Jeunes, bobos, coupables : et si on n'avait rien compris à la gentrification ? Beaucoup d'encre a coulé sur le Sephora qui s'est installé rue du Faubourg du Temple.
Belleville Hills est à la mode, en voici la preuve tangible. Déjà cet hiver, Vetements organisait un défilé de mode au Président, le restaurant chinois emblématique du quartier. Journalistes, sociologues et politiques s'en donnent à coeur joie pour décrier ce phénomène urbain qui embourgeoise les quartiers populaires parisiens et détruit sur son passage l'âme prolétaire qui y règne depuis toujours.
Parmi les pourfendeurs, nombreux sont ceux qui y habitent, y vivent et aiment (à demi-mot) son éclectisme. Concours international d'idées: Repensar Bon Pastor / Nouvelles / Journées Mondiales Expulsions Zéro 2009 / Campagne Zéro Expulsion / Home - International Alliance of Inhabitants. Remodelation participative et avec zéro expulsions d'un quartier populaire de Barcelone Dans le cadre des Journées Mondiales Zéro Expulsions 2009, l'Alliance Internationale des Habitants organise un Concours d'idées pour une remodelation participative et avec zéro expulsions du quartier populaire de Bon Pastor à Barcelone.
Inscriptions au concours: du 3 de novembre 2009 au 23 de fevrier 2010 Le Quartier de Bon Pastor se situe dans le District de Sant Andreu, à la limite nord de Barcelone, just au bord du Rio Besòs. L'ensemble de “casas baratas”, composé par 784 logements de protection officielle en location, édifiés en 1929 et destinés aux ouvriers migrants et aux habitantes des bidonvilles de l'époque, est menacé par l'exécution du “Plan de Remodelación”, qui prétend démolir la totalité des édifications sans avoir planifié la possibilité de conservation et de réhabilitation de ce patrimoine historique Documentaire vidéo sur les “casas baratas” de Bon Pastor en Housingtube.
Retour sur le séminaire "Les Communs à la rencontre du politique : conflits et alliances." Profitant de Ville en Biens communs, l’association VECAM a organisé un séminaire sur la mise en perspective politique des biens communs, autour des lignes de tension et d’alliance entre les Communs, le marché et l’Etat.
Cette démarche, complémentaire au travail de dissémination des Communs, invitait à cartographier les zones d’affrontements comme les zones d’alliance actuelles ou à venir en montrant les zones de convergence entre des thématiques disjointes, dresser les conditions auxquelles des alliances avec les acteurs publics sont souhaitables, possibles et à outiller les acteurs des Communs pour leurs relations à venir avec la puissance publique comme avec le secteur privé. Résumé Le séminaire s’est déroulé en trois temps. Le premier temps visait à partager la description des initiatives et activités qui contribuent au renforcement ou au développement des communs dans lesquelles les participants sont impliqués, afin d’en ébaucher une cartographie.
Villes en biens communs. Il y a près de chez vous des initiatives qui inventent des manières créatives de gérer des ressources ou de répondre aux besoins de communautés.
Ces initiatives auto-organisées, se construisent autour du partage et nourrissent nos biens communs. Zones urbaines transformées en jardins partagés, savoirs partagés versés dans l’encyclopédie « Wikipedia », cartographie « open street map » nourries par les utilisateurs, logiciels libres, savoirs traditionnels, science ouverte, publications en libre accès, pédibus scolaire, fours à pains partagés, système d’irrigation agricole partagé, semences libres, contenus éducatifs ouverts, réseaux d’échanges de savoirs, justice participative, données ouvertes collectées par les personnes... les initiatives fleurissent. Le Droit à la Ville : quelles perspectives pour un syndicalisme urbain ? (Intervention dans le cadre du séminaire de formation de la Centrale Culturelle Bruxelloise à l’intention des délégués de la FGTB.)
À ma connaissance, Lefebvre est le premier à avoir théorisé « le droit à la ville ». Marxiste non orthodoxe, H. Lefebvre est philosophe de formation. Il se consacrera à la sociologie rurale dans les années 1940-1950 tout en élaborant une sociologie de la vie quotidienne. La sociologie urbaine proprement dite occupera ses recherches du milieu des années 1960 au milieu des années 1970. Il part du constat que les enjeux « urbains » avaient été jusqu’alors sous-estimés et laissés à la discrétion des techniciens et spécialistes (les urbanistes), de l’État (gestionnaire) et, bien sûr, des acteurs et du système économiques. 1. Aujourd’hui, la dynamique capitaliste analysée par Lefebvre est minimisée au point de ne plus être nommée. –> l’espace est produit, il est le résultat d’un rapport de forces... 2. –> la ville moderne a perdu l’art d’habiter 3. 1. 2 et 3.
Home - Introductiepagina2. Henri Lefebvre à l’usage des architectes. En revisitant la pensée de celui qui représente, en France, l’un des derniers penseurs de l’urbain dans sa globalité (avant le recentrage scientifique massif de l’objet urbain sur le local et l’observable dans les années 1980), l’ouvrage de Łukasz Stanek amène à voir et à explorer une théorisation interdisciplinaire de l’urbain, formulée il y a plus de quarante ans par un des grands penseurs marxistes du XXe siècle.
Il le fait à une époque où la division du travail, la spécialisation, et le découpage en disciplines rendent complexe, peut-être encore plus qu’hier, l’appréhension de la ville, à la fois dans le monde académique et dans celui des praticiens (architectes, etc.). Le point de vue d’un architecte sur Lefebvre L’originalité du livre de Stanek réside dans son point de vue : il s’agit de l’ouvrage d’un architecte sur la pensée spatiale de Lefebvre. Pour appuyer son propos, Stanek n’a pas ménagé sa peine.