Le temps d'échange : un outil de discipline positive pour trouver des solutions aux problèmes en classe. Un Temps d’Echange en Classe est un outil proposé dans l’approche de la discipline positive telle que conçue par Jane Nelsen.
Ces Temps d’Echange en Classe sont des espaces/ temps planifiés à l’avance et dédiés à la recherche de solutions ensemble face aux problèmes du quotidien, à l’anticipation des difficultés et à la création d’une cohérence de classe. Les Temps d’Echange en Classe sont généralement hebdomadaires (un temps y est dédié une fois par semaine sur un créneau précis). Plusieurs enseignants qui pratiquent le Temps d’Echange en Classe ont observé que les élèves sont devenus, avec le temps, compétents en communication respectueuse et en résolution de problème. Il est important de faire confiance au processus et de laisser les élèves faire des erreurs. Il est question de progression et non de perfection. Dans leur livre La Discipline positive dans la classe, Jane Nelsen et Lynn Lott proposent une méthodologie pour mettre en place des Temps d’Echange en Classe. 1.Former un cercle.
Social-plus. Ce site est à destination des enseignants. Il contient des exercices de psychologie positive à utiliser en classe avec des élèves de tout âge. Ces exercices sont regroupés en 4 thèmes et ne nécessitent aucune formation particulière pour être utilisés. Ils ne prennent que peu de temps, ce qui ne vous mettra pas en retard dans le programme scolaire. Composés chacun de 4 exercices, soit au total 16 exercices que vous pouvez mettre en place avec vos élèves. Ce site à été réalisé grâce au soutien de l'Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé suite à une revue de la littérature sur toutes les pratiques de psychologie positive ayant été testées dans le contexte scolaire ou dans d'autres contextes.
Rébecca Shankland, Maître de Conférences en Psychologie à l'Université Grenoble Alpes, Responsable du Diplôme Universitaire de Psychologie Positive. L'attachement dans la relation enseignant.e - élève. Dans son livre Heureux d’apprendre à l’école, Catherine Gueguen écrit que le mode de relation enseignant.e- élève exerce une influence importante sur les enfants.
Quand cette relation est de qualité, elle a des effets positifs sur la réussite des élèves ainsi que sur leur santé mentale (stress, résilience, bien-être émotionnel, confiance en soi). Cette interaction est complexe et dépend à la fois du mode d’attachement personnel des enfants (et donc de la relation à leurs parents) et du mode d’attachement de l’enseignant.e.
Définition Pour John Bowlby, père de la théorie de l’attachement, tous les êtres humains ont besoin, pour se développer harmonieusement, d’avoir des liens affectueux avec au moins une personne qui prend soin de lui et le protège de manière cohérente et durable. Cette personne, appelée la figure d’attachement primaire, constitue la base de sécurité affective vers laquelle l’enfant se tourne en cas de détresse. 4 modes d’atttachement Catherine Gueguen écrit : Compétences sociales et émotionnelles des élèves - impact. Objectifs d’une séance SEL L’apprentissage social et émotionnel a pour objectif de développer chez les enfants cinq compétences : la conscience de soi, la capacité à reconnaître ses émotions ;la maîtrise de soi, la capacité à contrôler ses émotions ;la conscience sociale, l’empathie envers les autres ;la capacité à gérer les relations aux autres, apprendre à résoudre des conflits, demander de l’aider ;la capacité à prendre des décisions responsables, à faire des choix qui reposent sur des normes éthiques.
Organisation d’une séance SEL Ce dispositif est mis en place de la maternelle à la fin de l’enseignement secondaire. Les séances peuvent être menées par les enseignants ou les éducateurs. Dans le cadre d’une école maternelle par exemple, une séance SEL pourra permettre aux élèves d’identifier : la joie, la colère, la tristesse à l’aide de marionnettes. Education émotionnelle et sociale : des outils pour cultiver les apprentissages sociaux et émotionnels à l'école. Dans de nombreux pays, les programmes éducatifs sont de plus en plus orientés vers le développement de compétences transversales et le bien-être des enfants.
Cette attention spécifique portée à la promotion d’outils d’éducation émotionnelle et sociale s’explique notamment par : une augmentation importante des troubles anxieux et dépressifs chez l’enfant et l’adolescent,une corrélation entre mal être et difficultés scolaires. L’apprentissage de compétences émotionnelles et sociales s’appuie sur des preuves empiriques de son efficacité en tant que facteur de promotion de la santé (Boniwell, 2011).
Ces interventions sont fondées sur le modèle de l’intelligence émotionnelle. Elles ont recours à des ateliers sur : la conscience de soi (de ses émotions, ses sensations, ses intérêts, ses valeurs…) et d’autrui (empathie),la compréhension des émotions,les compétences relationnelles,la capacité à prendre des décisions et résoudre des problèmes sans violence. >>> Pour aller plus loin : 7 décembre 2014.