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Identifier les enclosures informationnelles pour favoriser les apprentissages en réseau -

Identifier les enclosures informationnelles pour favoriser les apprentissages en réseau -
J'ai écrit ce blog entre 2005 et 2018, de nombreux billets peuvent vous intéresser. Désormais je m'occupe de Design des politiques publiques. Retrouvez-moi sur mon nouveau blog ! Symbioses Citoyennes Une enclosure ou une clôture c’est l’action de clore quelque chose, c’est poser une frontière. Dans le domaine de l’information, clore revient à poser une frontière artificielle alors que l’ADN du numérique est de permettre le stockage et la dissémination à très bas coûts des biens informationnels qui sont par nature non rivaux, c’est-à-dire accessibles simultanément par plusieurs personnes. Or l’information peut-être un bien commun de la connaissance. Autrement dit, ce qui est important c’est le caractère appropriable et réutilisable de l’information au sein d’une communauté. Or dans l’univers numérique, la question centrale aujourd’hui est bien : que vendre quand le coût de reproduction et de diffusion via un réseau ouvert en accès libre est quasi nul ? Enclosures à visées commerciales Related:  COMMUNSCommuns et libre accès

Les communs de la connaissance Entrer dans les communs par la prise en compte des pratiques des élèves L’avènement du Web 2.0 a vu un accroissement des pratiques informationnelles des élèves1. Parmi celles-ci, deux nous amènent à penser la notion de Commun : le copier-coller et la consultation de Wikipédia. Dès 2009, dans le sillon de... De la communication aux communs On pourrait s’attendre à ce que la problématique des Communs numériques attire d’emblée les publics d’étudiants, en particulier dans la filière des sciences de l’information et de la communication, où l’on peut supposer qu’ils... Bibliothèques et communs de la connaissance Les relations entre les bibliothèques et les Communs de la connaissance sont anciennes et profondes, même si la compréhension de ces liens reste relativement récente et encore à approfondir. À la source des communs de la connaissance La mise en place d’un dispositif de médiation numérique : la CDIBox

Yochai Benkler : « Le chemin parcouru par les Communs en vingt ans » Nous sommes nombreux à avoir été profondément déçus du retrait de l’article 8 du projet de loi numérique, qui aurait introduit dans notre droit pour la première fois une définition positive des biens communs informationnels. On pourrait considérer cette issue comme une défaite cinglante, même si le texte de loi va entrer dans quelques jours en discussion à l’Assemblée et il reste possible que les Communs reviennent en débat à la faveur des amendements parlementaires. Mais il faut sans doute aussi se réjouir que la notion de Communs ait pu déjà arriver ainsi aux portes de la loi française, alors que son renouveau moderne ne remonte pas à plus de deux décennies. Yochai Benkler est connu pour avoir écrit en 2006 l’ouvrage « The Wealth of Networks » (La Richesse des Réseaux), dans lequel il développe la notion de « commons based peer production » (production entre pairs orientée vers les Communs). Pouvez-vous vous présenter et expliquer en quoi vous vous intéressez aux Communs ? WordPress:

Apprêter la nourriture informationnelle Le nombre d’initiatives d’enseignement visant à «éduquer aux médias» fournit un indice quant à l’importance de l’utilisation des médias électroniques pour les jeunes. Qu’apprend t’on dans ces services ? On y apprend à chercher et trouver, à sélectionner et qualifier les sources d’information, à utiliser efficacement Internet et à éviter ses pièges. L’analogie entre l’information et la nourriture existe depuis longtemps. Analogie culinaire JP Rangaswami dans «Information is food» fait observer qu’il y a une corrélation biologique forte entre la taille de l’estomac proportionnellement à celle du cerveau: dans le règne animal plus l’estomac est gros, plus le cerveau est petit. Ceux qui ont vu le documentaire «SuperSize me» se rappelleront l’effet d’une diète 100% McDonald’s pendant un mois : déséquilibre physique et psychologique généralisé : coeur, foie, reins, libido, vitalité et tout le reste. Pour la surconsommation d’informations, on parlerait alors de régime et de diète. Références

Centres de connaissances et de culture : quel modèle politique d’éducation ? Dans un récent billet[1], nous nous sommes inquiétés des orientations et instructions pour la rentrée 2012 au sujet de la laïcité. Nous nous interrogeons aujourd’hui sur le sens d’une expérimentation proposée dans la même circulaire de préparation de rentrée[2] : la transformation des centres de documentation et d’information en centres de connaissances et de culture (3C). Le choix des mots Pour apprécier ce qui se joue dans ce changement d’appellation, on peut d’abord considérer ce qui est conservé et ce qui est modifié. Le terme de centre demeure. « De connaissances et de culture » remplace « de documentation et d’information ». Un modèle politique d’éducation vivant En valorisant les connaissances et la culture, la nouvelle appellation s’inscrit dans cette filiation : il s’agit bien, toujours, d’acquérir des connaissances qui constituent la culture nécessaire au citoyen. La transformation des CDI en centres de connaissances et de culture n’est pas un simple changement d’étiquette.

Le siècle des communs "La Renaissance des communs", "Le Retour des communs", "Commun, essai sur la révolution au XXIe siècle"… Chaque mois ou presque, un nouvel opus sort en librairie pour vanter les mérites des "communs". Derrière ce terme fourre-tout se dessinent de nouveaux modèles économiques, une redéfinition des rapports sociaux, une remise en cause de la propriété privée et, surtout, la perspective d’un possible dépassement du capitalisme. Usbek & Rica a mené l’enquête et interrogé plusieurs acteurs des communs pour explorer le potentiel révolutionnaire de cette belle idée. Que signifie exactement le terme "communs" ? À force d’être employé à tort et à travers, le terme « communs » a fini par devenir équivoque. Souvent, il est utilisé pour qualifier une sorte de troisième voie économique entre l’État et le marché. Concrètement, un commun peut prendre la forme d’une ressource naturelle (forêt, pâturage), matérielle (voiture, musée) ou immatérielle (logiciel libre, article scientifique).

