Aaron Swartz, martyr éternel de l'Internet libre. Dans un livre-enquête paru en janvier, Ce qu’il reste de nos rêves (Éditions des Équateurs, 2019), Flore Vasseur retrace le parcours et les combats d’Aaron Swartz, militant de l’Internet libre, mort pour ses idéaux.
Aaron Swartz était la personnification d’Internet. Du moins de l’Internet libre, de ses promesses d’émancipation et de démocratisation du monde : la première utopie avortée du XXIe siècle, morte avec le suicide de son premier porte-étendard, le 11 janvier 2013. Pourquoi parler de gouvernance d'internet ? - Site Pouchet du CNRS.
Pourquoi parler de gouvernance d'internet ?
Conférence inaugurale du CIS : Réseaux en société, sociétés en réseau, 27 septembre 2019, Le Centre Internet et Société (CIS) est un centre de recherche créé par le CNRS en 2019. Au croisement de disciplines telles que la sociologie, le droit, l'histoire, l'économie, la science politique, les sciences de l'information et de la communication, l'informatique et les sciences de l'ingénieur, le CIS entend construire une recherche et une expertise indépendantes et interdisciplinaires, capables d'éclairer les grandes controverses techniques et la définition des politiques contemporaines liées au numérique, à l'internet, et plus largement à l'informatique. Vidéo 6 Table ronde : Pourquoi parler de gouvernance d'Internet ?
Privés de savoir ? (EP.63) — Wiki Datagueule. Dans le monde de la recherche scientifique, publier ses travaux est un passage obligé.
Cela permet aux chercheuses et chercheurs de faire connaître leur travail mais aussi d'être identifié par leurs pairs et pourquoi pas d'obtenir un poste, à condition d'être publié dans les bonnes revues. Sauf que cette mécanique de publication - qui permettait à la base de faire circuler le savoir - est devenue une vraie chasse gardée économique : celle des éditeurs scientifiques.
Les archives ouvertes. Une archive ouverte est un site où les documents sont en libre accès (Open access).
Les chercheurs y déposent leurs articles en texte intégral dans le respect des droits d’auteur ou leurs références bibliographiques. L’expression « archive ouverte » traduite de l’anglais Open Archive, peut être employée au singulier ou au pluriel (Open Archives). On parle aussi souvent de « réservoir » ou d’« entrepôt de documents » (traduction de l’anglais Repository).Les archives ouvertes suivent le protocole d’échange des données OAI-PMH « The Open Archives Initiative Protocol for Metadata Harvesting ». Le libre accès ne se limite pas aux archives ouvertes.
Initiative de Budapest pour l’Accès Ouvert. Publié le 26 mars 2004 14 février 2002.
Déclaration de Berlin sur le Libre Accès à la Connaissance en sciences exactes, sciences de la vie, sciences humaines et sociales. Publié le 12 juillet 2004 22 octobre 2003 Préface.
Ressources éducatives libres. L'UNESCO estime que l'accès universel à une éducation de qualité est essentiel à la construction de la paix, au développement social et économique, et au dialogue interculturel.
Les ressources éducatives libres (REL) offrent une opportunité stratégique pour améliorer la qualité de l'éducation, faciliter le dialogue politique et partager les connaissances et le renforcement des capacités. Les ressources éducatives libres sont des matériaux d’enseignement, d'apprentissage ou de recherche appartenant au domaine public ou publiés avec une licence de propriété intellectuelle permettant leur utilisation, adaptation et distribution à titre gratuit. En 2001, l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), dans un geste sans précédent, a annoncé la publication en libre accès sur Internet de la majeure partie de ses cours.
LibresSavoirsAlainRey. Du livre enchaîné aux DRM. Les DRM, ou « Digital Rights Management » – en français « Gestion des droits numériques » –, consistent selon le Journal officiel en la « mise en œuvre des différents procédés destinés à protéger les droits afférents à la diffusion de contenus sur supports numériques ».
