce laboratoire sur l’intelligence artificielle abordera les questions de la mobilité, du véhicule autonome ou encore du design.
Véhicule autonome, véhicule intelligent, services de mobilité… Autant de thématiques qui seront abordées par l’OpenLab dédié à l’intelligence artificielle (IA) lancé par le groupe PSA. Ce lab a été créé conjointement avec l’Institut national de recherche dédié au numérique (Inria). Il devra couvrir une dizaine de thématiques sur une période de quatre ans. Le but affiché de ce laboratoire selon PSA est d’« accroître l’efficience et la fiabilité des résultats obtenus par des méthodes d’intelligence artificielle pour un usage automobile ». PSA a déjà dix-huit structures de ce type dans le monde « L’intelligence artificielle va rapidement devenir un facteur d’efficience du groupe. Ce lab dédié à l’intelligence artificielle vient se rajouter à dix-huit structures déjà existantes pour le groupe PSA sur la question. Un assistant vocal intelligent équipera les modèles PSA en 2020.
Le groupe PSA a signé un partenariat stratégique avec une start-up de la Silicon Valley pour introduire un assistant intelligent dans ses véhicules dès 2020.
La société américaine Soundhound va développer une technologie d’intelligence artificielle et de reconnaissance vocale en langage naturel pour la prochaine génération des véhicules du groupe PSA. Elle sera capable de « répondre instantanément à plusieurs questions posées dans une même phrase, comme le ferait un être humain », précise le constructeur. L’assistant vocal permettra ainsi aux clients des marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall de dialoguer naturellement avec leur véhicule. Services de conciergerie, activation des différentes fonctions de la voiture ou encore des services connectés sont autant de paramètres prévus. Cette technologie sera déployée sur les différents modèles du groupe d’ici à deux ans, dans l’objectif de faciliter la vie à bord des utilisateurs et de contribuer à plus de sécurité. Du transistor à l’intelligence artificielle : les systèmes multimédia font leur révolution. Éléments de confort, jadis optionnels, apportant plus de valeur aux véhicules, les systèmes d’info-divertissement sont aujourd’hui incontournables.
Pour rester dans la course, les constructeurs n’hésitent pas à jouer la surenchère sur la taille des écrans comme sur les fonctionnalités embarquées. Impossible de s’en passer. Au même titre que certains équipements de sécurité comme l’ABS et l’ESP, proposés en option à leur sortie puis montés en série au fil du temps sur tous les véhicules, les systèmes multimédia ont su s’imposer dans les habitacles des autos. Ces objets combinant radio, lecteur de musique, GPS, téléphone et bien d’autres fonctions font désormais partie – sous des formes plus ou moins évoluées – de la dotation standard des véhicules. Exception faite bien sûr des modèles dits d’entrée de gamme ou de ceux positionnés sur des segments bien particuliers (minicitadines notamment).
Conducteur et IA, coéquipiers en véhicule autonome. Que va-t-il se passer quand le conducteur ne conduira plus, dans la voiture autonome ?
La voiture lui parlera. Pas pour faire la conversation ou lui diffuser des podcasts pendant qu’il poste des vidéos de ses enfants sur Facebook, mais bien pour, toujours, rester vigilant sur la conduite. C’est la vocation du projet AutoMate de l’Institut pour la transition énergétique (ITE) Vedecom : initier une collaboration entre le véhicule et le conducteur-passager, l’un et l’autre prenant tour à tour la main selon les circonstances, se signalant des informations sur la route et les obstacles, le comportement de l’utilisateur, à bord, étant lui-même sous la surveillance de capteurs. Lancé début septembre 2016 avec un financement de la commission européenne et impliquant une dizaine de partenaires (dont PSA, l’université d’Ulm, le centre de recherche de Fiat), AutoMate a donné lieu à un prototype (basée sur une C4 Picasso). Quel avenir pour l’intelligence artificielle dans l'automobile ? L'intelligence artificielle s'invite partout et prend de plus en plus de place dans les véhicules.
Elle présente déjà une véritable révolution dont les premiers signes sont désormais visibles. Comment l’intelligence artificielle s'impose au cœur de l’automobile. L'Intelligence artificielle, voilà un concept qui suscite beaucoup de fantasmes, comme nous le déclarait récemment François Sillion, le nouveau patron de l'Advanced Technologies Centre in Paris (ATCP), le centre de R&D d'Uber en France, en charge d'appliquer ces nouvelles technologies aux navettes électriques volantes. L'IA est sur toutes les lèvres, s'invite déjà dans notre quotidien et dans nos voitures, et promet monts et merveilles. Elle s'est immiscée dans les cockpits des automobiles, jusqu'à les transformer. À l'image de la voiture électrique, le véhicule 100 % autonome représente sans conteste la révolution de demain qui bouleverse intégralement l'industrie automobile.
Aujourd'hui, une majorité de constructeurs (Tesla, GM, Ford, BMW, Toyota, PSA, Renault-Nissan…) et d'entreprises telles que Waymo, Uber, NuTonomy rêvent de véhicules robotisés sans qu'aucune présence humaine soit nécessaire.