Un petit pas pour l’auteur, un grand pas pour le domaine public volontaire Je vous avais parlé, il y a quinze jours, du projet un peu fou de l’auteur Pouhiou, qui a lancé sur Ulule un crowdfunding pour faire en sorte que ces romans deviennent non seulement libres, mais gratuits. Seulement à la mi-parcours, l’opération est déjà un succès ! Un grand bravo à Pouhiou et merci à tous ceux qui l’ont soutenu. Je m’étais engagé à faire passer S.I.Lex sous licence CC0 (Creative Commons Zéro) si Pouhiou réussissait son pari, ce qui équivaut à un versement dans le domaine public volontaire. Pouhiou m’a posé quelques questions à propos de cette décision, qui ont été publiées sur le Framablog et que je reprends ci-dessous. Et n’oubliez pas qu’il vous reste encore plus de deux semaines pour soutenir le projet de Pouhiou ! (Pouhiou speaking ) En lançant le blog de mon roman feuilleton, j’ai eu d’instinct l’envie que cette histoire appartienne à ses lecteurs. Un de ses billets m’a fait prendre conscience que la place de mes œuvres était dans le domaine public. Merci !

Éveiller l’élève à la culture informationnelle « Homo numericus », « generation Y », « digital native », les expressions ne manquent pas pour définir la génération de nos élèves, cette génération pour qui le numérique n’aurait pas de secret. La sollicitation des écrans est en effet omniprésente et il est possible d’avoir accès à une telle quantité d’informations que des chercheurs n’hésitent pas à évoquer une réelle info-pollution, voire infobésité. Nos élèves "pratiquent" le numérique, ils savent trouver des informations. Comment aider l’élève à transformer des pratiques personnelles intuitives, une certaine « débrouillardise », en de réelles compétences informationnelles ? Une récente étude britannique déclare que ces compétences « doivent être acquises pendant les années de formation à l’école et que les programmes de remédiation autour de la culture informationnelle à l’université ont de grandes chances de ne pas aboutir » [1] Des compétences spécifiques convoquées Les notions à acquérir par l’élève La source Droit de l’information

La C.I en sept leçons E07 (épisode final) : La culture de l’information repose sur le contrôle de soi et la prise de soin (de l’autre): Fin de série. Voici le dernier épisode de la série. l’épisode 1 est ici, le second est là , le troisième ici , le quatrième puis le cinquième et le sixième. La culture de l’information repose sur des hypomnemata qui présentent un caractère double. Le besoin d’information demeure souvent inconscient et la priorité notamment des jeunes générations se situe ailleurs dans des démarches de reconnaissance et d’inscription au sein de groupes. Ce genre de description nous fait demeurer dans une vison tantôt technophile, tantôt technophobe. Un contrôle de soi qui s’opère par la skholé, cette capacité à s’arrêter, à prendre le temps de l’analyse et de la réflexion, cette distance critique sans laquelle il ne peut y avoir de culture de l’information. Ce contrôle de soi, passe par l’attention, la capacité à se concentrer durablement sur un objet. Je joints à cet épisode, le support de mes communications en mars 2012 au CDDP de Gironde…en attendant la version filmée.

La directive Copyright n’est pas une défaite pour l’Internet Libre et Ouvert Qu’est-ce qu’une victoire et qu’est-ce qu’une défaite ? En un peu plus de 10 ans de militantisme pour les libertés dans l’environnement numérique, j’ai souvent eu l’occasion de me poser cette question. Et elle surgit à nouveau de la plus cruelle des manières, suite au vote du Parlement européen en faveur de la directive sur le Copyright, alors même que le précédent scrutin en juillet avait fait naître l’espoir d’une issue différente. L’expérience m’a cependant appris que rien n’est plus trompeur que les votes parlementaires pour apprécier si l’on a « gagné » ou « perdu ». Les votes dans les assemblées nous abusent telles des illusions d’optique, parce qu’ils ressemblent à ce que les spécialistes de stratégie appellent des « batailles décisives ». Or il y a un parallèle à faire entre cette histoire et celle de la lutte pour les libertés numériques. Nous avons pas « perdu Internet » ! Sortir d’une conception « formelle » de la liberté d’expression Et maintenant, que faire ? WordPress:

Les vélos en libre-service, une double « tragédie des communs » L’entreprise hongkongaise Gobee a annoncé, il y a quelques jours, l’arrêt de son service de vélos en free-floating à Paris, après avoir déjà renoncé à Lille et à Reims. En clair : elle cesse ses activités en France, invoquant un taux trop élevé de dégradations et de vols pour un modèle économiquement soutenable. Plusieurs commentateurs ont invoqué à ce propos un problème de « civisme » des utilisateurs français. Mais le problème ne semble pas uniquement hexagonal, puisque Gobee a déjà déserté la Belgique et l’Italie, tandis que les sociétés concurrentes comme Ofo ou Obike subissent aussi des pertes importantes du fait de détériorations dans la plupart des pays où elles sont implantées. Plutôt que de chercher à expliquer ces phénomènes par un déficit de sens civique, il paraît plus intéressant de se tourner vers le concept de « tragédie des communs ». Garret Hardin et la « tragédie des communs » Une première tragédie subie par les vélos Une seconde tragédie qui frappe l’espace public

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