Les DRM représentent un ensemble de mesures techniques ou logicielles de protection destinées à contrôler la distribution et la diffusion de produits numériques et leur accès, qu’ils soient fixés sur un support (CD, DVD) ou accessibles en ligne. Les DRM ont pour objet par exemple de restreindre l’utilisation des produits à une zone géographique donnée, de restreindre ou d’interdire la copie privée, d’identifier grâce des systèmes de « tatouage » les œuvres et les équipements de lecture pour décourager le piratage, etc. Les contrôles sont principalement destinés à préserver les droits commerciaux et intellectuels des ayants droit des œuvres concernées.
Petit historique D’Amazon à Google Ambiguïté du livre numérique. Bibliothèques et communs de la connaissance. Depuis l’Antiquité et la mythique bibliothèque d’Alexandrie, la raison d’être des institutions que sont les bibliothèques est de matérialiser un droit d’usage collectif sur la culture au bénéfice de la communauté qu’elles desservent.
Le manifeste de SavoirsCom1. L’approche par les communs s’inscrit dans la continuité de l’appel pour la constitution d’un réseau francophone autour des Biens Communs : Par Biens Communs, nous entendons plusieurs choses : il s’agit d’abord de ressources que nous voulons partager et promouvoir, que celles-ci soient naturelles – une forêt, une rivière, la biosphère -, matérielles – une machine-outil, une imprimante – ou immatérielles – une connaissance, un logiciel, l’ADN d’une plante ou d’un animal –.
Il s’agit aussi des formes de gouvernance associées à ces ressources, qui vont permettre leur partage, le cas échéant leur circulation, leur valorisation sans destruction, leur protection contre ceux qui pourraient atteindre à leur intégrité. Les Biens Communs sont donc à la fois une approche alternative de la gestion de biens et de services, qui bouscule le modèle économique dominant basé sur la propriété, et un imaginaire politique renouvelé. Les communs de la connaissance représentent un nouveau paradigme. 1. Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs. La théorie des biens communs, ou plus précisément des « communs », suivant le terme anglais commons, qui est plus général et moins focalisée que la traduction française actuellement utilisée, a connu plusieurs périodes : les études historiques, l’analyse du fonctionnement des communs naturels et la construction des communs du numérique. Elinor Ostrom et l’approche institutionnelle de l’économie politique des communs est essentielle dans ce parcours pour comprendre le renouveau de l’étude des communs et l’apparition de mouvements sociaux qui se revendiquent de la défense ou de la construction des communs.
Leçons de l’histoire. Communs, Biens Communs, littératie des Communs : de quoi parle-t-on ? Le 5 octobre, le festival Le Temps des Communs va être lancé. De nombreuses animations, conférences, ateliers sont proposés peut être près de chez vous. Depuis quelques mois, on entend parler de « Biens Communs » et « Communs » aussi dans le domaine de l’information-documentation. Petit point sur ces questions. Que sont les Biens Communs ? Biens communs = une activité+ une ressource + une communauté + des règles de fonctionnement Apparue au XIIe siècle, la théorie des Biens Communs n’est donc pas neuve. Pour en savoir plus : Les communs urbains. L’invention du commun. 1 L’auteur souhaite remercier Claude Raffestin pour ses relectures et ses précieuses recommandations (...) 2 Cette approche a pour origine le tournant spatial (Soja, 1989) qui a investi toutes les disciplines (...) 1La reprise du débat sur les communs (commons) est intimement liée au processus de développement du capital dans sa phase néolibérale actuelle1.
En retournant à la logique du laissez-faire, le néolibéralisme ne se contente pas d’un recul de l’État par rapport aux acteurs économiques mais tend plutôt à étendre et diffuser les valeurs du marché à la politique sociale et à toutes les institutions (Brown, 2003). Les communs et les savoirs en partage : que faut-il enseigner ? Les communs sont des activités qui permettent à une communauté de s’organiser selon une gouvernance qui lui permet de gérer, générer et préserver des ressources.
