Uber, Deliveroo ou Frichti… les droits des travailleurs précaires du XXIe siècle s’améliorent partout en Europe. Les travailleurs des plates-formes Internet (Uber, Deliveroo, Frichti, Bolt, Foodora…) en Europe sont-ils en train de vivre un tournant pour leurs droits ?
Ces derniers mois, au Royaume-Uni, en Italie ou aux Pays-Bas, une série de décisions de justice leur a permis d’être requalifiés en tant que salariés. En Espagne, grâce à un changement dans le code du travail, il a été décidé, le 11 mars, que ces précaires du XXIe siècle seraient, par défaut, considérés comme des salariés. Lire aussi Uber : vers une conduite plus sociale Au Danemark et en Suède, des conventions collectives viennent d’être signées, pour mieux couvrir ces travailleurs. En France, en mars 2020, la Cour de cassation avait reconnu, dans le cas d’un chauffeur Uber, que son statut d’autoentrepreneur était « fictif ».
Pour comprendre le contexte : Le modèle d’Uber menacé par une décision de la justice française Article réservé à nos abonnés Lire aussi Nouvelle désillusion juridique pour le géant californien Uber. GAFA, GAFAM ou NATU : les nouveaux maîtres du monde. Ces start-ups parfois créées dans un garage sont ainsi devenues les plus grandes capitalisations boursières mondiales, et leurs patrons, des références iconiques de l’entrepreneur à succès.
Pourtant elles sont de plus en plus décriées pour leur mainmise tentaculaire sur l’économie mondiale et leur pratique de corsaire fiscal. Elles menaceraient même la souveraineté des Etats. Le poids des GAFAM Ces entreprises ont parfois à peine 20 ans (Facebook a été créé en 2004 et Google en 1998) et pourtant la capitalisation de chacune d’elles, à l’exception de Facebook dépasse les 1 000 milliards de dollars. Pour donner un ordre de grandeur – bien que pas directement comparable – c’est l’équivalent du PIB d’un pays comme les Pays-Bas, qui émarge tout de même à la 17e place du classement des pays les plus riches du monde.
A eux 5, les GAFAM sont davantage valorisés que le montant du PIB du Japon, de l’Allemagne ou de la France ! GAFAM : une concentration inquiétante Qu’est-ce que cela signifie ? Classement des pays par produit intérieur brut (PIB) en Afrique. PIB ($ US courants) Uberisation : ça veut dire quoi ? Ubérisation !
Ce mot bizarre est entré dans notre vocabulaire il y a un peu plus d'un an seulement… Mais ça veut dire quoi ? Ce néologisme, ce mot nouveau, est une déclinaison du nom de l'entreprise « Uber », le service de taxi qui permet d'être mis en relation avec des conducteurs grâce à une application de téléphonie mobile, et qui a déjà séduit plus de 200 millions de clients dans le monde.
Si l'on parle d'ubérisation, c'est que le phénomène s'est étendu bien au-delà du service de taxi. Partout dans le monde des applications permettent aujourd'hui de s'offrir des services à bas coût dans d'innombrables secteurs économiques : hôtels, restaurants, banques, déménageurs ou même guides touristiques. Réalisateur : Maxime Chappet Producteur : Corner Prod Année de copyright : 2016.
Au coeur des business models de demain, «L'ubérisation» de l'économie. Taxe. Résultats financiers : les GAFA brassent des milliards (Google, Amazon, Facebook, Microsoft) Les grandes entreprises, notamment celles de la tech, viennent de dévoiler leurs résultats financiers. Si les chiffres atteignent des sommets, ces derniers auraient pu être encore plus importants. En effet, la nouvelle réforme fiscale américaine a plombé la plupart des bénéfices, faisant plonger certaines sociétés dans le rouge pour le quatrième trimestre de 2017. Google / Alphabet Le groupe Alphabet, maison-mère de Google, a enregistré un chiffre d'affaires de 32,3 milliards de dollars soit une hausse de 24% passant la barre des 110 milliards de dollars sur l'année.
Les recettes publicitaires de Google qui ont rapporté 27,2 milliards de dollars à l'entreprise américaine, explique en partie cet excellent résultat. Facebook Facebook a annoncé un bénéfice s'élève à 4,27 milliards de dollars (contre 3,56 il y a un an) soit 1,44$ par action (sans prendre en compte l'impact de la réforme fiscale américaine, le bénéfice par action aurait été de 2,21$.).
Amazon Microsoft Source. NATU.