Les fiches ou encarts de mémorisation : un outil pour apprendre et réviser efficacement. Jean-Luc Berthier, spécialiste des neurosciences cognitives appliquées à l’apprentissage, propose la mise en place d’un outil de mémorisation et de réactivation des connaissances facilement utilisables dans toute les disciplines et toutes les classes : les fiches ou encarts de mémorisation.
Cet outil permet à la fois de pointer les points clés à retenir et de mémoriser efficacement (à la manière des flash cards). En effet, les fiches ou encarts de mémorisation permettent aux élèves de : retrouver rapidement l’essentiel de chaque cours,se questionner de manière active et autonome (au lieu de relire de façon passive).
Il s’agit de présenter les essentiels d’un cours sous forme d’un tableau à deux colonnes : à gauche, les questions,à droite, les réponses. Source : Jean-Luc Berthier voit dans cet outil plusieurs vertus : 10 méthodes pour réviser, mémoriser et apprendre. Dans les situations d’apprentissage, le bachotage est décrié et tous les enseignants conseillent à leurs élèves de relire leur leçon le soir-même pour mieux mémoriser. Mais, pour les élèves, les questions demeurent les mêmes : comment faire pour relire efficacement ? Comment éviter de bachoter ?
Comment mémoriser durablement ? La méthode du "stylo vert" pour booster l'apprentissage et l'optimisme des enfants ! Tatyana Ivanko a fait une découverte étonnante en donnant des cours à la maison à sa fille.
Au lieu d’utiliser un stylo rouge pour corriger les erreurs, elle a utilisé un stylo vert pour entourer ce qui était correct . Ce choix à augmenté considérablement la motivation de sa fille ! Et ce pour plusieurs raisons : le cerveau enregistre en priorité ce qui est mis en évidence (en entourant ou soulignant par exemple) et transforme cela en objectif. Donc si on montre ce qui ne convient pas, on invite l’enfant à se concentrer sur cela sans l’aider à adopter un autre comportement.le fait qu’un parent (ou un éducateur) remarque et montre ce qui est réalisé avec succès déclenche des émotions agréables chez l’enfant (joie, fierté,…). Notez que ci cette méthode est idéale dans le cadre de l’apprentissage, le concept général trouve parfaitement sa place au quotidien. Décrivons ce que nous apprécions en observant nos enfants. Source Sur le même thème avril 22, 2015 Dans "Education" août 9, 2014 juin 8, 2015.
10 stratégies pour apprendre vite. Certains ont des facilités pour apprendre rapidement.
Si vous ne faites pas partie de cette catégorie, il est possible de travailler cette compétence. L'apprentissage est un processus que nous devons maîtriser. En effet, les outils que nous utilisons pour travailler changent régulièrement. Intelligences multiples - Idées ASH. Le contenu de ces pages est issu essentiellement de mes notes personnelles d'une intervention très enrichissante de Bruno HOURST, lors d'une conférence pédagogique.
Professeur de mathématiques, Bruno Hourst a cherché une approche pédagogique qui permette aux élèves en difficulté scolaire - mais qui ont tous des richesses - de pouvoir apprendre en exploitant ces richesses. Cette approche pédagogique vient d’un mouvement anglo-saxon qui s’est posé la question de savoir pourquoi certains mémorisent très vite. « La suggestopédie » du bulgare Georgi Lozanov. 505 Mieux apprendre par la coopération. La taxonomie de Bloom pour éviter l'illusion de maîtrise chez les étudiants et évaluer les niveaux de maîtrise des élèves. La taxonomie de Bloom permet la classification des niveaux d’acquisition des connaissances.
Elle permet d’identifier l’activité intellectuelle sollicitée chez un apprenant quand on l’évalue sur une compétence. La taxonomie classe l’acte mental en plusieurs niveaux de complexité, du plus simple au plus complexe sur des critères génériques (applicables à n’importe quelle discipline et n’importe quel niveau des apprenants). En 2002, deux professeurs américains, Anderson et Krathwohl, ont proposé une révision de la taxonomie de Bloom pour intégrer les avancées de la psychologie et des sciences cognitives. La nouvelle taxonomie de Bloom est composée de six niveaux : se rappelercomprendreappliqueranalyser évaluer créer 1.Se rappeler L’apprenant est capable de restituer ce qu’il a appris précédemment. 2.Comprendre. Atelier-parent_31021289 (1).pdf. Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences.
D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique.
Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4. Affiche apprendre. Les 4 piliers de l’apprentissage d’après les neurosciences – Apprendre à éduquer. Pourquoi juste relire pour apprendre et réviser est inefficace (et que faire à la place) Dans le livre Mets-toi ça dans la tête, Brown, Roediger et McDaniel expliquent que la simple relecture pour apprendre et réviser des cours ou leçons a plusieurs arguments décisifs en sa défaveur : elle prend beaucoup de temps (faire des lectures répétées à intervalles courts est coûteuse en temps et produit des effets négligeables sur les apprentissages);elle ne produit pas de mémoire à long terme (la relecture et la répétition ne fonctionnent pas pour un apprentissage durable.
En revanche, il est pertinent de relire un texte si un temps suffisant s’est écoulé depuis la première lecture. Le seul contexte dans-lequel des relectures peuvent être efficace est dans le cas de relectures espacées dans le temps et régulièrement réactivées.) Toutes ces stratégies ont en commun de : Les étages du cerveau pour améliorer la gestion des comportements en classe. Daniel Siegel est un neuroscientifique spécialisé dans le cerveau des enfants.
Il a conçu le modèle des étages du cerveau pour expliquer comment fonctionne le cerveau des enfants et permettre aux adultes de mieux les comprendre et les accompagner. Ce modèle peut être utile pour gérer les comportements des élèves en classe. Ce modèle utilise une métaphore : le cerveau est comme une maison à 3 étages. Des stratégies pour favoriser la métacognition et la conscience de soi chez les élèves. La recherche montre que les habiletés métacognitives se développent considérablement entre 12 et 15 ans.
Comment favoriser le développement de ces habiletés chez les élèves? Cet article de la psychologue, chercheuse et auteure Marilyn Price-Mitchell porte sur la conscience de soi et la façon dont cette conscience est liée aux habiletés métacognitives. La conscience de soi, associée au système paralimbique du cerveau, permet à l’individu d’ajuster ses conceptions du monde ; sa conception de soi et des personnes qui l’entourent. Mémoriser affiche. 10 méthodes pour réviser, mémoriser et apprendre. Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene. L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre.
Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. 10 questions à poser aux enfants et adolescents pour apprendre à apprendre (métacognition)
Commencer très tôt à dire ce qu’on a fait, ce qu’on fait, ce qu’on va faire (la métacognition) est un incontournable de la prévention de l’échec scolaire.
La métacognition recouvre plusieurs aspects : la connaissance qu’on peut avoir de processus cognitifs, d’opérations mentales nécessaires pour accomplir une tâche ;la capacité à utiliser cette connaissance lors de l’accomplissement de la tâche. Mieux-apprendre - Bienvenue dans l'Univers du mieux-apprendre. Mieux-apprendre - Bienvenue dans l'Univers du mieux-apprendre.