Publier et participer aux communs de la connaissance - H.Le Crosnier. Et si on repensait le Street Art comme un bien commun. L’excellent site IPKat, dédié aux questions de propriété intellectuelle, a publié un article écrit par deux juristes italiens qui proposent de reconsidérer le Street Art comme un bien commun. Plus exactement, il s’agit de repenser le cadre juridique applicable aux oeuvres peintes ou dessinées sur les murs des villes par des artistes sans l’autorisation des propriétaires des bâtiments (Il ne s’agit donc pas du Street Art « officiel », issu de commandes passées à des graffeurs par une municipalité ou des commerçants). Le raisonnement qui les conduit à faire cette proposition est intéressant à dérouler, tout comme les conséquences qu’ils en tirent. Street Art : une condition juridique paradoxale… Ces deux juristes commencent par considérer que cette forme de création artistique se trouve dans une situation paradoxale, révélatrice de l’incapacité du cadre juridique actuel à la saisir de manière satisfaisante.
Mais pour une oeuvre de Street Art, les choses sont sensiblement différentes. En communs - Hervé Le Crosnier. Les communs de la connaissance. Guerilla Open Access Manifesto. Cela fait aujourd’hui 3 ans que Aaron Swartz a mis fin à ses jours. Faire entrer les communs de la connaissance dans l ecole H Le Crosnier. Les communs de la connaissance. Les communs : levier pour l’enseignement (du) numérique à l’école - L.Merzeau.
Des communs et des hommes #DATAGUEULE 42. Les Communs d'Abord - le media des communs. Schéma Communs. Par biens communs, ou communs, on désigne toute ressource dont l’usage et la préservation concernent l’ensemble des personnes ayant accès à cette ressource. L’air que nous respirons par exemple, ne peut être la propriété et l’usage d’une seule personne, nous respirons tous le même air.
Il en va de même pour les océans, les fôrets, l’espace public, le génome humain, les savoirs et la connaissance… Distinct du bien commun, question d’ordre “morale”, la notion des biens communs est une notion économique et politique qui renvoie aux règles et à la gouvernance conjointe par un groupe de personnes ayant accès une ressource. Exposition sur les communs. Un petit pas pour l’auteur, un grand pas pour le domaine public volontaire. Je vous avais parlé, il y a quinze jours, du projet un peu fou de l’auteur Pouhiou, qui a lancé sur Ulule un crowdfunding pour faire en sorte que ces romans deviennent non seulement libres, mais gratuits.
Seulement à la mi-parcours, l’opération est déjà un succès ! Communs, Biens Communs, littératie des Communs : de quoi parle-t-on ? Identifier les enclosures informationnelles pour favoriser les apprentissages en réseau - J'ai écrit ce blog entre 2005 et 2018, de nombreux billets peuvent vous intéresser. Désormais je m'occupe de Design des politiques publiques. Retrouvez-moi sur mon nouveau blog ! Numéro spécial de la revue NETCOM : Communs urbains et équipements numériques. Yochai Benkler : « Le chemin parcouru par les Communs en vingt ans » Enjeux actuels : les biens communs de la connaissance. Suite de l’article « Accès aux écrits scientifiques (documentation, automatisation et informatisation) : repères clés » Jusqu’à janvier 2016, un chercheur français pouvait déposer librement ses écrits en « open access », à partir du moment où il n’était pas lié par un contrat avec un éditeur.
La Loi sur la République numérique de janvier 2016, l’y autorise désormais, même dans le cas d’un contrat avec un éditeur. Les vélos en libre-service, une double « tragédie des communs » L’entreprise hongkongaise Gobee a annoncé, il y a quelques jours, l’arrêt de son service de vélos en free-floating à Paris, après avoir déjà renoncé à Lille et à Reims. En clair : elle cesse ses activités en France, invoquant un taux trop élevé de dégradations et de vols pour un modèle économiquement soutenable. Plusieurs commentateurs ont invoqué à ce propos un problème de « civisme » des utilisateurs français.
« Rien n’est à nous ! » : Grandeur et misère du domaine public volontaire.